Octobre : Mois des Anges Gardiens. (15/10/2006)
Octobre est le mois des saints Anges gardiens, esprits bienheureux que Dieu a créés pour sa gloire et son service d'abord, mais aussi pour nous protéger contre les démons, tantôt en éloignant leurs attaques en vertu de la puissance qu'ils ont sur eux, tantôt en répandant dans notre esprit une vive lumière et dans notre cœur l'énergie nécessaire pour découvrir et repousser les ruses infernales des ennemis de notre salut.
Nous devons donc honorer et tendrement aimer les bons Anges, surtout celui que Dieu a commis à notre garde particulière. Ne serait-ce pas nous montrer biens ingrats que de ne pas aimer notre Ange gardien, qui nous témoigne tant d'affection et nous porte un si vif intérêt, qui veille continuellement sur nous et nous préserve de tant de dangers ?
Commentant ce verset du psaume : « Dieu a commandé à ses Anges de prendre soin de vous, pour qu'ils vous gardent dans toutes vos voies... Et ils vous porteront dans leurs mains" saint Bernard adressait à ses religieux ce discours simple mais touchant et bien instructif :
« Dieu a commandé à ses Anges de prendre soin de vous : O condescendance admirable ! ô le grand honneur que nous fait son amour ! Quel est, en effet, Celui qui commande ? à qui, en faveur de qui, et que commande-t-il ? Considérons avec soin et confions religieusement à notre mémoire ce mandat sacré. Qui donc l'a donné, à qui appartiennent les Anges ? des ordres de qui dépendent-ils ? à quelle volonté sont-ils obéissants et fidèles ? C'est à ses Anges que Dieu a ordonné de vous garder, et de vous garder dans toutes vos voies ; et ils n'hésitent pas à vous prendre dans leurs mains, afin que votre pied ne trébuche pas dans la route. C'est donc la majesté souveraine qui a commandé aux Anges, et à ses Anges, eux qui sont si élevés, si souverains, si près de Lui, qui sont les habitants de sa maison et comme les vrais membres de sa famille. Et il les a chargés de vous. Mais qu'êtes-vous donc ? O Seigneur, qu'est-ce que l'homme pour que vous vous souveniez de lui ? et le fils de l'homme pour que vous le comptiez pour quelque chose ? comme si l'homme n'était pas corruption, et le fils de l'homme un ver de terre.
Le psalmiste ajoute : Pour qu'ils vous gardent dans toutes vos voies. Combien cette parole doit produire en vous de respect, vous inspirer de dévotion, vous donner de confiance ! de respect à cause de leur présence, de dévotion à cause de leur bienveillance, de confiance à cause de leur fidélité. Marchez avec précaution comme un homme à qui les Anges sont présents dans toutes ses voies. En quelque lieu écarté ou secret que vous vous trouviez, ayez toujours pour votre Ange un religieux respect. Oseriez-vous bien faire en sa présence ce que vous n'oseriez pas devant moi ? ou douteriez-vous qu'il soit présent parce que vous ne le voyez point ? Mais ils sont là ; ils sont présents ; ils le sont pour vous ; pour vous protéger et pour vous servir.
Et ils vous porteront dans leurs mains. Ils vous garderont dans vos voies ; petit enfant, ils vous conduiront là où le petit enfant peut marcher. Au reste, ils ne permettront pas que vous soyez tenté au-dessus de vos forces ; mais ils vous prendront dans leurs mains pour vous faire franchir les obstacles qui se rencontrent devant vous. Oh ! que celui-là franchit facilement les obstacles, qui est porté dans de telles mains !
Lors donc qu'une grave tentation approche, qu'une affliction vous menace, invoquez votre gardien, votre conducteur, votre aide dans vos besoins et dans l'épreuve. Invoquez-le et dites : « Seigneur, sauvez-nous, nous périssons ! » Ni, il ne dort, ni, il ne sommeille, quoique en certains moments il ne paraisse pas écouter. Il est toujours vigilant, toujours secourable. Et il n'y a de péril pour vous de tomber de ses mains et de vous précipiter, que si vous ignorez, ou si vous oubliez qu'i1 vous soutient. »
Pourrions-nous ne pas rendre amour pour amour à notre bon Ange, et ne pas lui exprimer souvent notre reconnaissance pour les tendres soins qu'il daigne nous prodiguer ?
