SOYONS LE FEU DE DIEU SUR TERRE. (28/03/2009)
Comment supporter tant d'ignominies sociales ? L'hécatombe que le monde subit aujourd'hui ne cessera que par l'avènement de l'amour. L' Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu'aimer ? Nous l'avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s'agit de porter aide en cas de grave nécessité.
L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise.
Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.
L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours.
On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.
Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.
BRUNO LEROY.
10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Qu'en pense l'evêque d'Orléans ?
Écrit par : Philippe | 28/03/2009
Cher Philippe,
Certains évêques, surtout ces derniers temps, ne méritent même pas ce titre.
Les négationnistes de tous bords ou ceux qui prétendent que les préservatifs ne protègent pas du Sida sont, pour moi, des salauds sans nom.
Ce sont des analphabètes de l'Histoire et de l'Humanité.
J'ai une Foi mature qui me permet de discerner les Témoins de valeur des ordures. Je combattrai toujours leurs positions car, je suis d'abord du côté des plus pauvres de la rue.
C'est sûr, il existe dans l'Eglise triomphante des tas de gens chouettes et des salauds. Ces derniers, je les emmerde ouvertement et ne me gêne pas de le dire lorsque j'en rencontre un...!
Ils exercent un abus de pouvoir spirituel et ça je ne l'admettrai jamais !
Je vis ma Foi au coeur des Banlieues sans prosélitysme. Uniquement par mon témoignage de Vie.
Leur discours est loin, très loin, trop loin des réalités. Nous avons le devoir de les interpeller. Et s'ils restent sur leurs positions de les ignorer. Moi, je leur pisse dessus en tant qu'évêque et non en tant qu'Homme. Je conseille à tous chrétiens d'en faire autant et de laisser tomber cette extrême droite chrétienne.
Il y aurait beaucoup à rajouter...Hélas, le temps me manque. Je vous remercie de votre intervention pertinente et vous souhaite un excellent week-end.
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 28/03/2009
"Il faut bien reconnaître que nous n’avons guère de recul : enfermés dans les limites de l’espace et du temps, le nez écrasé sur l’immédiateté des faits qui se bousculent, nous avons du mal à en discerner les causes, et nous sommes incapables de pressentir où ils nous conduisent."
[ http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/archive/2009/04/14/quels-evenements.html ]
Alors, sortons nos mouchoirs afin de les moucher, ces nez parfois si écrabouillés : nous n'en respirerons que plus à l'aise !
Ah, Bruno ! Je crains flairer comme un amalgame un peu rapide entre l'évêque de Recife, et celui... d'Orléans. Ce qui conduit à des coups de gueule toujours aussi virulents, mais quelque peu excessifs à l'endroit de ceux qui sont tout de même censés représenter les successeurs des Apôtres, qu'ils en méritent le titre ou non. (Entre nous, un certain Simon-Pierre en aurait-il "mérité le titre" une nuit où le coq a chanté trois fois ?...)
Je ne vais pas revenir sur Recife (c'est un peu loin... et ça a été trop loin : nous sommes bien d'accord). Mais pour Orléans, pas besoin d'y revenir puisque j'y suis ! J'avoue ne pas avoir lu en détail ce qu'a raconté Mgr Fort, dans un sens puis dans l'autre : a priori, il ne faisait que reprendre les propos d'un certain Benoît XVI, à un moment médiatique où ce n'était pas exactement de bon ton ! Question : est-ce du "négationnisme", être une "ordure" ou un "salaud" que de ramener à de plus justes proportions des "évidences" médiatiquement trop consensuelles pour être si évidentes que cela ?
Ce qui n'empêche pas par ailleurs de comprendre que "du côté des plus pauvres de la rue", au cas par cas les pieux discours fassent décalés et ne sauraient masquer des situations terriblement concrètes qui demandent malheureusement des réponses non moins concrètes, "le nez dans le compteur".
Pour connaître un peu Mgr Fort à titre personnel, le voir rangé dans une sorte d' "extrême droite chrétienne" m'amuserait plutôt, tant cela AUSSI fait franchement décalé par rapport à l'homme ! Mais lui, je crains que cela l'amuse un peu moins. Comme je trouve blessant pour lui de le voir également catalogué comme "analphabète de l'Histoire et de l'Humanité" : bien au contraire, il ne demande pas mieux que de multiplier les contacts humains, notamment autour d'une table, se faisant remarquablement disponible à cet égard (en dépit d'un agenda qu'on devine surbooké...) pour répondre favorablement aux invitations qu'on peut lui soumettre, d'où qu'elles viennent... pourvu que cela vienne du cœur. Sans aller jusqu'à laver les pieds à chaque fois (!), il est assez loin de cette image d'épiscope dans sa forteresse, comme isolé des soucis du monde !
Ce en quoi il ne risque pas grand chose, se battant depuis pas mal de temps avec la maladie : je confesse interférer un peu ici sur la discrétion qu'il maintient sur le sujet depuis que ses ouailles en ont été avisées... mais pas les médias !
"Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour..." Nous sommes bien d'accord : UNIQUEMENT par Amour. Et au fond... qu'en pense, non pas tel ou tel autre évêque (avec ses inévitables limites dans son humanité...), mais le Chef de tous qui, Lui, n'a pas de limites parce qu'Il est ressuscité ? Soyons le feu de Dieu, OK... mais essayons d'éviter de faire de la fumée noire : ça fait tousser. Keuf ! Keuf !
Bien fraternellement nez en moins (ce qui économise du mouchoir!)... Et félicitations en passant pour les éternels vingt ans de papa Leroy... qui porte le même prénom que l'évêque d'Orléans ! Joli signe, non ?
[ http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/archive/2009/03/31/toi-et-moi-pour-tes-80-ans.html ]
Écrit par : Michel de Tiarelov | 16/04/2009