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Lorsque nous étions enfants. (30/10/2015)

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Le vent chante dans tes arbres,

Les cordes sont des feuilles,

Qui s’effeuillent dans tes baisers,

C’est la mélodie de l’amour.

 

Celle que nous voulions jouer,

Lorsque nous étions enfants,

Puis en grandissant les intérêts,

Sont venus tuer nos élans.

 

A quoi sert de vivre sans tendresse,

La question se pose-t-elle adulte,

Quand l’argent inonde nos illusions,

Donne le faux frisson d’exister ? !

 

Non certains ne semblent plus habités,

Par un silence profond qui les fait danser,

Aux pas d’une absolue liberté,

D’une subtilité de humer la vie en son corps.

 

Que faut-il faire au creux de cet enfer,

Il faut retrouver l’âme perdue dans l’éternité,

Le cœur enfoui dans les marées trop matures,

L’enfance échevelée qui sourit au présent.

 

Et de tes yeux tu verras les oiseaux,

Danser dans la lumière de l’éther,

Pur sera ton regard d’une enfance retrouvée,

Les vagues viendront se reposer sur les rochers.

 

Les forêts parleront au soleil,

Des nuits où tout s’émerveille,

Même les murmures des ruisseaux,

Écouterons ta parole intérieure.

 

Tu seras le sage qui sait les secrets,

De notre mère nature qui souvent pleure,

De nos comportements trop intolérants et durs,

Alors, tu te lèveras pour sauver son dernier souffle.

 

Tu sauras le mystère des êtres et de l’amour,

Tu écriras sur les sables mouvants tes rêves d’enfant,

Car tu ne craindras pas que les tempêtes les efface,

Ils sont écrits en toi comme une préface du Bonheur.

Demain plus jamais ne te fera peur !

 

Bruno LEROY.

 

19:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |