10/06/2016
LA POÉSIE DANS LE REGARD.
C'est la poésie que l'on aime chez les êtres et que l'on cherche chez eux: quelque chose de léger, de lumineux, que l'on a besoin de regarder, de sentir, de respirer, quelque chose qui apaise, qui harmonise, qui inspire. Mais combien de gens, qui n'ont pas encore compris cela, vivent sans jamais se préoccuper de l'impression pénible qu'ils produisent sur les autres. Ils sont là, désagréables, bougons, les lèvres serrées, les sourcils froncés, le regard soupçonneux, et même s'ils essaient d'améliorer leur apparence extérieure par toutes sortes de trucs, leur vie intérieure prosaïque, ordinaire, ne cesse de transparaître.
Alors, désormais, cessez d'abandonner la poésie aux poètes qui l'écrivent. C'est la vie que vous menez qui doit être poétique. Eh oui, l'art nouveau, c'est d'apprendre à créer et à répandre la poésie autour de soi, à être chaleureux, expressif, lumineux, vivant !
14:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/04/2015
Dans l'intimité de mon journal.
11:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/03/2015
LE DÉMON EXISTE-IL VRAIMENT ?
Le démon, le satanisme et autres phénomènes du même genre sont aujourd'hui très actuels et inquiètent fortement notre société. Notre monde technologique et industrialisé est imprégné d'occultisme, de spiritisme et pullule de magiciens, de sorciers, de diseurs d'horoscopes, de vendeurs d'envoûtements, d'amulettes, ainsi que de véritables sectes sataniques. Chassé par la porte, le diable est revenu par la fenêtre. En d'autres termes, chassé par la foi, il est revenu par la superstition.
L'épisode des tentations de Jésus dans le désert, que nous lisons le premier dimanche de carême, nous aide à faire un peu la lumière sur ce thème. Tout d'abord, le démon existe-t-il ? C'est-à-dire, le mot démon renvoie-t-il vraiment à une entité personnelle, dotée d'intelligence et de volonté, ou s'agit-il simplement d'un symbole, d'une manière d'indiquer la somme du mal moral du monde, l'inconscient collectif, l'aliénation collective, etc. ? De nombreuses personnes, parmi les intellectuels, ne croient pas au démon au premier sens du terme. Mais il faut noter de grands écrivains et penseurs, comme Goethe, Dostoïevsky, ont pris très au sérieux l'existence de satan. Baudelaire, qui n'était certes pas un saint, a dit que « la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas ».
La preuve principale de l'existence du démon dans les Évangiles n'est pas l'un des nombreux épisodes de libération de personnes possédées, car les croyances antiques sur l'origine de certaines maladies peuvent avoir influencé l'interprétation de ces faits. La preuve, c'est Jésus qui est tenté dans le désert par le démon. La preuve, ce sont aussi les nombreux saints qui ont lutté dans la vie contre le prince des ténèbres. Ils ne sont pas des « Don Quichotte » qui ont lutté contre des moulins à vent. C'était au contraire des hommes très concrets, avec une psychologie très saine.
Si tant de personnes trouvent absurde de croire au démon c'est parce qu'elles se basent sur les livres, parce qu'elles passent leur vie dans les bibliothèques ou à leur bureau, alors que ce ne sont pas les livres qui intéressent le démon mais les personnes, et surtout, précisément, les saints. Que peut savoir sur satan celui qui n'a jamais été confronté à la réalité de satan mais seulement à son idée, c'est-à-dire aux traditions culturelles, religieuses, ethnologiques sur satan ? Celui-ci traite en général ce sujet avec beaucoup d'assurance et de supériorité, en considérant tout comme de « l'obscurantisme médiéval ». Mais ceci est une fausse sécurité. C'est comme celui qui se vanterait de ne pas avoir peur des lions, en donnant comme preuve le fait qu'il a vu beaucoup de peintures et de photographies de lions, et n'a jamais eu peur. D'autre part, il est tout à fait normal et cohérent que celui qui ne croit pas en Dieu ne croit pas au diable. Il serait même tragique qu'une personne qui ne croit pas en Dieu croit au diable !