Nous aimerons et nous honorerons notre saint Ange gardien, si nous respectons sa présence, si noue implorons son assistance et si nous suivons ses inspirations.
Respecter la présence de notre Ange gardien. La majesté des rois de la terre imprime tant de respect qu'en leur seule présence on se tient dans le devoir Or, notre Ange gardien est bien plus noble que le plus grand roi du monde, puisque c'est l'ambassadeur céleste du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs. Avec quel respect ne devons-nous donc pas veiller sur notre conduite, pour éviter tout ce qui pourrait blesser ses regards !
Implorer l'assistance de notre Ange gardien. Nous devons nous recommander souvent à notre bon Ange et implorer son assistance, surtout dans les tentations et dans les occasions dangereuses. Il sera notre soutien et notre appui ; il combattra avec nous et pour nous : il nous fera remporter la victoire sur le démon et nos passions.
Suivre les inspirations de notre Ange gardien. Ecoutons toujours ses avis, entretenons-nous dans les sentiments qu'il aura fait naître dans notre cœur : laissons-nous conduire et diriger par lui, en tout et partout. Nous n'aurons ainsi jamais le malheur de nous laisser égarer par des esprits de ténèbres et d'erreur qui cherchent sans cesse à nous faire abandonner les sentiers de la piété et de la sagesse chrétienne.
P. Angély
Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1898
Nous devons donc honorer et tendrement aimer les bons Anges, surtout celui que Dieu a commis à notre garde particulière. Ne serait-ce pas nous montrer biens ingrats que de ne pas aimer notre Ange gardien, qui nous témoigne tant d'affection et nous porte un si vif intérêt, qui veille continuellement sur nous et nous préserve de tant de dangers ?
Commentant ce verset du psaume : « Dieu a commandé à ses Anges de prendre soin de vous, pour qu'ils vous gardent dans toutes vos voies... Et ils vous porteront dans leurs mains" saint Bernard adressait à ses religieux ce discours simple mais touchant et bien instructif :
« Dieu a commandé à ses Anges de prendre soin de vous : O condescendance admirable ! ô le grand honneur que nous fait son amour ! Quel est, en effet, Celui qui commande ? à qui, en faveur de qui, et que commande-t-il ? Considérons avec soin et confions religieusement à notre mémoire ce mandat sacré. Qui donc l'a donné, à qui appartiennent les Anges ? des ordres de qui dépendent-ils ? à quelle volonté sont-ils obéissants et fidèles ? C'est à ses Anges que Dieu a ordonné de vous garder, et de vous garder dans toutes vos voies ; et ils n'hésitent pas à vous prendre dans leurs mains, afin que votre pied ne trébuche pas dans la route. C'est donc la majesté souveraine qui a commandé aux Anges, et à ses Anges, eux qui sont si élevés, si souverains, si près de Lui, qui sont les habitants de sa maison et comme les vrais membres de sa famille. Et il les a chargés de vous. Mais qu'êtes-vous donc ? O Seigneur, qu'est-ce que l'homme pour que vous vous souveniez de lui ? et le fils de l'homme pour que vous le comptiez pour quelque chose ? comme si l'homme n'était pas corruption, et le fils de l'homme un ver de terre.
Le psalmiste ajoute : Pour qu'ils vous gardent dans toutes vos voies. Combien cette parole doit produire en vous de respect, vous inspirer de dévotion, vous donner de confiance ! de respect à cause de leur présence, de dévotion à cause de leur bienveillance, de confiance à cause de leur fidélité. Marchez avec précaution comme un homme à qui les Anges sont présents dans toutes ses voies. En quelque lieu écarté ou secret que vous vous trouviez, ayez toujours pour votre Ange un religieux respect. Oseriez-vous bien faire en sa présence ce que vous n'oseriez pas devant moi ? ou douteriez-vous qu'il soit présent parce que vous ne le voyez point ? Mais ils sont là ; ils sont présents ; ils le sont pour vous ; pour vous protéger et pour vous servir.
Et ils vous porteront dans leurs mains. Ils vous garderont dans vos voies ; petit enfant, ils vous conduiront là où le petit enfant peut marcher. Au reste, ils ne permettront pas que vous soyez tenté au-dessus de vos forces ; mais ils vous prendront dans leurs mains pour vous faire franchir les obstacles qui se rencontrent devant vous. Oh ! que celui-là franchit facilement les obstacles, qui est porté dans de telles mains !
Lors donc qu'une grave tentation approche, qu'une affliction vous menace, invoquez votre gardien, votre conducteur, votre aide dans vos besoins et dans l'épreuve. Invoquez-le et dites : « Seigneur, sauvez-nous, nous périssons ! » Ni, il ne dort, ni, il ne sommeille, quoique en certains moments il ne paraisse pas écouter. Il est toujours vigilant, toujours secourable. Et il n'y a de péril pour vous de tomber de ses mains et de vous précipiter, que si vous ignorez, ou si vous oubliez qu'i1 vous soutient. »
Pourrions-nous ne pas rendre amour pour amour à notre bon Ange, et ne pas lui exprimer souvent notre reconnaissance pour les tendres soins qu'il daigne nous prodiguer ?
Nous aimerons et nous honorerons notre saint Ange gardien, si nous respectons sa présence, si noue implorons son assistance et si nous suivons ses inspirations.
Respecter la présence de notre Ange gardien. La majesté des rois de la terre imprime tant de respect qu'en leur seule présence on se tient dans le devoir Or, notre Ange gardien est bien plus noble que le plus grand roi du monde, puisque c'est l'ambassadeur céleste du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs. Avec quel respect ne devons-nous donc pas veiller sur notre conduite, pour éviter tout ce qui pourrait blesser ses regards !
Implorer l'assistance de notre Ange gardien. Nous devons nous recommander souvent à notre bon Ange et implorer son assistance, surtout dans les tentations et dans les occasions dangereuses. Il sera notre soutien et notre appui ; il combattra avec nous et pour nous : il nous fera remporter la victoire sur le démon et nos passions.
Suivre les inspirations de notre Ange gardien. Ecoutons toujours ses avis, entretenons-nous dans les sentiments qu'il aura fait naître dans notre cœur : laissons-nous conduire et diriger par lui, en tout et partout. Nous n'aurons ainsi jamais le malheur de nous laisser égarer par des esprits de ténèbres et d'erreur qui cherchent sans cesse à nous faire abandonner les sentiers de la piété et de la sagesse chrétienne.
P. Angély
Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1898
Fête des saints Anges gardiens
Il nous est doux, chaque année, de voir arriver la fête des saints Anges gardiens, car elle nous donne une occasion toute particulière de dire un mot sur la dignité, les fonctions, le crédit de nos bons Anges, sur les services qu'ils nous rendent et sur nos devoirs envers eux.
C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle.
Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver !
Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre sa majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur ! Comme saint Jérôme a raison de s'écrier : « Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? »
« Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers. »
« Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. »
Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur.
La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.
Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ? Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour.
Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché.
Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges.
Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles. Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations. Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi. »
Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ; 2° une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ; 3° enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796).
Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Anges de la terre, rivalisons avec les Anges du ciel de zèle et d'amour pour la gloire de Dieu. Alors, quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité.
P. Angély
Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1899
C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle.
Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver !
Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre sa majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur ! Comme saint Jérôme a raison de s'écrier : « Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? »
« Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers. »
« Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. »
Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur.
La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.
Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ? Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour.
Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché.
Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges.
Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles. Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations. Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi. »
Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ; 2° une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ; 3° enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796).
Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Anges de la terre, rivalisons avec les Anges du ciel de zèle et d'amour pour la gloire de Dieu. Alors, quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité.
P. Angély
Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1899
09:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Simple rédacteur d'un site de Paroisse, je découvre votre site, que je trouve passionnant!
Je découvre le mois des Anges gardiens.
Je vous remercie.
Je reviendrai.
Écrit par : Stanislas | 15/10/2006
Simple rédacteur d'un site de Paroisse, je découvre votre site, que je trouve passionnant!
Je découvre le mois des Anges gardiens.
Je vous remercie.
Je reviendrai.
Écrit par : Stanislas | 15/10/2006
Cher Stanislas,
Je vous remercie pour vos bons mots encourageants.
J'ai tenté de me rendre sur votre site et je n'y parviens pas...
Cela doit être dû à un problème technique. je patienterai donc et vous promets de le visiter au plus tôt.
Je vous remercie pour votre passage sur ce modeste Blog et vous assure de toutes mes prières !
Que Dieu vous bénisse abondamment !!!
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 16/10/2006