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Ce bar dans lequel tu bois ton désespoir. (23/06/2015)

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Dans ce bar trop sombre les souvenirs te pèsent 
Tu bois des alcools qui soudain te soulèvent
Et te voici mort à la vie ivre de tes remords
Te voilà bourré pour ne plus sentir ton corps.

Il te fait mal à en crever à en pleurer aussi
Depuis que ses pas se sont enfuis dans la nuit
Elle est partie avec un autre que toi
Et tu ne le supportes pas !

Mon ami mon frère laisse un peu tes verres
Qu’ils soient d’alcool pur ou de froides bières
Ne laisse pas la mort entrer dans ton âme
Il existe encore d’autres tendres femmes

Elles verront en toi l’homme ferme et sincère
Qu’autrefois tu étais avant de brûler ton enfer
Un seul mot me vient à l’esprit, espérance
Comme un cri pour faire reculer la souffrance.

Tu es le premier à dire que la vie n’a pas de sens
Es-tu capable d’en donner un à la tienne
En dehors de tes silences de cuites et d’insuffisance
Redonne une Espérance à ton existence

Tu ne dois plus vivre dans le superficiel
Des sentiments qui n’accablent que le ciel
Cultive ta profondeur d’être et d’aimer
Et tu trouveras un soleil embrasé

Les autres manquent de repères tu revendiques
Avec cet air austère qui semble parler de toi
De ce vide existentiel des hommes sans foi
En fait ces misères sont celles que tu fabriques.

Mais toutes les tristesses ne sont pas toi, pas nous
Elles sont les émanations d’un être qui baisse les bras
Et ne veut plus voir vraiment ce que la Lumière envoie
Désespères petit frère les autres sourient de ta cécité.

Le monde est plus abordable que dans les journaux
La presse se plaît en conscience à te rendre instable
Angoissé, déprimé, écœuré, pourri et même bourreau
Tu n’es rien de tout cela les journalistes sont du sable

Il faut que tu reprennes ta putain de vie en main
Les prophètes de malheur en feront des miettes
Et comme un oiseau perdu dans l’immensité du matin
Tu t’affoleras dans le vide sidéral face à une joie muette.

Il est temps que tu retrouves le Bonheur qui t’attend
Au fond de ton cœur tout simplement.
Je t’aiderai si tu veux à marcher vers son regard
Ainsi tes journées n’auront plus l’aspect du désespoir.

 

Bruno LEROY.

11:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |