L'ARBRE DU BONHEUR. (05/11/2005)
Enfant, il se balançait aux branches de cet arbre, il mangeait ses pommes et dormait à son ombre.
C'était l'heureux temps des journées d'insouciance et l'arbre en était heureux. Mais le garçon grandit, et il passa de moins en moins de temps avec son arbre. "Viens jouer avec moi", lui disait l'arbre. Mais le jeune homme ne s'intéressait plus qu'à l'argent. "Cueille donc mes pommes et vends-les", dit l'arbre. Le jeune homme le fit et l'arbre fut heureux. Un jour le jeune homme partit pour longtemps. Quand il s'en revint, l'arbre sourit et lui dit: "Viens donc jouer avec moi". Mais maintenant, l'homme était plus âgé et fatigué de ce monde; il voulait simplement se retirer de tout. "Alors coupe-moi. Prends mon tronc et fabrique-toi un bateau, ainsi tu pourras voguer sur les mers". L'homme le fit et l'arbre fut heureux. Beaucoup de saisons passèrent et l'arbre attendait patiemment. Enfin, le vieil homme revint, trop fatigué pour jouer ou poursuivre les richesses, ou même voyager sur les mers. "Mon ami, il me reste une solide souche", dit l'arbre, "Pourquoi ne pas t'y asseoir pour te reposer ?" Il le fit et l'arbre fut heureux.
C'était l'heureux temps des journées d'insouciance et l'arbre en était heureux. Mais le garçon grandit, et il passa de moins en moins de temps avec son arbre. "Viens jouer avec moi", lui disait l'arbre. Mais le jeune homme ne s'intéressait plus qu'à l'argent. "Cueille donc mes pommes et vends-les", dit l'arbre. Le jeune homme le fit et l'arbre fut heureux. Un jour le jeune homme partit pour longtemps. Quand il s'en revint, l'arbre sourit et lui dit: "Viens donc jouer avec moi". Mais maintenant, l'homme était plus âgé et fatigué de ce monde; il voulait simplement se retirer de tout. "Alors coupe-moi. Prends mon tronc et fabrique-toi un bateau, ainsi tu pourras voguer sur les mers". L'homme le fit et l'arbre fut heureux. Beaucoup de saisons passèrent et l'arbre attendait patiemment. Enfin, le vieil homme revint, trop fatigué pour jouer ou poursuivre les richesses, ou même voyager sur les mers. "Mon ami, il me reste une solide souche", dit l'arbre, "Pourquoi ne pas t'y asseoir pour te reposer ?" Il le fit et l'arbre fut heureux.
Combien d’arbres comme celui-ci avez-vous rencontrés dans votre vie ? Combien de personnes se sont-elles sacrifiées pour que vous puissiez grandir, atteindre vos buts, trouver votre satisfaction ? Si vous êtes comme moi, vous y avez peut-être pensé des milliers de fois, sans jamais leur dire quoi que ce soit. Ne restez pas plus longtemps silencieux ! Trouvez un moyen de les remercier : une carte, un coup de fil, un e-mail, une visite ! Dites-leur combien vous les appréciez.
Bruno LEROY.
11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Oui Bruno, prenons le temps de remercier, de rendre homage à ceux qui nous entourent, à ceux qui nous ont suivi dans la vie. Il n'est jamais trop tard pour le faire. Même lorsqu'ils ne sont plus là pour l'entendre ou le lire, ils sont là dans le coeur de Dieu et dans le notre. Bon dimanche. Josiane
Écrit par : Josiane | 05/11/2005