“La tristesse est la scorie de l'égoïsme” (07/04/2008)
Que personne ne lise ni tristesse ni douleur sur ton visage, lorsque tu répands de par le monde le parfum de ton sacrifice: les enfants de Dieu doivent toujours être des semeurs de paix et de joie. (Sillon, 59)
Et pourquoi les enfants de Dieu seraient-ils tristes ? La tristesse est la scorie de l'égoïsme ; si nous voulons vivre pour le Seigneur, la joie ne nous manquera pas, tout conscients que nous soyons de nos erreurs et de nos misères. La joie envahit notre vie de prière, jusqu'à ce que nous n'ayons pas d'autre solution que de nous mettre à chanter : parce que nous aimons et que chanter est le propre des amoureux.
Si nous vivons de la sorte, nous réaliserons une œuvre de paix dans le monde; nous saurons rendre aimable aux autres le service du Seigneur, parce que Dieu aime celui qui donne avec joie'. Le chrétien est un homme parmi d'autres dans la société; mais la joie de celui qui se propose d'accomplir, avec l'aide constante de la grâce, la Volonté du Père débordera de son cœur. Et il ne se sent ni victime, ni diminué, ni limité. Il marche la tête haute, parce qu'il est homme et parce qu'il est fils de Dieu.
Notre foi donne tout leur relief à ces vertus que personne ne devrait oublier de cultiver. Nul ne peut dépasser le chrétien en humanité. C'est pourquoi celui qui suit le Christ est capable — non pas par mérite personnel, mais par grâce du Seigneur — de communiquer à ceux qui l'entourent ce qu'ils pressentent parfois, mais ne parviennent pas à comprendre: à savoir que le bonheur véritable, le service réel du prochain ne passe que par le Cœur de Notre Rédempteur, perfectus Deus, perfectus homo. (Amis de Dieu, n° 92-93)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=13742
07:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
"Nul ne peut dépasser le chrétien en humanité."
Pourtant, Dieu sait qu'il existe des "professionnels" de la tristesse des autres : ceux-là n'ont-ils pas justement la prétention de dépasser le chrétien en humanité ?
Mais les charognards ne se repaissent jamais que de cadavres. Quel cantique chantent donc ces enfants de Dieu qui, eux, marchent tête basse et s'en vont tout tristes, à la manière d'un jeune homme riche... ou de deux pèlerins ? Cela fleure davantage le requiem que la louange !
Si "les enfants de Dieu doivent toujours être des semeurs de paix et de joie", que diable vont-ils faire dans la galère de ceux qui sèment l'inverse ?
“La tristesse est la scorie de l'égoïsme”. L'égoïsme ? Il y a aussi des "professionnels" pour cela : ce sont d'ailleurs les mêmes. Curieuse coïncidence, non ? Il est vrai qu'ils se font volontiers passer pour des apôtres laïcs de la miséricorde : ceci explique cela...
La tristesse ? Elle est D'ABORD le signe d'une trahison intérieure vidant la Résurrection de son sens ; le reste n'est que littérature. Dommage, car qu'y a-t-il à l'intérieur ? La Joie, tout simplement.
Alors, oui : chantons ! Mais au diapason du "Cœur de Notre Rédempteur". Rien à faire : Lui seul chante juste !
Bonne semaine,
Michel
Écrit par : Michel de Tiarelov | 07/04/2008
Merci Cher Michel, de nous parler de la joie chrétienne avec la beauté de votre langage.
Comme je me sens pratiquement toujours en accord avec vos écrits ; je ne vois guère ce que je pourrai rajouter...
Sinon, j'invite les lecteurs de ce Blog à faire comme moi, méditer la splendeur savoureuse de vos commentaires.
Merci beaucoup de toujours prendre la peine de lire et de commenter les textes publiés. Et surtout de vos visites régulières qui réjouissent le coeur et l'esprit !
Bien Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 08/04/2008