Cependant, la chose la plus importante que la foi chrétienne a à nous dire n'est pas que le démon existe, mais que le Christ a vaincu le démon. Le Christ et le démon ne sont pas pour les chrétiens deux princes égaux et contraires, comme dans certaines religions dualistes. Jésus est l'unique Seigneur ; satan n'est qu'une créature « qui a mal tourné ». Si un pouvoir sur les hommes lui est accordé, c'est pour que les hommes aient la possibilité de choisir librement un camp et aussi pour « qu'ils ne s'enorgueillissent pas » (cf. 2 Co 12, 7), en se croyant autosuffisants et en croyant ne pas avoir besoin de rédempteur. « Le vieux satan est fou - dit le refrain d'un negro spiritual. Il a tiré un coup de feu pour détruire mon âme, mais il a mal visé et a détruit mon péché ».
Avec le Christ nous n'avons rien à craindre. Rien ni personne ne peut nous faire de mal, si nous ne le voulons pas. Depuis la venue du Christ, satan est comme un chien attaché : il peut aboyer de toutes ses forces et tirer tant qu'il veut sur sa laisse, mais si nous ne nous approchons pas de lui, il ne peut pas mordre. Au désert, Jésus s'est libéré de satan pour nous libérer de satan ! C'est la bonne nouvelle avec laquelle nous entamons notre marche de carême vers Pâques.
Bruno LEROY.
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CITATIONS SUR LA PRIÈRE.
Jean-Marie Vianney, curé d'Ars | Dans cette union intense qu'est la prière, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble. Jean-Marie Vianney, curé d'Ars |
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Anonyme | Un regard vers Dieu fait passer sur la grisaille du quotidien comme un reflet de bonheur éternel. |
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Charles de Foucauld | Le merci doit tenir une très grande place dans nos prières, car la bonté de Dieu précède tous nos actes. Charles de Foucauld |
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Abbé Pierre | Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien. Abbé Pierre |
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Cardinal Carlo-Maria Martini | C'est un chant intérieur qui vibre dans la prière, dans l'amour, dans le service; on peut chanter intérieurement à tout moment. Telle est l'âme biblique. Cardinal Carlo-Maria Martini |
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Mère Teresa | Plus nous recevons dans le silence de la prière, plus nous donnerons dans la vie active. Mère Teresa |
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Anonyme | Comment savoir quel mot tu dis, si je ne tiens pas mon coeur ouvert ? |
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Mère Teresa | Nous avons besoin de prier! Sans la force de la prière, notre vie est insupportable. Mère Teresa |
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Isaac de Ninive | Considère la prière comme la clef de l'Ecriture Sainte. Isaac de Ninive |
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Stanislas-Xavier Touchet | Les deux ailes de nos âmes, qu'aucun coup de vent ne casse, sont l'amour et la foi. Stanislas-Xavier Touchet |
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Saint Augustin | Notre coeur est inquiet jusqu'à ce qu'il trouve en Dieu le repos. Saint Augustin |
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Maître Eckart, dominicain et philosophe allemand | Dieu est le Dieu du présent. Tel il te trouve, tel il te prend et t'accueille, non ce que tu as été, mais ce que tu es maintenant. Maître Eckart, dominicain et philosophe allemand |
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Evagre le Pontique, disciple d'Origène | Car c'est lorsque tu seras parvenu, dans ta prière, au-dessus de toute autre joie, qu'enfin en vérité, tu auras trouvé le vrai sens de la prière. Evagre le Pontique, disciple d'Origène |
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Jean-François Six, historien, phylosophe et écrivain | Prier, c'est créer l'avenir. Jean-François Six, historien, phylosophe et écrivain |
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Léon Bloy, écrivain français | Nous demandons à Dieu ce qu'il nous plaît. Il nous donne ce qu'il nous faut. Léon Bloy, écrivain français |
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Paramhansa Yogananda, mystique indien | Dieu est amour. Le plan de la création repose sur l'amour. Paramhansa Yogananda, mystique indien |
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François Varillon, jésuite | Ce n'est pas parce qu'il est parfait que Dieu aime ; mais c'est parce qu'il aime qu'il est parfait. François Varillon, jésuite |
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Saint Bernard | Dieu est paisible et rend tout paisible ; fixer son regard sur lui, qui est repos, rend l’âme paisible. Saint Bernard |
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Saint Augustin | Tout désir qui appelle Dieu en nous est déjà une prière. Saint Augustin |
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Frère Roger de Taizé | Rien n'est plus responsable que de prier. Frère Roger de Taizé |
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H. Brunel | La prière est un accueil, un silence, une amitié qui se passe de mots. H. Brunel |
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Frère Roger de Taizé | A long terme, de la contemplation surgit un bonheur, et ce bonheur est source de notre lutte pour et avec la famille humaine. Il est courage, il est énergie pour prendre des risques, il est surtout abondance d'allégresse. Frère Roger de Taizé |
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Yves Raguin, jésuite | Quand Jésus se retirait pour prier, ce n'était pas pour autre chose que de se "retourner" vers son Père, et vivre en homme sa relation à la source de son être. Yves Raguin, jésuite |
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Lamartine | Je ne puis comprendre la terre sans le ciel, l'amour sans la prière et le temps sans l'éternité. Lamartine |
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Angelus Silesius, poète allemand | L'oiseau repose dans l'air, la pierre est sur la terre, le poisson vit dans l'eau, mon esprit est dans la main de Dieu. Angelus Silesius, poète allemand |
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Elisabeth Lesueur | Penser est beau, prier est mieux, aimer est tout. Elisabeth Lesueur |
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Pierre Reverdy, poète français | La prière apaise l'angoisse comme le soleil dissipe le brouillard. Pierre Reverdy, poète français |
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Victor Hugo | La prière est la soeur tremblante de l'amour : la prière est la porte et l'amour est la clé. Victor Hugo |
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Père Théodose Florentini | La prière, relation personnelle avec Dieu, est aussi nécessaire à l'homme que la respiration. Elle est, pour lui, ce que la terre est pour la plante, l'arbre pour la branche. Père Théodose Florentini |
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Gandhi | Prier n'est pas demander, c'est une aspiration de l'âme, c'est une admission quotidienne de notre faiblesse Gandhi |
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Reginald E.O. White | La prière est la clé de toutes les chaînes emprisonnant l'âme. Reginald E.O. White |
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Bernanos | On ne prie jamais seul. La prière, étrange rêve, singulier opium qui loin de replier l'individu sur lui-même, de l'isoler de ses semblables le fait solidaire de tous, dans l'esprit de l'universelle charité. Bernanos |
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Clément d'Alexandrie, philosophe | La prière est un entretien intime avec Dieu, et Dieu prête constamment l'oreille à cette voix intérieure. Clément d'Alexandrie, philosophe |
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Charles de Foucauld | Prier, c'est penser à Dieu en l'aimant. Charles de Foucauld |
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André Sève, prêtre assomptionniste | Prier, c’est reprendre conscience de l’union et vivre un moment d’amour avec l’Amour qui est en nous. André Sève, prêtre assomptionniste |
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Silouane l'Athonite, moine russe, père spirituel | L’Esprit de Dieu nous apprend à prier partout, même au désert, pour tous les hommes, pour le monde entier. Silouane l'Athonite, moine russe, père spirituel |
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Louis Schweitzer, pasteur baptiste | Prier sans cesse, c'est vivre devant Dieu tous les temps de ma vie. Louis Schweitzer, pasteur baptiste |
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Raymond Bouchex, archevêque d'Avignon | Prier, c'est d'abord donner du temps à Dieu. Raymond Bouchex, archevêque d'Avignon |
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Pierre Reverdy, poète français | Il vient un moment où l'on sent que les Hommes ne peuvent rien pour vous ni vous pour eux, c'est alors que l'on comprend mieux les mystérieuses ressources de la prière. Pierre Reverdy, poète français |
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Saint Silouane l'Ahonite, moine orthodoxe, ermite et père spirituel | Je ne désire rien d'autre que de prier pour les autres comme je le fais pour moi-même. Saint Silouane l'Ahonite, moine orthodoxe, ermite et père spirituel |
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Saint Jean Chrysostome | Considère quel bonheur t'est accordé : voilà que tu peux converser avec Dieu par tes prières, dialoguer avec le Christ, souhaiter ce que tu veux, demander ce que tu désires. Saint Jean Chrysostome |
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Sa Majesté la reine Victoria | Quand la force te manquera, quand tu ne pourras faire davantage, prie : Dieu fera le reste. Sa Majesté la reine Victoria |
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Soeur Emmanuelle | Les gens disent : "Vous êtes formidable, vous aimez tout le monde." Mais ce n'est pas moi qui suis formidable, je bois à une source qui l'est, çà oui ! Et cette source, j'y bois par la prière. Soeur Emmanuelle |
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Martin Luther | Prier, ce n’est pas chercher à vaincre la résistance de Dieu, c’est saisir Sa bonne volonté. Martin Luther |
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Charles B. Hodge Jr |
Dieu n'est jamais à plus d'une prière de distance de vous. Charles B. Hodge Jr |
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Denis Huerre, moine bénédictin |
Prier, c’est entrer dans la prière que Dieu fait continuellement en moi. Prier, c'est respirer Dieu Denis Huerre, moine bénédictin |
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Jean-Marie Vianney, saint curé d'Ars |
La prière est à notre âme ce que la pluie est à la terre. Jean-Marie Vianney, saint curé d'Ars |
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Gandhi | La prière, c'est la clé du matin et le verrou du soir. Gandhi |
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Thérèse de Lisieux | Quelle est donc grande la puissance de la prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant accès auprès du Roi et pouvant obtenir tout ce qu'elle demande. Thérèse de Lisieux |
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Charles Singer | Dieu fait vivre celui qui vient à lui. Il n’est pas nécessaire d’être pur, d’être digne, d’être brillant. Il suffit de se lever, d’aller vers lui et de dire: « Me voici ! J’ai faim ». Charles Singer |
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Madeleine Delbrël, assistante sociale, missionnaire et écrivain |
Parle à Dieu au lieu de te parler ; pour prier, tu auras au moins ce temps-là Madeleine Delbrël, assistante sociale, missionnaire et écrivain |
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André Sève, prêtre et journaliste | La prière ne change pas toujours une situation, mais elle peut changer notre regard sur cette situation André Sève, prêtre et journaliste |
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Mère Teresa de Calcutta | Beaucoup de gens perdent goût à la vie et au travail, ils se sentent mécontents et vides, simplement parce qu'ils ont délaissé la prière. Mère Teresa de Calcutta |
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Un moine du mont Athos |
Quand tu es en présence de quelqu'un, tu ne penses pas à lui, tu es avec lui. De même dans la prière, tu es avec Dieu, tu respires avec Lui. Un moine du mont Athos |
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Rabindranath Tagore, poête indien, prix Nobel de littérature (1916) |
Je ne veux pas prier d'être protégé des dangers, mais de pouvoir les affronter. Rabindranath Tagore, poête indien, prix Nobel de littérature (1916) |
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Graham Greene, écrivain anglais | N'importe quelle prière vaut mieux que l'absence de prière. C'est une façon de reconnaître la puissance de Dieu, et c'est à mon avis une façon de le louer. Graham Greene, écrivain anglais |
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Sainte Thérèse de Lisieux | Il faut toujours prier comme si l'action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante. Sainte Thérèse de Lisieux |
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Père Albert-Marie Besnard, dominicain |
La prière est un geste par lequel nous faisons venir à la lumière le noeud caché où nous sommes noués à Dieu Père Albert-Marie Besnard, dominicain |
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Gerhard Hamm, évangéliste russe, prisonnier des camps de Sibérie |
La prière donne de la force et ouvre les portes. Si elle n'ouvre pas les portes des cellules de prison, elle ouvre les coeurs de ceux qui s'y trouvent. Quelle arme puissante ! Gerhard Hamm, évangéliste russe, prisonnier des camps de Sibérie |
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Saint Jean Chrysostome |
Comme l'âme donne la vie au corps, ainsi la prière maintient l'âme en vie. De même que le corps ne peut vivre sans l'âme, ainsi sans la prière l'âme est morte... Saint Jean Chrysostome |
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Charles de Foucauld |
La meilleure prière est celle où il y a le plus d'amour. La prière est d'autant meilleure qu'elle est plus amoureuse. Charles de Foucauld |
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Gandhi |
Il vaut mieux mettre son coeur dans la prière sans trouver de paroles que trouver des mots sans y mettre son coeur. Gandhi |
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Juan Donoso Cortès, auteur et diplomate espagnol |
Ceux qui prient font plus pour le monde que ceux qui combattent, et si le monde va de mal en pis, c'est qu'il y a plus de combats que de prières ! Juan Donoso Cortès, auteur et diplomate espagnol |
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Paul VI |
Redevenons un peu contemplatifs et admirateurs du monde créé et tirons de cette première écoute la mise en train de la poésie de la prière. Paul VI |
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Le curé d'Ars. | Dieu n'a pas besoin de nous : s'Il nous commande de prier c'est qu'Il veut notre bonheur, et que notre bonheur ne peut se trouver que là. Le curé d'Ars. |
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Bruno Leroy, éducateur-écrivain |
L'esprit ne vieillit jamais quand le sens de l'émerveillement emplit chaque jour de notre Vie. Bruno Leroy, éducateur-écrivain |
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Mère Teresa. |
La prière vous ouvre le coeur, jusqu'à ce qu'il soit capable de contenir Dieu lui-même. Mère Teresa. |
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Guy GILBERT, prêtre des loubards. |
La prière, c'est une présence d'amour ! C'est l'émerveillement en moi de pouvoir dire que "Dieu est amour" (...). Par la prière, tu te dégages de toi-même, tu relativises des tas de choses et tu retrouves le sens des priorités. Guy GILBERT, prêtre des loubards. |
11:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2015
Allons sur les chemins de la Liberté en prenant la main du Christ.
Le Royaume ne reste pas seulement une espérance inouïe ; il se concrétise déjà dans la pratique de Jésus. En effet, ses miracles et ses guérisons font plus que démontrer sa divinité : ils manifestent que son annonce libératrice s'enracine déjà dans l'histoire au milieu des opprimés, interlocuteurs privilégiés de sa prédication et premiers bénéficiaires de sa pratique. Le Royaume est un don de Dieu offert gratuitement à tous. Mais on y rentre par un processus de conversion, et celle qu'exige Jésus ne signifie pas seulement un changement de convictions ( de théorie ), mais surtout une modification d'attitudes ( de pratique ) dans les relations personnelles, sociales et religieuses qu'entretiennent les hommes.
La liberté exercée par Jésus vis-à-vis de la Loi et des coutumes de son temps, ses exigences radicales concernant le changement de comportement dans la ligne des Béatitudes finirent par provoquer un conflit grave qui engageait les différentes instances du pouvoir d'alors. Jésus a connu la diffamation et le dénigrement, la persécution et les menaces de mort. Son arrestation, ses souffrances sous la torture, sa condamnation en justice ne se comprennent que comme conséquences de sa pratique et de sa vie. Dans un monde qui refuse d'adhérer à ses propositions et de s'engager sur le chemin de la conversion, l'unique alternative laissée à Jésus, pour rester fidèle à son Père et à son propre message, était d'accepter le martyre. Si la croix exprime bel et bien le rejet humain, elle signifie également l'acceptation sacrificielle de Jésus.
La résurrection dévoile le sens absolu du message du Royaume, de la vie et de la mort de Jésus. Elle est le triomphe définitif de la Vie et de l'Espérance en un Royaume réconcilié où la paix universelle est fruit de la justice divine et de l'intégration en Dieu de toutes choses. La résurrection se présente, dès lors,comme la libération en plénitude de tous les obstacles qui s'opposent à la souveraineté de Dieu et à la pleine réalisation de tous les dynamismes de Vie et de gloire placés par Lui dans la création et l'être humain. La résurrection donne en particulier son sens à la mort de l'innocent, de celui qui est rejeté parce qu'il proclame une justice plus grande ( celle de Dieu ), de tous ceux qui, à l'image de Jésus, succombent pour une cause digne et sont anonymement éliminés. Ce n'est pas un César à l'apogée de son pouvoir qui est ressuscité, mais un crucifié au corps disloqué sur le Calvaire. Ceux qui ont souffert une mort injuste pour le bien participent à sa résurrection.
Se mettre à la suite de Jésus implique que l'on adopte sa cause, que l'on soit disposé à souffrir les persécutions qui en découlent et à partager courageusement son sort, dans l'Espérance de recevoir en héritage la pleine libération apportée par sa résurrection.
Ce projet Universel de Dieu nous aide à comprendre le lien qui unit la création et la rédemption, le temps et l'éternité. Le Royaume de Dieu représente plus que les libérations historiques, toujours limitées et ouvertes à des perfectionnements ultérieurs, mais il est anticipé, concrétisé temporellement en elles, il y prépare sa pleine réalisation dans l'irruption du ciel nouveau et de la terre nouvelle.
Nous ne serons des imitateurs de Jésus et de véritables chrétiens que dans la mesure où nous serons solidaires avec les pauvres et où nous vivrons l'évangile de la libération. Au sein des luttes syndicales, dans la lutte des droits de l'homme et d'autres formes d'engagement, la même question doit revenir toujours : quelle est la collaboration du christianisme aux pratiques et aux motivations de la libération des opprimés ?.
L'engagement pour la libération des millions d'opprimés de notre monde rend à l'évangile une crédibilité qu'il possédait à ses débuts, et aux grands moments de sainteté et de prophétie. Le Dieu de Tendresse des humiliés et le Jésus-Christ libérateur des opprimés sont annoncés avec un nouveau visage et une image nouvelle aux hommes d'aujourd'hui. Le salut éternel qui nous est offert passe par des libérations historiques, celles qui restaurent la dignité des enfants de Dieu et rendent crédible l'impérissable utopie du Royaume de liberté, de justice, d'amour et de paix, du Royaume de Dieu au milieu des hommes.
Bruno LEROY.
11:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/11/2014
L'ÉDUCATEUR HOMME DE TERRAIN.
Actuellement, trop d’éducateurs s’investissent d’un pouvoir vis à vis des plus meurtris, notamment les Jeunes. La notion de Respect semble avoir disparue pour donner place au forcing social. Ce ne sont nullement les éducateurs qui sont responsables de cette situation,les états poussent à donner des résultats tangibles.
Cependant, ce qui est à regretter est que la profession d’éducateur de Rue tend à disparaître. Les travailleurs sociaux ont peurs des violences dans certains quartiers. Or, c’est dans le vécu de ces jeunes que, se trouvent les solutions.
Le social est en panne faute de réels combattants. Et les Jeunes se retrouvent livrés à eux-mêmes se sachant délaissés. La plupart des violences commises par les ados sont les résultantes de nos démissions d’adultes.Les éducateurs sont devenus technocrates et c’est dangereux pour l’avenir de ces Jeunes.
