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Où puises-tu cette joie au fond de toi ? (22/05/2018)

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La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux. Souvent, trop souvent les détails insignifiants des jours passants nous rongent les sangs. Nous attachons trop d’importance aux petites et malingres blessures que nous occultons les plus fondamentales.

Pour devenir un combattant pour une existence joviale, il ne faut pas ignorer les faits, les souffrances, les maladies et les guerres mais, les affronter avec énergie.

Trop de personnes que je rencontre au cours de mes déplacements semblent ne pas s’aimer, voire même se détester. En culpabilisant sans cesse sur un passé dépassé. Comment voulez-vous aimer la Vie dans ces conditions ?

Il faut retrouver la quintessence de la respiration de l’âme. Je veux dire qu’il nous faut reconquérir l’Essentiel qui nous constitue. Laisser tomber le superficiel pour ne point sombre dans la médiocrité. Cette médiocrité qui nous fait juger les événements avec pessimisme et légèreté. Nous ne pouvons approcher le Bonheur si nous n’en savons pas même le visage.

Il s’agit d’un long cheminement personnel et spirituel. Pour être Heureux sur Terre, il faut savourer les petites joies qui se présentent. Et pratiquer cet exercice chaque jour, permet de reprendre contact avec la réalité, sa propre réalité. Vous allez me dire mais, alors la crise, le chômage, les guerres ? Quel rapport avec mon allégresse si je vis dans un bourbier labyrinthique. Et indicible, souvent.

Je vous répondrais respectueusement que vous me faites penser à un noyé qui se débat dans les marécages espérant ne pas s’enfoncer et pourtant, il finit par s’étouffer et mourir dans les abysses.

La joie est une grâce offerte pour sourire de nos misères. Les résignés n’ont jamais fait avancer le monde ou ne serait-ce qu’une once des mentalités inertes. La jovialité est l’expression d’un esprit libre. Voilà, pourquoi dans les évangiles, Jésus nous somme de demeurer dans la Joie. Celle de l’Esprit de Liberté. Celle qui permet d’affronter les difficultés avec les yeux ouverts sur leur importance. Tout le monde peut devenir libre intérieurement.

Contemplez profondément la beauté d’un paysage en vous imprégnant du moindre élément que cela éveille en vous.

Et vous verrez progressivement votre regard changera comme une chrysalide devenant papillon. Vous n’appréhenderez plus l’existence comme vous le faisiez autrefois. Vous éprouverez une certaine liberté face aux informations qui vous parviennent.

Vous relativiserez votre responsabilité. Que pouvez-vous faire contre les guerres ?  De quelle façon agirez-vous ? Que pouvez-vous faire pour endiguer le chômage ? Quel combat décidez-vous de mener ou non ? Et la corruption des hommes politiques ? Et l’écologie que pensez-vous faire ? L’hospitalisation de votre voisin ? La mort de votre prochain ? Avez-vous réellement des moyens d’actions ?

Si non, vous êtes l’être Humain le plus malheureux...

Si oui, vous êtes l’Homme le plus heureux...

En effet, toutes formes d’actes pour changer la face des choses est source de bonheur.

L’inaction mène à la victimisation. Et au pire à la dépression, voire au suicide.

Changez ce que vous estimez pouvoir transformer et ne vous évertuez pas à vouloir modifier l’impossible. Cela est une position qui fait souffrir tout en se donnant bonne conscience, puisque nous ne pouvons rien faire. C’est souvent la posture des lâches. L’Homme heureux verra avec limpidité ce qu’il faudra mener de front tout en s’écriant :

Dieu que la Vie est Belle !

 

Bruno LEROY.

19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |