09/12/2005
L’évolution de nos consciences, où en sommes-nous ?
Les activités humaines, on ne peut le nier, ont un impact grandissant sur l’environnement. La biodiversité s’en trouve modifiée : des espèces animales et végétales disparaissent, d’autres évoluent, sont créées.
L’évolution diversifie le monde du vivant. La vie sur la terre, avant l’apparition de l’homme et longtemps après, oeuvrait selon le principe de la sélection naturelle : les organismes fragilisés étaient éliminés par manque d’adaptation à leur environnement. Les autres survivaient et assuraient leur descendance. Cette sélection des mieux adaptées, transformait, petit à petit, la faune et la flore de la planète terre, la condition humaine progressait naturellement, génétiquement parlant.
L’homme aujourd’hui a inversé ce rapport de force : il s’affranchit de la sélection naturelle et change par le fait le cours de cette évolution en transformant le vivant, le développement de ses facultés intellectuelles l’y ayant conduit.
Au fil des siècles, il s’est protégé du froid en se vêtant, en construisant des habitations. Il a appris à se protéger de nombreuses maladies, il s’est libéré de la prédation. Mais les conséquences directes ou indirectes sur la biodiversité ne sont pas des moindres, allant jusqu’à la destruction de certaines espèces, nombreuses, tant animales que végétales, par la surexploitation de certaines populations (la plus grande cause) en ce qui concerne les premières, que par les cueillettes intensives pour l’exemple, en ce qui concerne les secondes. La composition des écosystèmes s’en trouve modifiée, l’équilibre naturel disparaît jour après jour…
Eleveurs et agriculteurs éliminent au fil du temps des traits morphologiques et/ou physiologiques, qu’ils jugent peu importants, et nous en arrivons au développement des techniques de génie génétique, qui s’attaquent directement au cœur des cellules…
L’industrialisation de notre société s’accompagne de l’émission croissante de produits de synthèse, favorisant une pollution qui envahit tout notre globe terrestre.
On argumente souvent manquer de recul pour définir la mesure exacte de l’impact de cette évolution sur les êtres vivants restants.
Une question me vient à l’esprit, ne sera t’il pas déjà trop tard lorsque l’on estimera que ce recul est suffisant ?
Une évidence s’impose, les consciences des tout-puissants qui gouvernent la terre n’ont pas évolué parallèlement à leurs désirs toujours inassouvis de se croire supérieur à Dieu… oubliant le lien indissociable que la propre destinée de l’homme est la même que celle de la nature, du monde du vivant, et de ce qu’il en fait.
Que le simple monde des abeilles disparaisse, et l’homme disparaît dans les cinq années qui suivent, peut être moins encore…
Bernadette DAGORNE.
( Notre spécialiste des problèmes écologiques et de l'environnement )
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11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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