L’exclusion n’est pas que conjoncturelle, elle est structurelle. Notre continent est une machine à fabriquer l’exclusion. Saurons-nous œuvrer à la construction d’une Europe et d’un monde de solidarité des citoyens ?
Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d’un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l’autre , l’absurdité et l’irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c’est être hors du réel, un exclu qui n’a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas. Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c’est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d’ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C’est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c’est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.
Si accompagner une personne en difficulté est de l’ordre d’une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n’est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille. Accepter de parier sur des rêves et d’avancer de pari en pari, d’aventure en aventure, d’épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d’expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N’est-ce-pas de l’ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d’intelligence, il autorise l’autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l’appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l’espace des possibles.
Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N’oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d’adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l’être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d’autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n’est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir qu’on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.
Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu’avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d’histoires constitutives, l’être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S’il a besoin " d’histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d’un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l’oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l’exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l’exclusion n’est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l’exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l’épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c’est mon regard d’éducateur de rue qui aime voir grandir l’adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.
Bruno LEROY.
12:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CHRONIQUES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, social | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/10/2014
CONSTRUIRE NOTRE CROISSANCE SPIRITUELLE.
Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être.
Nous vivons dans une société qui nous fait marcher au rythme de l’éclair. Éblouis que nous sommes par nos performances ou envahis de remords par notre passivité, ce sont ces violences sournoises qui régissent notre existence. Notre spiritualité s’en trouve atrophiée ou reléguée au second plan.
En fait, nous sommes les pâles reflets dans notre vie spirituelle, des attentes de ce monde. Et nous voilà, toujours en retard d’un voyage intérieur. C’est ce que nous pensons, malheureusement, souvent. La vie spirituelle avec Dieu-Amour est d’un autre ordre, heureusement. Une longue et solide paix intérieure vient nous habiter, lorsque nous suivons les enseignements d’Amour de Christ. Le temps est son Royaume et Il se laisse approcher dans ce silence habité que nous entretenons dans la prière.
Nous puisons notre Force à la source essentielle de Son regard. Notre existence spirituelle se construit, peu à peu, malgré les tempêtes qui nous submergent. Le dialogue constant avec Dieu est nécessaire à cette lente et sereine construction de notre être. Lorsqu’un jeune me demande, je crois en Dieu mais je ne prie pas. Je lui réponds, aimes-tu tes parents ou un membre de ta famille ou simplement un ami. Il me rétorque, souvent, j’aime telle personne, et moi de lui dire, donc tu ne lui parles jamais !
Il me regarde interloqué et je lui dis, tu m’affirmes aimer Dieu et tu ne lui parles jamais, non plus. Dis Lui, simplement que tu l’aimes et qu’il remplit ta vie. Voyez-vous, nous sommes tous sur le même bateau, nous affirmons haut et fort que nous aimons Christ et ne Lui réservons pas même quelques temps de silence profond pour être en communion avec Lui.
Cette croissance spirituelle ne viendra que dans un silence d’Amour entretenu. Ensuite, nous serons plus forts, plus fermes pour assumer les adversités de l’existence. Que Dieu nous apprenne, chaque jour à retrouver cette qualité de silence qui habite nos cœurs et enflamme de joie notre Vie. C’est ce que nous pouvons nous souhaiter, en tant que chrétiens qui veulent vivre constamment dans les bras d’Amour de Christ.
Laissons les autres courir, nous les rattraperons par notre croissance spirituelle qui nous rendra indéfectiblement confiants envers tout événement qui nous parvient, puisque nous vivrons main dans la main avec Christ !
Bruno LEROY.
11:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/09/2014
GUY GILBERT OU LA COMMUNION DES SAINTS.
Je m’aperçois avec beaucoup d’intensité que nous sommes tributaires du passé. Non point un temps mort qui ravive la nostalgie mais, des instants essentiels qui ont construits notre personnalité.
Les chrétiens, quelle que soit leur obédience, possèdent dans leur cœur un Témoin de Dieu ayant marqué l’histoire. Pourquoi ? La réponse doit être précise et tranchante car, il ne s’agit nullement de substituer notre Amour pour Christ en faveur d’un humain vivant le souffle de l’Esprit. Non, il s’agit d’un être référent, transmetteur d’une vision spirituelle.
Notre monde basé sur le matérialisme le plus insidieux et l’individualisme le plus méprisant ; nous fait presque systématiquement entrer en sympathie avec des êtres qui partagent nos valeurs et le sens de notre Vie. Combien de chrétiens ( nes ) noirs subissant des discriminations humiliantes ne se réfèrent à Martin Luther King afin, de puiser dans ses prises de positions, les justes réactions face aux insultes.
Nos sociétés perdent progressivement cette saveur spirituelle exigeante issue de la Bible.
Chacun semble s’accommoder d’une spiritualité selon son inspiration propre. C’est alors, que Dieu n’est plus le grand Libérateur de notre humanité mais, le juge suprême. Ces comportements interdissent toutes recherches spirituelles et peuvent mener à des pathologies graves, telles la schizophrénie ou la paranoïa.
Cet essaim de Témoins qui nous ont précédés doivent nous parler dans leur façon sans concessions de vivre l’Évangile.
Force est de constater qu’il existe très peu de Témoins chrétiens dans l’univers éducatif de l’envergure de Guy Gilbert. Il est pour les éducateurs chrétiens celui qui voit les yeux du Christ dans le regard d’un loubard.
Un loubard est un jeune délinquant ayant perdu ses repères sociaux faute d’avoir rencontré sur son chemin des adultes forts de leurs convictions en l’amour de la Vie. Guy Gilbert n’est pas un prêtre atypique comme nous aimons le dire souvent. Il est un Homme de Dieu ayant pris en considération le phénomène d’inculturation. Il ressemble de par son look aux loubards dont il s’occupe. Signe pour lui de montrer son Amour envers ce peuple meurtri. C’est pour cette raison que je le surnomme souvent : le loubard de Dieu.
Il va jusqu’au bout d’un jeune dans les pires dérives sans jamais baisser les bras. Il écoute leurs désirs profonds et, c’est dans cette attitude de respect que naquit d’une ruine la Bergerie de Faucon faite entièrement par la volonté, les mains de ces jeunes qui ne pensaient qu’à détruire. Notre Loubard de Dieu fait confiance en la Providence pour déceler la part de cristal qui scintille en chaque adolescent.
Mais, n’ai-je point écrit suffisamment d’articles sur ce chrétien affirmé sans devoir narrer de nouveau son histoire. Dieu nous envoie des Témoins de Son Amour, tels des anges pour nous guider et Guy Gilbert en fait partie.
Chacun possède sa personnalité et il n’est point question de devenir un clone de Guy. Ce serait négliger le messager prioritaire qui n’est autre que Christ ayant donné son sang pour nous. Il s’agit de rejoindre une certaine sensibilité des approches que nos témoins ont de l’existence en général et de Dieu en particulier. Pour moi, depuis des années, je regarde vivre le Loubard de Dieu et l’écoute nous interpeller. Puissiez-vous rencontrer un ange de Dieu vous indiquant où se trouve la Lumière pour faire de vous des chrétiens Heureux. Mais, seule la prière nous donnera cette joie immense de vivre selon les desseins de Christ.
Si tous les chrétiens pouvaient se donner la main, notre monde aurait un visage plus Humain. Il s’agit simplement d’une amitié spirituelle, comme le disait Paul, dans une atmosphère plus propice aux antipathies, aux racismes, aux exclusions, aux discriminations, aux rejets de l’Autre. Ce que nous appelons théologiquement, la Communion des Saints, cette fusion des âmes dans un Unique Corps.
Bruno LEROY.
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23/07/2014
BÂTIR SON COUPLE SUR LE ROC.
12:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/06/2014
UNE FORCE VENUE DU FOND DE L'ÂME.
19:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |