APPRENEZ A ÉCOUTER ! (12/04/2008)
Nous vivons à l'ère de la télé-réalité, des informations en continu et de la radio en prise avec le quotidien de la rue. Et même si cela comporte certains avantages, nous avons été conditionnés par les média à adopter certaines attitudes : au lieu d'écouter, on nous pousse à nous exprimer sur tout et sur rien...
Bonne Méditation sur l'écoute des autres qui ne peut se faire grâce à un silence intérieur qui nous relie puissamment à Dieu et à autrui.
Très Fraternellement, Bruno.
11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
"On pourrait dire que Dieu a conçu vos oreilles pour rester ouvertes et votre bouche pour rester fermée parce qu'écouter vous causera très peu souvent des ennuis !"
Très peu souvent... mais de temps en temps quand même. Cela dépend en fait de l'écoutant : s'il est "professionnel" ou non. Le "professionnel" ? C'est le docteur professoral : "Nous avons tous souffert du docteur qui a traité notre mal sans manifester le moindre intérêt, du professeur qui nous a endormis avec ses cours ennuyeux au possible..." et qui cumule LES DEUX par ses "diagnostics" à l'emporte-pièce !
Officiellement "sensible aux pensées et aux sentiments des autres"... et officieusement "commercial intéressé seulement par le montant de sa commission" !
Ses "mauvais auditeurs sont du type impatient" ? Pour lui, c'est "grave". Ils dénigrent sa parole ? « Tout cela est sans intérêt ! Attendez de découvrir ce que je fais de mon "diagnostic" ! » Même "professionnel", "Le bavard propage des racontars sur les autres"... surtout quand il ne les a ni ENTENDUS ni VUS, donc RIEN à dire sur eux.
Parlant d'un "professionnel" de l'écoute, cela fournirait un excellent scénario de vaudeville si cela ne générait pas ensuite de multiples divisions diffusées par ceux-là mêmes qui l'écoutent, lui !
"Si donc vous ne pouvez faire mieux que rester silencieux, alors taisez-vous !" Avec cependant cette réserve : le silence ne doit pas non plus cautionner le mutisme coupable de ceux qui ont parlé à tort et à travers. Ce serait en rester aux paroles assassines : doivent-elles avoir le dernier mot ?
Au fond, nous sommes assez bavards sur nos blogs. (Surtout lorsque nous y intégrons des podcasts audio !...) Fasse le Ciel que nous n'entrions pas dans la catégorie de ceux "qui n'ont rien à dire" !...
Non, vraiment : sur ce dernier podcast, rien à dire...
Bien fraternellement.
P.S. Taper sur son clavier la bouche fermée, est-encore parler ?
Écrit par : Michel de Tiarelov | 12/04/2008
Cher Michel,
"Taper sur son clavier la bouche fermée, est-encore parler ?"
Votre question est intéressante dans le sens où elle interpelle la notion de silence intérieure. La formulation d'une pensée ne viole-t-elle pas le silence absolu ?
En fait, il existe deux étapes :
- Le silence intérieur qui ne parle pas au corps ni à l'âme.
- Les résultats de ce silence qui formulent pensées, réflexions, sentiments...
Une façon de nous savoir vivants. Que nous le voulions ou non, la Vie est toujours l'expression d'un bruit intérieur qui se manifeste vers l'extérieur.
Et souvent cette manne intérieure est génératrice d'oeuvres écrites ou de poésies picturales, musicales ou autres...
Merci beaucoup pour votre intervention pertinente !
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 01/05/2008
En fait, la question posée se voulait plus humoristique que l'amorce d'un questionnement existentiel ! À vrai dire, je ne m'attendais pas à ce que vous rebondissiez là-dessus avec autant de "sérieux". Le monde est décidément plein de surprises... quand on se fait attentif au silence.
Il n'en demeure pas moins que votre intervention n'est pas moins pertinente que la mienne !
Bien fraternellement,
Michel
Écrit par : Michel de Tiarelov | 01/05/2008