Le refus du repas des noces. (09/10/2008)
©F&L-D.Lefèvre |
|
Dieu invite tous les hommes à un festin et celui-ci est messianique, c'est-à-dire qu’il concerne la plénitude des temps, « l’union » de tous les hommes avec leur Créateur et leur Sauveur. Grâce aux « noces de l’Agneau », par son sacrifice parfait, le monde est sauvé, pour autant que l’homme accueille ce salut. Les hommes sont invités par leur Seigneur et doivent d’abord reconnaître l’honneur d’une telle invitation, celle d’un « roi qui célèbre les noces de son fils ». Ensuite, le texte montre « la colère du roi » qui sanctionne le refus de ses convives. La parabole dévoile ici le mépris des hommes en contradiction non seulement avec la dignité sans mesure de Dieu, mais également avec leur vocation profonde : être élevé au rang de fils de Dieu par pure grâce, par pure invitation. L’attitude nonchalante – comme s’il entrait au cabaret – de l’invité non revêtu « du vêtement de noce » est, elle aussi, en décalage complet avec le respect dû à Dieu. Si Dieu invite, la moindre des choses est de le reconnaître et de l’accueillir dans son identité propre, celle de Seigneur de l’univers, mais aussi, à l’instar du psalmiste, comme celui qui « nous mène vers les eaux tranquilles et nous fait revivre ».Ce repas des noces nous est proposé chaque jour. À la table eucharistique, Dieu nous invite à manger le vrai pain et la vraie boisson. Demandons-lui la grâce de répondre à son invitation et de le recevoir dignement.
|
|
|
09:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |