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Accueillir la Vie pour la vivre pleinement. (09/02/2012)

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Quelques minutes prises au temps pour vous souhaiter une semaine finissante dans la joie parfaite. En effet, ce soir ma journée se termine  tardivement et je n’aurai guère le courage de vous écrire quelques mots.

Mots qui ne doivent pas masquer les maux profonds de notre société, voire du monde entier.

Les manques de civilités, le froid tueur, les enfants sans espoir, les personnes âgées isolées…

Bien évidemment, j’en passe et des meilleurs dans la souffrance humaine. Inutile de faire un inventaire à la Prévert.

Ce qui me préoccupe le plus face à ce noir tableau, c’est une forme d’indifférence et de mépris que beaucoup confirment par leurs comportements. Nous appartenons à l’humanité tout entière. Un seul être qui souffre est une plaie qui s’ouvre dans notre cœur. Nous devrions ressentir ce que les autres vivent, sans toutefois un sentimentalisme stérile qui ne fait perler que quelques larmes au lieu de mettre en avant la puissance de la prière.

Les larmes sont les rivières qui nourrissent notre impuissance face aux situations d’urgence.

Nous pouvons exprimer nos émotions certes, mais ne pas en être les esclaves.

Rester maître de nous-mêmes pour ne pas sombrer dans un conformisme satisfait.

Aller de l’avant malgré la neige, le froid, les temps mauvais.

Et relever la tête dans la raison de l’oraison qui nous conduit vers de plus beaux horizons.

Donnons-nous la main afin de ne pas vivre dans la déréliction l’essence même de notre foi, de nos valeurs. Et exprimons haut et fort l’Amour du prochain qui nous anime.

L’Amour est une goutte de rosée déposée sur nos pensées dès le matin. Un éclat de soleil dans le froid du réel. Et le reste est du domaine de notre imagination pour que notre monde suinte de liberté, de fraternité et, d’hommes et femmes debout.

Debout pour les autres qui hurlent leurs détresses dans un silence intérieur et malsain.

A nous de deviner dans le regard d’autrui, les yeux du Christ.

Alors, notre existence sur terre aura le parfum de cette jovialité de ne craindre rien, ni personne. Peut-on avoir peur de personnes que nous aimons ? Non !

Je vous souhaite une vie pleine de sens au service des autres et de Dieu. Où ni la souffrance, ni la mort ne vous feront  reculer devant l’accueil même de ces événements.

Accueillir la vie pour la vivre pleinement. Et nous savons que rien ne nous est épargnés. La foi n’est pas une assurance contre les blessures de l’existence. Elle donne un sens pour mieux les vivre, car nous savons que jamais nous ne sommes seuls dans un désert sociétal ou existentiel. Le bonheur est  l’encre du sang de la Bible. Les cris en sont les psaumes. Des chants aussi pour combattre sans se résigner.

Alors soyons des combattants de l’Amour et de l’Espérance. Non pour quelques jours. Mais tout le temps jusqu’à notre souffle dernier là où nous verrons la lumière de Dieu nous accueillir dans Sa tendresse.

 

  Bruno LEROY.

11:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |