7427 7827

Mon Banquier et moi... (19/07/2011)

Ce soir, j'ai le cœur enflammé par une certaine révolte sociale. En effet, j'avais pris rendez-vous avec mon banquier, car celui-ci désirait me voir. Pris par le temps, je n'ai pu manger à midi sachant que je devais le rencontrer. J'aurais perdu des minutes que je croyais importantes. La première question qu'il me posa est :  Monsieur Leroy, j'espère que vous avez bien déjeuné. Je lui rétorque que non, car je ne puis être au four et au moulin. Il me répond : moi par contre, c'était excellent ! Je lui fais comprendre que je ne suis pas venu pour écouter les bienfaits d'un repas virtuel. Il prit une feuille de papier et calcula mes recettes et dépenses. Puis, me demanda si j'allais en Vacances cette année. Je lui répondis que " Oui " mais les locations étant chères, je me limite aux Vosges que je trouve ressourçant sans dépenses inutiles. Il me répondit ; Vous savez, Monsieur Leroy, j'ai acheté deux billets d'avion pour Barcelone et ne puis y aller avec mon épouse, car cela me coûtera trop cher. Je vais donc pique-niquer dans les Vosges cela me semble plus raisonnable dans le contexte de crise où nous sommes.

 

Je vous assure que tout cela est vrai et que la démagogie aussi débile pour un Banquier me fait gerber. Je vous passe toutes les assurances qu'il voulait le vendre pour s'enrichir et me ruiner. Je sui sorti de là avec un tel dégoût pour ce genre de personne que je n'étais pas à prendre avec des pincettes cette après-midi. Ce type s'est marié récemment dans un château avec piscine. Il possède la dernière BM. Et me fait croire qu'il est pauvre.

 

Il est pauvre intérieurement. Sa vie n'est qu'un clapotis d'euros froissé. Il a une allure assurée pour mieux voler ses clients. C'est une technique de commercial. Ah ! parfois, je me demande où va notre humanité avec ce genre de pantins formatés. Il vous pose des questions sur la santé de votre père mais est-il vrai dans son souci d'autrui ? Et je me suis dit, effectivement nous sommes en période de crise économique, cela doit nous rendre solidaires plutôt que requins entre nous. Il faisait semblant de s'intéresser à ma profession en disant il faut des gens comme vous pour aider les plus pauvres. Je me disais, j'en ai rien à foutre de tes admirations. Non, il ne faut pas que nous devenions une caricature. Cet homme n'est que la caricature de notre système financier. Un clown, quoi !

 

Nous avons des révolutions intérieures à faire face à tant de bêtises. La première est peut-être le Pardon mais sans tomber dans leurs pièges. La seconde est de suivre Dieu ou note spiritualité qui nous élèvera au dessus de cette masse informe. Je vous avoue être sidéré par tant de superficialité. Pour moi, je n'ai pas eu affaire à un homme adulte mais, un pion sur l'échiquier boursier. Il nous reste à prier puis nous battre intensément pour que ce monde change structurellement. Il faut toujours parler en Vérité. Cela brisera les discours démagogiques. C'est l'unique solution à mes yeux, ce soir.

 

Guy Gilbert me disait que lorsqu'il allait chez son Banquier, il l'appelait mon escroc préféré. Lequel répondait nous n'avons pas la même philosophe de Vie, mon père.

Non, nous n'avons pas la même philosophie, messieurs, nous sommes pour la joie, l'amour gratuit, la compassion envers les plus petits et une action baignée de prières à leur égard.

Le reste, nous le laissons aux mercantiles sans éthiques. J'avoue que mon Banquier aurait bien mérité une droite évangélique dans la gueule. Mais, je me suis retenu, par pure convenance. Et je suis un pacifiste au fond de l'âme. Je me connais. J'aurais dû ensuite le consoler. Quelle horreur !

 

Ressemblons à ce que Dieu veut de nous. Nous sommes dans le monde sans être du monde. Je vous assure que j'ai bien compris cette Parole dans son essence.

 

Allez, je me remettrai de la bêtise des Hommes. Je consacre dès à présent Toute la soirée et une grande partie de la nuit à la prière. Pour que ma paix et mon espérance demeurent...

Toutes mes prières iront vers vous également. Je vous souhaite une soirée, une nuit embaumée du parfum de l'Esprit-Saint. Un parfum d'amour vrai !

Bruno LEROY.

20:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |