La colère de Jésus contre les marchands du temple. (14/03/2009)
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La relation à Dieu ne peut pas se réduire à une dimension sociale, aussi pieuse soit-elle. Si les marchands se trouvent sur l’esplanade du Temple de Jérusalem ou à son entrée, c’est pour faciliter les rites des Juifs à l’égard de leur Seigneur : offrir un sacrifice. La conception de Dieu de Jésus dépasse cette perspective. Il n’est pas possible pour lui de réduire la maison du Père « à une maison de trafic » où l’on achèterait son propre salut par des offrandes. La présence de Dieu ne s’achète pas. Telle est la conversion que Jésus propose à ses concitoyens scandalisés par ses propos : « Détruisez ce Temple et en trois jours, je le relèverai. » Alors qu’il a fallu quarante ans à Hérode le Grand pour bâtir le troisième Temple, la prétention du Christ instaure une nouvelle dimension. Dieu se manifeste en Jésus par son corps, à savoir par sa mort et sa Résurrection. La véritable maison de Dieu se situe dans le Christ ressuscité au milieu de son peuple, l’Église. Corps ressuscité du Christ, corps de l’Église et transfiguration de notre corps par sa grâce sont inséparables : en Jésus Christ, l’homme est le temple de l’Esprit, perspective qui se déploie dans les sacrements célébrés par l’Église. Ne tentons pas d’acheter à bas prix notre salut : c’est impossible. Offrons plutôt notre vie au Seigneur pour que lui-même nous sanctifie en réalisant la promesse de divinisation de tout notre être. Pour cela, prions et demandons au Christ de mieux le connaître.
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11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |