LES DEVOIRS NOUVEAUX DES CHÔMEURS. (07/08/2008)
Les demandeurs d’emploi doivent dorénavant s’engager à ne pas refuser plus de 2 offres d’emploi correspondant à "l’offre raisonnable" qu’ils auront définie avec le service public de l’emploi dans leur projet professionnel personnalisé.
Cette "offre raisonnable" prend en compte les emplois précédents des demandeurs d’emploi, la durée de chômage et le lieu de résidence. Le salaire de l’emploi proposé doit être au moins équivalent à 95 % du salaire antérieur après 3 mois de chômage, à 85 % du salaire antérieur après 6 mois de chômage et au moins égal à l’allocation perçue après 1 an de chômage. Après 6 mois de chômage, l’offre raisonnable doit également se situer au maximum à 30 kilomètres du lieu de résidence ou à 1 heure au plus de transport en commun. La loi précise par ailleurs les motifs de radiation de la liste des demandeurs d’emploi (non justification de démarches en vue de retrouver un emploi, de créer ou de reprendre une entreprise, refus à 2 reprises d’une "offre raisonnable" d’emploi, refus de suivre une action de formation ou d’aide à la recherche d’emploi, refus de répondre à une convocation...).
La loi relative aux droits et aux devoirs des demandeurs d’emploi a été publiée au Journal officiel du samedi 2 août 2008.
Sont-ce des devoirs ou des contraintes venues d'un Pouvoir extérieur ?
C'est une simple question que je pose sur la table de nos consciences afin d'approfondir personnellement cette information concrète, en profondeur.
Chaque individu puisera selon sa propre histoire, les réponses adéquates. Selon vous, avons-nous suffisamment d'objectivité pour trouver les formules satisfaisantes pour le bien commun ?
Bruno LEROY.
18:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Je résumerais cette méthode à la formule suivante :
travailler pareil pour gagner moins.
C'est du "bourrage". Ce n'est pas une vraie solution. La solution, c'est de mettre en place des mesures d'incitations à l'embauche très fortes (par exemple : supprimer les charges pour un ou deux nouvaux emploi sdans chaque entreprise).
Mais bon, c'est comme ça. Les français ont ce qu'ils ont voulu. On n'y peut rien.
Espérons simplement que de nouvelles solidarités se mettront en place pour ceux qui ne peuvent pas suivre ce rythme infernal.
Espérons aussi que les conseillers ANPE seront suffisamment humains pour ne pas abuser...
RV
Écrit par : RV | 07/08/2008
Cher RV,
Je suis absolument d'accord avec votre vision des choses, notamment sur l'incitation à l'embauche. Mais, il faudrait également que notre État redonne un sens authentique au travail. Car je suis certain, vous en conviendrez, vu sous cet angle, il existe une notion puissante d'obligation et de pénibilité. Ce qui n'encourage guère les demandeurs d'emploi à rechercher un travail. Il faudrait redonner une pédagogie motivante et éclairante sur le fait que travailler doit épanouir un individu et non l'abrutir. Et mettre tout en oeuvre pour que cela soit.
C'est une des raisons principales pour lesquelles les Jeunes rejettent les emplois proposés car, ils n'y trouvent guère de symbolisations épanouissantes pour leur Vie.
Redonner le sens du travail manuel par exemple qui est dénigré depuis tant d'années et dont nous avons oubliés la noblesse première.
Enfin, tant de réformes en profondeur seraient nécessaires...
Je connais personnellement des Conseillers ANPE qui sont très humains. Hélas, ils sont peu nombreux car trop enfermés dans les carcans Administratifs.
Mais, il faut espérer que le relationnel soit àu premier plan des préoccupations et motivations.
Je vous remercie pour votre intervention enrichissante et vous souhaite un excellent week-end !
Bien Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 09/08/2008