LA SOLITUDE DU DÉPOUILLEMENT. (10/01/2006)
Jésus ne peut pas toujours nous prendre à part et nous expliquer ce que nous ne comprenons pas : il est forcé de tenir compte de ce que nous pouvons comprendre à un moment donné. Les vies des autres sont pour nous des paraboles, grâce auxquelles Dieu nous fait déchiffrer peu à peu le contenu de nos propres âmes. C'est un long travail : Dieu a besoin de toute l'éternité pour façonner à sa guise un homme ou une femme. Notre rôle à nous est simplement de permettre à Dieu de nous conduire à travers tous les replis tortueux de notre personnalité. Notre ignorance de nous-mêmes est fantastique. Nous ne voyons pas ce qui crève les yeux, notre jalousie, notre paresse, notre orgueil. Jésus nous révèle le triste contenu de notre triste personne, tout ce qu'elle recelait en elle avant que Sa grâce ait commencé d'agir en nous. Qui sont ceux qui ont appris à se regarder avec courage ?
Il faut nous débarrasser de l'idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour peu que nous ayons pu entrevoir ce que nous sommes aux yeux de Dieu, nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, parce que nous savons qu'elle existe, et qu'elle est inexprimable. Tant que nous ne sommes pas convaincus de notre indignité, Dieu pèsera sur nous pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui faut frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut, pour que Dieu nous parle, la solitude du dépouillement.
Il faut nous débarrasser de l'idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour peu que nous ayons pu entrevoir ce que nous sommes aux yeux de Dieu, nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, parce que nous savons qu'elle existe, et qu'elle est inexprimable. Tant que nous ne sommes pas convaincus de notre indignité, Dieu pèsera sur nous pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui faut frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut, pour que Dieu nous parle, la solitude du dépouillement.
Bruno LEROY.
13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Bonjour Bruno,
Je trouve ce texte comme d'habitude très fort,
Je parlais à un ami l'autre jour et je lui disais que Jésus avait eu un grand courage
Il a tout supporter et il n'a jamais baissé les bras
Si souvent nous sommes touché par notre orgeuil ou par notre manques d'obeissance..
Si souvent nous nous éloignons nous même de la présence de Dieu
Si souvent nous avons un manques d'écoute et un manques de temps pour lui
Il nous restaure petit à petit
car nous sommes pas près pour changer d'un seul coup.
Tout fait parti d'un processus et ce processus est indipsensable car sinon comment comprendrions nous que Dieu nous restaure ?
et comment pourrions-nous en témoigner par la suite ?
restons lui fidèle, ouvrons lui la porte de nos coeurs et prenons le temps de l'adorer et de l'écouter
Lui seul sait les plans qu'il prépare pour nous
lui seul est capable de nous changer
Mais faisons preuve de courage et de persévérence
car le faite de se regarder dans un miroir et de nous voire à quelle point nous sommes mauvais
ca blesse notre orgeuil
mais le voir s'est déja bien
mais pour changer il nous faut ce courage et de la volonté
Que Dieu continue de vous conduire et de vous inonder de sa douce présence
Angélique
Écrit par : Angélique | 11/01/2006