LE MAL A DIT LA MALADIE. (04/09/2011)
En général, il est extrêmement rare que les beaux-fils aiment leur belle-mère. Je ne veux guère faire exception au paysage formaté des idées préconçues par pure provocation. Mais, la mienne est la beauté humaine incarnée avec tous les sentiments nobles que cela comporte. La tendresse, la justesse, l'empathie, la joie de vivre, le bonheur de faire et d'être.
Les relations avec mon beau-père sont plus évanescentes.
Oui, celle que nous surnommons tous " mamy " est notre boussole, notre étoile du matin.
Cependant, peu de temps avant les Vacances d'été le firmament s'est assombri. Mamy avait subie une intervention chirurgicale du sein pour un méchant cancer ; il y a de cela plus de dix ans.
Son bras se mit à gonfler de façon inattendue au point de provoquer de terribles douleurs.
Les examens médicaux ont révélés un cancer des ganglions à un stade avancé. Mais Mamy se bat pour garder la tête hors de l'eau malgré une océanique fatigue.
Moi et ma femme n'avons que nos prières à proposer dans ce ravin où sombrent les sourires joviaux.
Tout le monde croit en sa guérison et vraiment, nous l'espérons de tout cœur. La chimiothérapie affaiblit Mamy mais, nous pensons que cela est pour son bien.
Que faire lorsque le ciel s'assombrit aussi brutalement avec violence ?
Il faut choisir l'Essentiel et laisser tomber les ennuis superflus.
Je sais que dans ce terrifiant cyclone, Mamy sortira avec force de son combat.
Elle devait aller à Lourdes lorsque sa maladie fut décelée.
Faisons en sorte que sa guérison soit une sorte de miracle à distance.
Quoique que Dieu est dans notre âme habitée de Sa présence.
Alors, prions pour qu'un signe en forme de clin d'œil nous parvienne.
Je vous assure cela fera rire Mamy aux éclats si elle recouvre sa santé perdue. Je sais que son cœur prie pour déchirer la Lumière qui lui permettra de voir l'avenir d'un regard plein d'espoir.
Courage, Mamy, nous sommes avec Toi sur le même bateau à contempler les flots qui désirent tant nous briser. Nous ne nous laisserons pas faire par un destin qui veut nous couler.
Nous marcherons ensemble vers demain d'un pas serein et confiant en attendant la rémission souhaitée du tréfonds de notre être. Le mal a dit qu'il se tairait, peut-être.
Le soleil ne saurait éteindre le jour !
Bruno LEROY.
16:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |