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UN ARTISTE NE MEURT JAMAIS. (31/05/2007)

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Il avait une générosité débordante autant qu'une délicatesse le rendant discret. Ceux qui l'approchaient, le disaient mondain. Et Dieu sait qu'ils se trompaient sur sa personne.
Il était noble d'esprit. Son langage exprimait le respect qu'il éprouvait pour les individus.
Jamais, il n'aurait mis l'ironie dans son regard de tendresse.
Il vivait cette noblesse de l'homme qui cache certaines blessures pour ne point les imposer aux autres.
Il aimait la Vie au point de ne pas la brusquer.
Il adorait le Théâtre et ne comptait point le temps à travailler ses personnages.
Il était comédien d'un cinéma dont la qualité des films demeure notre patrimoine culturel.
Toute son existence fut une attention particulière à ses amis ( es ).
Il redonnait au travail constructif, sa valeur première.
L'âge, la maladie ne pouvaient arrêter cet Homme voué tout entier à son Art.
Il cachât son état physique pour ne point peiner ses proches.
Et pourtant, dans la surprise générale, il s'éteignit sans faire de bruit.
Le silence était sa noblesse d'âme face à l'inéluctable.
Il avait pris de futures rencontres amicales pour des repas ou des émissions.
Sa mort fut une surprise pour ceux et celles qui l'aimaient.
Il avait sans doute oublié ce rendez-vous avec la camarde.
Elle ne l'a pas oublié. Elle est venue le prendre silencieusement, délicatement.
Mais, il établit déjà domicile dans nos mémoires.
Son allure et son Témoignage de vie d'homme digne mérite une splendide histoire.
Celle d'un artiste s'appelant Jean-Claude parti rejoindre le paradis où Molière joue toujours.
Où Mozart lui prépare un requiem aux mélodies chantantes.
Pendant ce temps, ses amis nombreux pleurent son absence.
Et pourtant, il est présent ailleurs hors du temps nous jouant sa dernière pièce.
Il sera meurtri si nous n'applaudissons pas.
Il sera outragé par notre indifférence. Lui que rien ne rendait indifférent.
Alors, rendons Hommage au comédien du firmament.
Et disons lui A...Dieu et merci pour les spectacles qui continueront grâce à vous d'enchanter nos journées.
Nous garderons de vous, le souvenir d'un être droit au service de la culture.
Un artiste ne meurt jamais lorsqu'il nous laisse une telle manne d'émerveillements.
La Vie ne s'est pas éteinte. Vous aviez achevé votre chemin pour le laisser à d'autres dont vous êtes le père spirituel sans le savoir, sans le vouloir.
Non, un artiste de votre envergure ne meurt jamais. Il ne fait que s'absenter pour donner sa place irremplaçable.
Et, vous connaissant, vous la donnez bien volontiers, par respect pour les personnes que vous aimez.
Monsieur Brialy, vous allez nous manquer terriblement car, vous étiez le livre de l'histoire culturelle et artistique de notre pays.
Et les successeurs semblent manquer à notre tragédie.
Tous mes respects, Monsieur Brialy.
Bruno LEROY.

13:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |