Vivre en se serrant plus ou moins la ceinture" (17/07/2009)
« J’ai fait des études de Droit à l’université Complutense de Madrid, mais je passais le plus clair de mon temps à la bibliothèque de l’université autonome où travaillait mon amie ».
Il a épousé cette jeune fille et ils se sont installés à Madrid. Ils ont cinq enfants, dont l’aîné aura bientôt 8 ans. Il a un scooter coréen 125 cm3 pour circuler en ville. Il est agent administratif dans le service public. Elle est avocate d’affaires, spécialisée en bourse. « Ceci dit, elle a de meilleurs revenus que moi, elle travaille plus que moi, s’occupe de la maison, des finances familiales, elle est remarquable. Moi, je fais ce que je peux. Je fais très souvent la cuisine, je me débrouille pas mal, voire même très bien. C’est l’avis de mes enfants surtout lorsque je leur fait des hot-dogs au ketchup ou des pâtes, au ketchup aussi, bien entendu ».
Ils sont préoccupés par la crise, bien sûr, ils doivent faire face à un prêt immobilier jusqu’en 2040, comme de bien entendu et il va de soi que « lorsqu’on est habitué à vivre avec la ceinture plus ou moins serrée, à passer le gros de ses vacances à Madrid, à savoir profiter de tous les jeux à faire dans un bac à sable, on ne regrette ni l’abondance ni les parcs à thème. Je pense que pour être heureux il suffit peu de chose, il suffit de rendre les autres heureux ».
Lorsque nous lui avons demandé quel était son premier souci, il n’a pas d’emblée évoqué le CAC 40. Il nous a tout de suite parlé de l’éducation de ses enfants. « Arantxa et moi sommes investis dans un bon nombre d’activités concernant l’éducation et l’orientation familiale, en tant qu’intervenants ou comme étudiants, dans les établissements que fréquentent nos enfants, et nous privilégions le temps que nous passons avec eux, pour bien les connaître, pour leur donner le bon exemple, pour répondre à leurs questions. À leur âge, les discours ne leur font ni chaud ni froid ».
« Éduquer les enfants dans la liberté est réellement passionnant : on ne peut pas prendre leur place à l’heure de leurs choix, ils doivent apprendre à gérer leur liberté, à réussir, à se tromper. Et comment apprend-on à un gosse à fréquenter ceux qui ne pensent pas comme lui ? Comment arriver à ce qu’il ait un esprit chrétien de service aux autres ? C’est un véritable challenge et tout cela nous prend plus la tête que le CAC 40, quoique… ».
http://www.opusdei.fr/art.php?p=34575
18:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Tiens tiens ! J'ignorais que vous écriviez un blog ! Et bien fourni encore en plus, félicitation, il y a beaucoup de choses fort intéressantes à lire. Merci de les partager avec nous.
Écrit par : Nathalie | 17/07/2009
Oui, Nathalie j'ai ce Blog depuis des années et j'en possède d'autres encore...
Bonne lecture mais je partagerai beaucoup de mes écrits.
Je vous souhaite une merveilleuse soirée dans le coeur de Dieu amour !
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : Bruno LEROY. | 17/07/2009
Connaissez-vous l'opus dei ? que vous citez en lien sur votre article
Écrit par : Nathalie | 17/07/2009
Connaissez-vous l'opus dei, que vous citez en lien sur votre article ? Si vous voulez bien, à propos de lien, je vais rajouter votre blog qu'aime bien dans mes liens amis, d'accord ?
Écrit par : Nathalie | 17/07/2009
Je ne suis pas Membre de l'Opus Dei mais, je connais bien la spiritualité. Vous pouvez mettre mon Blog en lien si vous le désirez !
Merci par avance...
@Bientôt, Fraternellement, Bruno.
Ps : Les commentaires sont modérés.
Écrit par : Bruno LEROY. | 17/07/2009
Ne faut-il pas commencer par éduquer l'enfant à la conscience de lui-même ?...
C'est-à-dire à sa conscience d'être le fils d'un même Père ?
Écrit par : gilles | 18/07/2009
Bien-sûr, il faut prioritairement éduquer l'enfant afin qu'il acquière un bon discernement dans l'existence.
Il prendra ainsi conscience progressivement que,
s'il est enfant de Dieu cela est le fait que Dieu est son Père...
et que nous sommes ainsi tous frères.
Puisque nous avons le même Père aimant.
Je vous remercie, Cher Gilles, pour cette remarque judicieuse et qu'il ne faut jamais oublier, surtout.
Je vous souhaite un excellent week-end dans le coeur de Dieu Amour !
Bien Fraternellement, Bruno.
Écrit par : Bruno LEROY. | 18/07/2009