La fatalité n'existe que pour les défaitistes. (13/07/2012)
J'attendais avec impatience que les chrétiens se lèvent pour dire » Non » à ce système qui détruit l'humain. Il ne suffit guère de s'indigner pour que les événements changent pensent les âmes bien faites. Erreur, l'indignation avec un discernement donné par la prière, est l'essence même qui enflamme le moteur de la Dignité. Comprenez, nous ne pouvons continuer sur le chemin d'un néo-libéralisme débridé qui met les plus faibles dans le ruisseau de la misère. Les jeunes ne pensent plus en terme d'avenir. A quoi bon étudier à l'école si pôle emploi est l'unique horizon qui se profilera demain ? A quoi bon construire un couple si nous ne sommes pas à même de subvenir à ses besoins ?
En tant que chrétiens, notre conscience doit se révolter en vue d'un monde meilleur. La loi de l'argent n'écrasera plus les plus petits. Alors, comment faire pour redonner un visage humain à notre société ?
Par de petits gestes d'abord. Aider un voisin qui se trouve confronter à des problèmes administratifs kafkaïens. Sourire à un inconnu dont le moral semble si bas. Parler et écouter les ados et moins jeunes qui ne saisissent pas tous les paradigmes de la crise. Beaucoup en donnent l'analyse désespérante que les médias véhiculent. Dans les moindres instants de sa vie, le chrétien doit être vecteur de Joie et devenir contagieux. Contagion de l'amour, la joie, l'espérance, la tolérance, l'affirmation de soi face aux commerciaux, la plénitude intérieure qui ne fait pas dévier de ses convictions. Tout cela et plus encore, pour que les valeurs évangéliques soient vécues au quotidien. Oui, devenons contagieux en ayant mal aux autres et aux blessures de nos sociétés. Cette contagion sera la plus merveilleuse épidémie désirée par nos frères et saeurs en humanité. Il nous faut être chrétien nuit et jour et non une fois par semaine. Si nous ne nous indignons pas au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ qui naquit pour nous libérer des oppressions sociétales et spirituelles; qui le fera ? Donc, un livre à ne pas manquer pour réfléchir aux éventuelles réformes à engager. Puissent les chrétiens s'ouvrir davantage au monde sans querelles de clochers. L'heure est grave mais pas fatale. L'espérance chrétienne est une force intérieure qui nous permet d'avancer sans cesse.
Bruno LEROY.
16:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |