QUAND MARCEAU MIME LA MORT. (24/09/2007)
Ce double, ce sera Bip. Hommage au personnage de Pip imaginé par Charles Dickens dans Les Grandes espérances, Bip naît tout habillé en 1947, sur la scène du théâtre de poche : visage fardé de blanc aux lèvres noires, haut de forme piqué d’une marguerite, pantalon clair et caraco fermé sur un polo rayé, tel sera la panoplie de Marcel Marceau, nom de résistance que s’est choisi ce jeune juif dont le père fut déporté à Auschwitz. Et commence pour le chasseur d’invisibles papillons, le grimpeur d’escaliers imaginaires, un voyage ininterrompu à travers le monde qui l’acclame bien plus que son propre pays.Si les Japonais l’ont élevé au rang de « trésor vivant », les Français, eux, l’admirent mais un peu comme un objet de musée et sans vérita-ble enthousiasme. Son art lui paraît un peu vieillot, un peu figé. Quant à sa descendance, elle est en principe assurée depuis la création de son école de mi-modrame, en 1978. Mais pour le moment, personne n’est vraiment apparu pour prendre la suite de l’héritier du Pierrot lunaire.
13:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |