LES ASPECTS DU LIBÉRALISME. (18/02/2005)
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs, rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus que ce que les statistiques en font. La des truction de la planète fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales anonymes.
Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui produisons par notre labeur toute la richesse, nous n’avons droit qu’à des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d’entre nous, alors qu’il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation de choses, de besoins inutiles que l’on se crée, que l’on nous crée, et que l’on paye de toute notre vie par le travail et l’allégeance au système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à l’homme. La nourriture, l’abri, les soins. Nous pouvons nous organiser autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l’exploitation, de la guerre, de l’anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne sommes qu’un infiniment petit souffle de vie. L’heure est venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu’ils jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une société alternative dont l'homme ne serait plus un loup pour autrui. Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit toute idée de Vie. Et vous, êtes-vous prêts à assumer un projet d'existence dont vous ne seriez plus les pions sur le grand échiquier de la pensée libérale castratrice ?
Bruno LEROY.
Éducateur de Rue.
19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Je suis barricadé dans l'étau germe de mon coeur,
et je ressens la solitude stressante esclave d'une tombe,
en côtoyant cette garce insensible, qu'on appelle
LA PEUR
contre l'indifférence irresponsable et éternelle du nombre.
Nous évoluons presque tous, comme des forteresses,
perchées sur notre orgueil ou nos déconvenues.
Ceux,
qui laissent un étroit passage ! Ceux là,
Croient côtoyer la faiblesse ! Alors,
Qu'ils ne dévêtissent qu'une parcelle innocente de leur image,
Il n'y a, rien d'impudique à mettre son âme émue , nue.
Pourquoi rester volontairement emmuré ???
Alors qu'une,
Jonction cérébrale suffit à s'extérioriser!
Hélas, nous devenons victimes de notre propre défense.
À peine dehors, flot séditieux, on souhaite déjà rentrer,
on craint de se laisser incruster par des liens,
sur ce qu'on possède de plus inviolable;nos pensées!!
On craint de quitter la peur brûlante, pour la démence.
Ah!
Ce n'est pas si aisé de se libérer!
Nous fabriquons autour de nos bouches infidèles.
Nos meilleurs gardiens!! Ah!
Ce n'est pas si évident de savoir communiquer!!
Je prends un grand plaisir à laisser vagabondé quelques mots choisis
Ici !!!
Oui c’est avec plaisir que je passe écrire un petit mot
Ou une poésie, pour être en harmonie.
J’aime les belles phrases et qui ne sont peut être pas mon miroir.
Mais je connais cette misère, le manque d’amis où d’amour au sens propre.
Mark
Un mot pour les jeunes
PUTAIN DE DROGUE
De trop fortes échappatoires consommer
Annihilent toute volonté.
On échafaude des projets
Qui peu après la fumée
Seront bien désuets.
Rien ne se conclura sur la journée,
Le psychique et le physique embuées
Par le fait d’être défoncé.
Quand a l’apport d’imagination !
Ce ne sont que diversifiant déraisons.
Les membres vont s’alourdir
L’esprit voudra dormir
Planant entre un faux sommeil
Et au moindre bruit le réveil,
Inutilement les heures vont passer
À part glander, Rien n’aura été concrétisé.
L’envie de refumer s’en vient répétitivement
Lorsque les effets vont décroissants.
La fatigue et le farniente vont accroître
Une fois ingurgité le goudron noirâtre.
Se promettant de diminuer
Toujours plus on va consommer.
Tout comme l’abus deviendra habitude,
L’effet deviendra lassitude.
On aura beau chercher toujours plus forte friandise.
On fini cloîtré dans un monde artificiel,
RIEN n’est plus pareil,
Tel un relégué voué au banc.
La tiédeur des amitiés, ces faux semblants,
N’apporte qu’un bien éphémère réconfort.
PARLER sera même un effort.
On se morfond dans un paradis in sensoriel,
Où l’être devient superficiel.
Tout et tous deviennent dérisoire
C’est toujours les mêmes déboires.
Ce n’est plus une échappatoire à la réalité
Mais bien aux enfers basculer.
N’omettons la faim artificielle
Qui fait enfler tel une trop cuite vermicelle.
Camarade drogué! Alcool ou fumette, il faut un peu s’échapper de la réalité
MAIS a trop exagérer tu n’as rien à y gagner…..
Mark
Écrit par : Mark | 10/03/2005