La Vie de saint Josémaria Escriva. (30/11/2007)
Barbastro est une petite cité de la province de Huesca, en Espagne. Josémaria Escriva y est né, le 9 janvier 1902, à vingt-deux heures, dans une maison de la Grand-rue qui avait deux balcons donnant sur la Place du Marché. Le bébé est baptisé quatre jours après, à la cathédrale. Comme tous les enfants, Josémaria est gai, espiègle et drôle. Mais, soudain, à deux ans, il a des poussées de fièvre épouvantables. Le médecin de Barbastro fait tout son possible pour en venir à bout mais il doit avouer à ses parents : - Il ne passera pas la nuit. Il revient le lendemain matin : - À quelle heure l’enfant est-il mort ? demande-t-il. - Non seulement il n’est pas mort, docteur – lui dit don José, le papa de Josémaria – mais il est tout à fait guéri. Avec doña Dolorès, son épouse, ils ont tous les deux promis à Dieu que si l’enfant guérissait ils iraient prier aux pieds de la Sainte Vierge de Torreciudad, dans une chapelle engouffrée les montagnes voisines. Après cette guérison, ils vont donc remercier la Sainte Vierge. Ils passent par des chemins étroits et au bord d’imposants ravins, mais ils tiennent cette promesse. Don José, à pied, tient les rennes d’un cheval sur lequel Doña Dolorès porte l’enfant dans ses bras. Josémaria a une grande sœur. Elle s’appelle Carmen et a deux ans de plus que lui. Doña Dolorès, leur maman, est une très bonne maîtresse de maison et don José a une affaire de tissus et de chocolats. Avant sa Première Communion, Josémaria se confesse à un prêtre que lui présente sa maman. Et c’est un religieux des écoles pieds qui le prépare à recevoir Jésus pour la première fois et qui lui apprend une prière dont il se souviendra toute sa vie. La voici : « Je voudrais Seigneur, te recevoir avec la pureté, l’humilité et la dévotion avec lesquelles ta très Sainte Mère te reçut, avec l’esprit et la ferveur des saints. » C’est un grand jour de bonheur pour lui. Peu de temps après Josémaria, a trois petites sœurs très rapprochées : Chon, en 1905, Lolita, en 1907 et Rosario en 1909. Malheureusement, sa sœur Rosario meurt à neuf mois. Puis c’est Lolita et peu de temps après, Chon. Josémaria n’a que 11 ans. Il en est bouleversé, tellement qu’il dit à sa maman : - L’an prochain c’est mon tour. - Mon fils, lui dit sa maman, la Sainte Vierge a voulu que tu restes en ce monde pour quelque chose de grand car tu étais alors plus mort que vif. Elle lui rappelle ainsi que la Sainte Vierge l’a guéri d’une maladie lorsqu’il était tout petit. « Ne te fais pas de souci, insiste-t-elle, car je t’ai offert à la Sainte Vierge et Elle va veiller sur toi. » À l’époque, l’affaire de son papa tourne mal et ils doivent déménager à Logroño, où don José a trouvé un nouveau travail. Josémaria a juste 15 ans, lorsque, par une journée d’hiver, il quitte sa maison très tôt. La neige tapisse les rues et il remarque des traces de pas : celles d’un frère carmélite qui marche pieds nus. Il offre ainsi un sacrifice au Seigneur pour imiter Jésus qui avait porté une Croix pour nous. Touché, Josémaria se dit : Si d’autres offrent tant de sacrifices pleins d’amour pour Dieu, moi, serais-je donc capable d’en faire autant ? À partir de ce jour-là, il commence à aller tous les jours à la Messe, il se confesse plus fréquemment. Il sent que Dieu lui demande quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. Aussi, décide-t-il de devenir prêtre : afin d’être plus libre pour servir le Seigneur et les autres. - Papa, je veux être prêtre, dit Josémaria à son père. Don José en a les larmes aux yeux : il aurait aimé que son fils soit architecte ou avocat. C’est la première fois que Josémaria le voit pleurer. Il pleure de joie, parce que le papa de Josémaria est un bon chrétien, mais aussi de chagrin parce qu’un prêtre doit être quelqu’un de très sacrifié. Pour se préparer à être prêtre, Josémaria fait deux ans d’études au séminaire de Logroño. Puis il part à Saragosse. Peu de temps après, son papa meurt à Logroño. Le cœur broyé, il assiste à son enterrement, il entoure sa famille et leur promet de toujours les aider. Le 28 mars 1925, il est ordonné prêtre en l’église Saint-Charles, à Saragosse. Il dit sa première messe pour l’âme de son papa, en la chapelle de la Sainte Vierge du Pilier. Quelque temps après, il déménage à Madrid où il passe de longs moments à s’occuper des malades, des catéchèses des petits garçons et des petites filles des bidonvilles de Madrid. Début octobre 1928, Josémaria veut consacrer quelques jours à Dieu, pour s’occuper seulement de lui, sans être distrait ailleurs. Pour ce faire, il se retire dans la maison des Pères de Saint-Vincent de Paul, au cœur de Madrid, près de la basilique de la Médaille Miraculeuse. Josémaria est en prière et demande à Dieu de l’aider à être un bon prêtre et à faire sa volonté. Alors, le 2 octobre 1928, quand il est tout seul en train de relire des notes qu’il a prises depuis des années dans ses moments de prière, Dieu lui fait voir l’Opus Dei : il lui demande, en fait, de rappeler à tous les chrétiens qu’ils doivent être saints quelle que soit leur profession. Il n’y a pas que les prêtres qui doivent aller au Ciel, mais aussi les médecins, les sportifs, les maîtres, les mamans au foyer, les étudiants, les agriculteurs, les couturières, les astronautes, etc… Beaucoup de gens ont oublié que Dieu les attend au Ciel et sur la terre. Le fondateur de l’Opus Dei se met alors à prier de plus belle et à offrir beaucoup de sacrifices… et à chercher des personnes qui puissent le comprendre et recevoir la vocation à l’Opus Dei : des gens qui l’aident à passer à beaucoup d’autres gens le message que Dieu lui a communiqué. Isidore Zorzano est l’un des premiers à suivre Josémaria. Ils étaient amis d’enfance à Logroño. Isidore est devenu ingénieur et Josémaria prêtre. Après des années sans se voir, Isidore cherche Josémaria parce qu’il sent que le Seigneur lui demande quelque chose et croit que son ami d’enfance peut lui dire ce qu’il en pense. Ils se retrouvent, par hasard, au détour d’une rue. Ils discutent de tout cela et Isidore devient un membre de l’Œuvre, nom que l’on donne aussi à l’Opus Dei. Josémaria demande aussi des prières et des sacrifices aux malades qu’il visite. Maria Ignacia Escobar en fait partie : une jeune femme tuberculeuse, gravement atteinte à l’hôpital du Roi. La tuberculose est une maladie qui fait beaucoup souffrir mais Maria Ignacia ne se plaint jamais. Elle demande aussi l’admission à l’Opus Dei et vit saintement jusqu’à sa mort. |
Source : http://www.fr.josemariaescriva.info/
21:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |