LA PATIENCE COURAGEUSE. (04/05/2006)
La patience courageuse est bien plus que l'endurance. La vie d'un croyant est entre les mains de Dieu comme l'arc entre les mains de l'archer. Dieu vise un but que le croyant ne peut pas du tout voir, et Dieu tend la corde toujours davantage, et le croyant dit à plusieurs reprises : "Je ne puis pas en supporter davantage." Dieu n'y fait pas attention, il continue de tendre la corde, et quand le but est à portée, il tire. Fiez-vous à Dieu par la patience de la foi.
La foi n'est pas une simple émotion, c'est une confiance ferme et vigoureuse en l'Amour divin. Vous ne voyez pas Dieu, vous ne pouvez pas comprendre ce qu'Il fait, mais par la foi vous le saisissez quand même. Le naufrage de la foi résulte d'un déséquilibre. Il nous faut sonder notre pensée sur celle vérité éternelle : Dieu est amour. La foi, c'est l'effort héroïque par lequel on se jette entre les bras de Dieu.
Dieu, pour nous sauver, a risqué son Fils unique, tout ce qu'il avait de plus précieux. Il nous demande en retour de tout risquer pour suivre Jésus. Il y a encore en nous des points sur lesquels Dieu ne règne pas. La vie de Jésus était tout entière consacrée à son Père, il doit en être de même pour la nôtre. "Te connaître, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé, c'est l'éternelle vie." La vie éternelle, c'est proprement une vie qui peut tout affronter sans hésiter jamais. Dès qu'on l'a compris, la vie devient une merveilleuse aventure. Dieu fait notre éducation pour que nous puissions avoir accès à ce bonheur merveilleux.
Bruno LEROY.
12:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
J'ai toujours pensée que le christ était un éducateur fantastique. Il m'a fait sortir de la galère et du poison que j'injectais dans mes veines.
vos écrits me permette de réfléchir même si je ne laisse jamais de notes. là je fai le pas. Merci pour tout et nous vous attendons pour votre prochaine conférence au canada.
@+
Écrit par : Françoise | 04/05/2006
au risque de la foi, au risque de l'amour, qu'on est parfois précautionneux! trouver la joie en se brûlant les mains, le coeur au feu des autres... ce n'est pas facile, et moi, je m'épuise dans un éternel recommencement... Mais les signes sont là, les guides existent...merci de me montrer un chemin.
Écrit par : kintana | 06/05/2006
Chère Kintana,
Nous sommes tous des chercheurs ( ses ) blessés. Nous accrochons nos rêves à des certitudes pour ne point les voir saigner.
Nous sommes en chemin permanent vers plus d'humanité. Ce combat mené peut souvent lasser l'individu qui le conduit. Je préfère des âmes qui pleurent ( ou rient ) que mortes par indifférence.
Votre Blog montre bien cette conscience vive que vous avez d'autrui, voire de l'humanité tout entière.
Vous êtes vivante de cette foi de brûler les idoles imposées par notre société. Je suis admiratif de personnes comme vous, qui vivez dans le feu et les flammes de l'existence en vous interrogeant.
Vous avez cette grâce de ne pas demeurer une cendre éteinte au milieu d'un monde qui bouge.
Vous seule trouverez les réponses aux questions qui vous taraudent. N'acceptez que vos propres réponses et expériences. Les autres n'ont pas à vous dicter votre façon de voir et d'appréhender la Vie.
Un jour viendra où vos interrogations deviendront affirmations.
Laissez le temps forger en vous cette certitude d'être unique parmi les uniques.
Vous êtes sur le bon chemin et ne trébuchez pas. D'autres ne se posent plus de questions, ils sont morts.
Vous êtes dans une métamorphose qui fera de vous le plus magnifique papillon.
Je sens que vous êtes grande entièrement. Ne laissez pas cette grandeur aux jugements.
Vivez, respirez, questionnez la vie comme vous le faites.
Et vous découvrirez progressivement qu'il existe une route vous menant vers la Lumière, celle de la félicité.
Vous êtes si près de vous-même...
Je vous remercie de votre intervention qui est plus qu'enrichissante puisque vous aidez les gens qui vous liront à progresser au lieu de régresser. Merci !
Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 06/05/2006