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DANS LE SILENCE DU MATIN NAISSANT. (29/01/2007)

Chers Amis ( es ),
Ce modeste poème pour rendre un dernier Hommage à Mon Oncle décédé ce Dimanche Matin à six heures des suites d'une longue maladie.
C'est la formule habituellement employée et pourtant je considère que cette maladie envoie nos êtres chers un peu trop rapidement au Paradis.
Je te dis Merci, Michel Bracke, pour ta vie droite de travailleur et surtout, tes combats inlassables en faveur de ses mêmes travailleurs, souvent exploités.
Tu es entré par la grande porte des cieux pour les graines de Tendresse que tu as semé sur Terre !
C'est en cela que je crois comme tu le croyais aussi...
Ne faisons pas mentir Dieu par des larmes de crocodiles inutiles même si tu nous manques déjà.
Je pleure en toi et cela ne se voit pas.
J'espère en Toi et cela se ressent.
Que veux-tu, la Foi ne s'éteint pas un matin par une larme de chagrin. Elle donne l'Espérance pour de meilleurs lendemains.
Elle donne la certitude que tu n'es pas loin...
Ton complice, Bruno.
Il est parti sans faire de bruit,
Dans la paix du matin,
Tu croyais en Dieu Michel,
Tu colores donc son ciel,
Mais notre coeur bat un chagrin,
Celui de l'oncle parti loin,
Trop loin pour devenir accessible,
Il nous reste l'Espérance,
Sans laquelle rien n'aurait sens,
Par-delà nos pleurs silencieux,
Par-delà les souvenirs,
Qui se souviennent sans cesse,
Par-delà nos divergences de pensées,
Et nos homériques engueulades partagées,
Tu ne resteras pas un souvenir,
Mort dans ses draps,
Tu restes vivant en moi,
Toi l'Homme droit et moral,
Le contraire de moi bordélique,
Aux accents trop évangéliques,
Tu étais mon contraire,
Tu étais mon carbone,
Comment pourrais-je écrire désormais,
Sans que le double lise mes mots,
Je sais que tu n'es pas mort, Michel.
D'ailleurs tu respires encore,
Dans le souffle de Dieu,
Tu parles de ta femme,
Ton reflet d'amour,
Et de tes filles que tu veux protéger,
Ne t'inquiète pas, Michel,
Regarde l'Infini et tu nous verras,
Un jour revenir vers Toi,
Car nous devons tous partir,
Pour vivre hors du temps et de l'espace,
Là où les artères ne vieillissent jamais.
A...Dieu, Michel restes où tu es,
On se retrouvera dans les bras de l'éternité,
Et les autres pleureront pensant,
Que nous les avons quittés,
Alors, que nous n'avons jamais été aussi prêt,
De leur Vie qui doit continuer d'honorer,
Ses combats et sa beauté...
Un jour je viendrai, Michel,
T'embrasser pour te dire combien je t'aimais.
Bruno LEROY.

13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |