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Le stress et ses remèdes... (08/12/2005)

Entré dans la langue française dans les années 50, le stress est un mot anglais signifiant d'abord "épreuve". Il se définit comme une réaction d'adaptation de notre organisme à un changement extérieur. Et ce stress n'est pas forcément nocif, il peut aussi être stimulant : on parle alors de "bon stress".
C'est lorsque la situation de stress perdure ou s'intensifie que certaines pathologies peuvent apparaître : on parle alors de mauvais stress.
On le constate tous les jours dans notre entourage : les émotions générées par une situation de stress (pression professionnelle, dispute, problèmes de transport...) sont très variables d'un individu à l'autre.
Ainsi, on peut être stressé mais savoir rester maître de son stress : certaines personnes gèrent très bien la pression et s'en servent même souvent comme stimulateur.
Le stress dépend d'un grand nombre de facteurs et surtout de l'état émotionnel et physique dans lequel nous nous trouvons lorsqu'une situation de stress se présente.


La première phase c'est la réaction d'alarme, le choc qui engendre une réaction soudaine de l'organisme (augmentation du rythme cardiaque, tensions musculaires). Celui-ci est confronté à un agresseur et doit mettre en place un mécanisme de défense pour s'adapter. Cette phase d'adaptation, qui dure généralement quelques minutes, peut se prolonger jusqu'à 24 heures.

La deuxième phase, la résistance, est primordiale. Elle correspond à l'ensemble des réactions provoquées par l'organisme en réponse aux stimuli nocifs auxquels il est exposé. Mais, pendant qu'il se défend, l'organisme devient aussi plus fragile (fatigue physique ou nerveuse, moins bonne adaptation au froid par exemple). Souvent, l'organisme revient à son équilibre et cette phase de résistance ne dure pas. Mais ce n'est pas toujours le cas...

La dernière phase est la phase d'épuisement. Elle arrive soit lorsque la phase de résistance est devenue chronique, si l'organisme lutte pendant des semaines sans répit, soit en cas d'agression trop importante (accident, décès d'un proche). Comme son nom l'indique clairement, elle correspond à un épuisement de l'organisme et est la porte ouverte à toutes les pathologies les plus graves (ulcères, épuisement physique...)
Le stress, l'anxiété et la dépression sont trois états bien distincts. Le stress n'est pas une maladie comme peuvent l'être l'anxiété ou la dépression, même s'il est vrai qu'il peut aggraver ces pathologies.
Une personne déprimée ne met plus rien en oeuvre pour sortir de cet état - elle a en quelque sorte "démissionné" - contrairement à une personne stressée, qui est dans la lutte contre le responsable de ses tensions. Dans l'anxiété enfin, les symptômes - comme l'inquiétude - sont permanents, alors que la situation de stress, elle, ne se présente que parce qu'il y a un agent responsable à un moment donné (une réunion importante, un décès...)

Nous sommes tous plus ou moins dans un bain permanent de stress. On est constamment confronté à des situations de changement, donc toujours en situation d'adaptation. Si le stress est trop intense, comme lors d'une situation de conflit, ou lorsque les changements sont répétitifs, l'organisme ne peut plus s'adapter. Le stress est par conséquent un phénomène d'adaptation. Il existe trois facteurs déterminant le stress : son intensité, sa durée dans le temps, et enfin son accumulation. C'est la vie en elle-même qui est génératrice de stress.

Pour gérer son stress, il faut être attentif à son corps, respirer, être attentif à ses besoins. En effet, très souvent, on n'est pas attentif à ses besoins, on répond à la demande de l'autre, et à sa pression. Il faut savoir dire non, et mettre des limites. De plus, il faut prendre soin de soi en faisant par exemple du sport ou de la relaxation. Et comment arriver à positiver son stress ?

Il faut savoir gérer son stress pour arriver au bien-être et au mieux-être, car la vie c'est le stress, le stress est inévitable. Certains facteurs de stress du quotidien peuvent être éliminés si on est attentif à ses besoins, mais pas tous, comme la pression professionnelle ou autres. Il faut donc savoir gérer la situation, et prendre du recul...

Il faut se situer davantage dans l'affirmation de soi, gagner l'estime de soi et la confiance en soi. Il ne faut pas oublier d'être attentif à ses ressources, se dire qu'on a plein de ressources en soi, ce qui augmentera l'estime de soi. Le tout est d'avoir un regard positif sur l'environnement et sur ce qui nous arrive, pour transformer le négatif en positif et en nouvelles opportunités...

Inspiré du Journal " la Santé ".

Bruno LEROY.

13:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |