POURQUOI ATTENDRE DEMAIN ? (08/01/2006)
Vous est-il arrivé de penser: en quoi la conduite de certains de vos amis serait-elle différente s’ils savaient à l’avance qu’ils ne verraient pas ce lendemain que nous considérons tous comme presque déjà acquis ? Embrasseraient-ils plus fort ceux qu’ils aiment ? Téléphoneraient-ils aux amis qu’ils avaient oubliés pour renouer leur amitié ? Se précipiteraient-ils pour faire cette tâche qu’ils avaient longtemps rêvé de faire mais remise toujours à plus tard ? Je suis certain en tout cas d’une chose: lorsque nous prenons conscience que notre temps sur terre est limité, ce sont en général les choses les plus insignifiantes qui nous apportent le plus de regrets: des lettres que nous n’avons jamais eu le courage d’écrire, de simples “je t’aime” que nous aurions tant de fois dû offrir à nos proches, des occasions de rendre témoignage de notre foi que nous avons manquées, ces moments où nous avons négligé de remercier Dieu pour Ses bienfaits... Tous les matins au réveil, vous devriez vous rappeler que chaque minute de vie, chaque inspiration de vos poumons est un don de Dieu.
La vie n’est peut-être pas la grande fête que vous espériez vivre lorsque vous étiez plus jeune, mais elle est précieuse néanmoins. N’en oubliez jamais la valeur. N’attendez pas le jour où une tragédie vous obligera à reconsidérer les priorités de votre vie.
La vie n’est peut-être pas la grande fête que vous espériez vivre lorsque vous étiez plus jeune, mais elle est précieuse néanmoins. N’en oubliez jamais la valeur. N’attendez pas le jour où une tragédie vous obligera à reconsidérer les priorités de votre vie.
Aimons-nous vivants avant que la mort nous trouve du talent.
Bruno LEROY.
12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Merci Bruno pour ce texte qui m'a aidé à faire une chose que j'avais du mal à me décider à faire. C'est vrai pourquoi attendre deman lorsque l'on peut faire aujourd'hui même si cela coûte. Merci de tout coeur, avec mes amitiés sincères. Josiane
Écrit par : Josiane | 09/01/2006
Un jour avant que tu écrives ces lignes, un de mes voisins, agé de 35 ans, marié et père de 3 enfants se donnait la mort.
Comme j'ai emménagé dans ce quartier il y a seulement 6 semaines, je ne le connaissais pas encore, et ne lui avais serré la main que trois fois, dans la rue.
Mais qu'en est-il des autres personnes que je cotoie depuis plus longtemps ? Est-ce que là aussi je ne suis pas passé à coté de la responsabilité que Dieu voulait me confier ?
Merci Bruno pour tes lignes qui m'aident à aller vers l'essentiel.
Écrit par : Nicolas | 11/01/2006