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J’ai bu à la source de Vie ! (26/03/2012)

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J’ai bu à la source de Vie !  Voilà, le cri que j’ai chanté lorsque je suis reparti de ma retraite spirituelle. Sans vous oublier, je me suis abîmé dans la prière.

Comme les problèmes les plus quotidiens paraissent lointains dans une cellule monastique.

Et pourtant, ils reviennent vite dès les premiers pas dehors.

Le sang coule de nos journaux. Et les crimes se vendent bien en période de crise journalistique.

J’ai bu à la source de Vie !

Me voici entrant de nouveau dans une culture de mort. Les hommes politiques s’insultent avec un langage pire que mes adolescents. Belle image pour les Jeunes auxquels nous inculquons les valeurs de respect et de tolérance d’autrui.

Oui, me voici donc revenu tel un fantôme au milieu d’autres spectres.

La réalité est ainsi faite, et notre équilibre psychique demande de l’intégrer mentalement.

Une fois ce mauvais met bien digéré, il faut discerner et même cracher ce qui nous semble indigeste.

Je retrouvais donc mes Jeunes avec leurs brusqueries et leurs herculéennes potentialités, surtout.

Ce monde ancré dans ma peau depuis plus de 35 ans.

Cet Univers que je n’ai jamais vraiment quitté même lorsque je me promenais le long des plages Antillaises. Il y a quelques années déjà…

Ne nous figurons pas que l’existence est meilleure ailleurs. D’ailleurs Dieu nous demande de vivre notre Foi à l’endroit même où nous vivons. Et non dans un passé dépassé ou un futur qui n’est pas encore là.

Donc, je traîne mes santiags sur les pavés des Banlieues, là où l’on croit que la culture de mort est la plus puissante. Hé bien non, c’est le contraire. Dans les Banlieues palpitent de réelles puissances de Vie.

En fait, tous les jours, je bois à la source de Vie. Et dans le visage de mes ados, je vois le Christ parfois meurtri, flagellé par les incompréhensions des autres. Comme les prophètes vétéro-testamentaires mais, disons des prophètes en négatif.

Au quotidien, nous buvons de cette eau pure dont le Christ nous abreuve. Savons-nous, simplement l’apercevoir dans le tumulte incessant de nos journées ?

Profitons de la soirée, de la nuit pour nous ressourcer au tréfonds de nous-mêmes. Dans la tendre mélodie de nos prières d’amour et de confiance.

Je vous souhaite une nuit où vos songes auront le parfum de vos désirs et de votre Bonheur que vous ambitionnez de construire avec Dieu Amour.

 

Bien Fraternellement,

 

Bruno LEROY.

 

21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |