CES HABITUDES QUI CONTRÔLENT NOTRE VIE. (17/02/2008)
Nous agissons et pensons avec le réflexe de l’ordinateur. Nos pauvres cerveaux sont embrumés de conditionnements que nous avons bien voulus lui donner. Pourquoi, est-ce indigne d’un spirituel ?
Imaginez, Frères et Soeurs, nos prières comme de simples habitudes. Auraient-elles la saveur d’une rencontre avec Dieu-Amour ?
Imaginez, également nos rencontres personnelles où nous serions à même d’écouter et d’aimer, par pure habitude. Rien ne transpirerait de vraiment Humain dans ces relations robotisées. Et pourtant, regardez autour de vous, la plupart des gens se comportent ainsi. Nous sommes victimes d’une conscience relâchée et qui ne sait plus prendre en considération la profondeur du cœur.
Alors, que faire face à nos mauvaises habitudes, venant de Satan lui-même ? Il nous faut fuir ce diviseur qui détruit notre intériorité et nous réintérioriser. Nous devons reprendre conscience de chaque gestes et les offrir à Christ.
Nous devons retrouver la sève de la prière des profondeurs, celle qui sort des cris de notre âme. Nous devons offrir, chaque jour, nos pensées, nos rêves, nos désirs et tout ce qui fait partie de nous à l’Esprit-Saint. Et Lui demander le discernement nécessaire pour saisir d’où provient cette habitude qui soudain surgit. Il ne saurait nous le refuser.
Bien-sûr, par protection, nous pouvons affirmer ne point avoir d’habitudes. C’est une autre façon de se voiler la face et ainsi de ne plus avancer. Les habitudes sont ancrées en nous depuis notre petite enfance. Au fil du temps, nous nous sommes tellement habituées à elles, que nous ne les voyons plus. Il est bon de retourner au dedans de soi pour tout désinfecter. Avec l’aide de Dieu, évidemment, sinon cela risquerait d’être dangereux et inutile. Je suis le premier à reconnaître mes terribles habitudes qui forment en moi, une sorte de cocon mental.
Prions, Frères et Soeurs pour sortir de nous-mêmes et respirer le vent du large, celui qui désinstalle. Le Vent de l’Esprit qui va où Il veut car, Il est libre. Soyons libres à l’image de Dieu, le monde et les personnes qui nous regardent vivre, n’attendent rien d’autre qu’un témoignage de Liberté.
En tant que chrétiens ( nes ), nous devons indiquer par notre vie d’abord où se trouve cette liberté spirituelle. Sinon, nous restons des personnes non habitées qui périssent dans les moisissures de leurs habitudes. Comme des gens ordinaires qui refusent de rencontrer Christ libérateur.
Brisons nos terrifiantes habitudes et ceux qui nous entourent se demanderont d’où nous vient cette liberté intérieure qui nous fait accueillir l’imprévu. Ils verront l’action de Dieu en nous. N’est-ce pas un magnifique témoignage d’amour que Dieu nous demande là ? Oh ! oui surtout lorsqu’il respire l’oxygène essentiel et vital de la prière.
Bruno LEROY.
15:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Il est parfois trop tard pour comprendre les choses...et c'est peut étre signe d'une renaissance ? certainement.Maintenant , à nousde la trouver.
amitié.david.
Écrit par : david | 18/02/2008
Cher David,
Dans la vie, il faut savoir faire le deuil de ses échecs pour rebondir vers des réussites possibles. L'être Humain ne peut bâtir uniquement son identité sur une maladie ( quelle qu'elle soit ! ) ou sur une structure fusse-t-elle sociale. Il existe sur terre un ensemble considérable de lieux où tu pourras acquérir le plein épanouissement de tes potentialités. Bonne chance sur ces nouveaux terrains vers de signifiantes aventures personnelles au services des autres !
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 19/02/2008
Trop tard ? Dieu merci, il n’est JAMAIS trop tard. À moins d’être mort, évidemment ! (Pour le « signe de la renaissance », tout le monde ne s’appelle pas Lazare… encore que chez lui, il s’agissait plutôt d’une réanimation)
Ah oui, nos prières elles-mêmes deviennent parfois « de simples habitudes »… d’où cette horrible expression « faire sa prière » comme on fait sa demande d’allocations ou sa listes de courses pour le samedi suivant !
Cette « conscience relâchée qui ne sait plus prendre en considération la profondeur du cœur », n’est-elle pas celle qui s’est rendue incapable d’approfondir, faisant du ressenti immédiat l’arbitre exclusif de sa réflexion ? Qui sait si la « maladie » ou la « structure » (se révélant bancale) ne sont d’ailleurs pas les signes visibles de ce travers bien humain ?
« Cet état de fait est indigne d’une personne qui se dit spirituelle. Et pourtant, nous en sommes tous et toutes là. » Oui, mais nous avons à nous efforcer de combattre un tel état de fait : n’est-ce pas ce que Bruno suggère en nous invitant à « fuir le diviseur », « nous réintérioriser » (en évitant l’excès inverse, consistant à choir dans le nombrilisme spirituel !), « prendre conscience » de nos gestes… inconscients, les « offrir effectivement au Christ », etc. Bref : s’extraire de notre « cocon mental », si chaleureux en cette période de frimas hivernaux.
C’est que tant que nous n’avons pas « retrouvé la sève », nous ne sommes pas davantage crédibles à nos yeux qu’à ceux des autres. Belle image que celle de la sève ! Elle est nourricière. Mais comment prétendre nourrir l’autre si nous lui paraissons aussi affamés que lui ? Pour qu’il puisse voir « l’action de Dieu en nous », encore faut-il ne pas la réfréner en nous. « Nos terrifiantes habitudes » ? Elles sont d’autant plus terrifiantes que nous nous complaisons à les maquiller sous des alibis communs, tels que le « tempérament » ou le « caractère ». De ce fait, elles nous figent davantage qu’elles ne concourent à renouer avec une certaine liberté spirituelle.
Allons au large, oui… mais évitons la banquise et ses icebergs qui nous glacent nos (trop) sacrées habitudes. Ça n’a pas beaucoup réussi au Titanic : pourtant, il avait tout les atouts. Ce n’est donc pas nécessairement de ce côté qu’il faille chercher des critères authentiques de « réussite ». D’où la valeur insoupçonnée de ce qui s’apparente à des « échecs » aux yeux des hommes.
De même que si l’on frappe on nous ouvrira, si l’on cherche on trouvera. Il y faut parfois toute une vie : c’est pourquoi il n’est JAMAIS trop tard !
Bien fraternellement,
Michel
Écrit par : Michel de Tiarelov | 19/02/2008