30/04/2025
LE MUGUET EST NOTRE LIBERTÉ !
Je vous offre cette gerbe de muguet pour des combats à mener. Que ce soient contre le chômage, pour la dignité Humaine, pour le Droit des enfants à vivre dans un nid d'amour, pour le Droit des Jeunes à être reconnus et acceptés tels qu'ils sont...
Pour le Droit aux personnes âgées de ne pas finir leurs jours dans la déréliction d'un EHPAD ou d'un mouroir. Nos Droits sont également et surtout, des devoirs.
Notre devoir de combattre pour un Monde de Paix où la vie ne sera plus menacée par les extrémismes assoiffés de sang.
Enfin, pour que notre bonne vieille terre recouvre un visage digne où chacun se parlera sans peur des différences, en toute convivialité...
Le muguet symbolise le bonheur, la joie, l'amour et la chance. Autrefois, il servait à féliciter les travailleurs souvent pour fleurir leur servilité sauf pour certains qui travaillent vocationnellement. Aujourd'hui, ses petites clochettes s'épanouissent au coeur du bonheur et ses grandes feuilles sont l'écrin qui encercle notre joie de vivre.
Pourquoi serait-il réservé aux seuls travailleurs ? Tout individu a droit au bonheur et cela ne se discrimine pas ! Vivez ce premier Mai telle une revendication du respect dû à l'Humain. Le silence est toujours complice ou trompeur...
Tous les combats, quels qu'ils soient, trouvent leur source dans la spiritualité de l'Homme, fut-il incroyant !
Soyons des combattants pour un monde plus juste, plus Fraternel et plus respirable.
Bruno LEROY.
19:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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23/04/2025
BÉATITUDES DE GUY GILBERT.
Bienheureux celui qui ne juge pas
ceux qui ont été condamnés,
qui ne se réjouit jamais d’avoir été, lui,
assez habile pour ne pas se faire prendre.
Bienheureux celui qui ne hait
ni le violeur, ni l’assassin,
car il sait que personne ne l’est comme ça,
de naissance.
Bienheureux celui qui connaît
l’adresse de la prison de sa ville
et qui refuse de penser
que ceux qui la peuplent
doivent y rester et y croupir.
Bienheureux celui qui pense
que le dernier des muscles
à mettre au service des prisonniers
est la langue.
Bienheureux celui qui épaule,
soutient et accueille
la femme et le gosse du prisonnier.
Bienheureux ceux qui trouvent intolérable
que des mômes de treize à seize ans
puissent aller en prison,
et jettent leur force pour que cela cesse.
Bienheureux enfin celui qui n’oublie jamais que,
dans l’Evangile,
le pardon a été donné au dernier moment
au gangster repenti qui a filé tout droit et le premier
dans le royaume de l’amour.
Guy Gilbert
extrait de « Aventurier de l’Amour », éd. Stock
16:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans GUIDE DE VIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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14/04/2025
La Pierre de mon tombeau.
15:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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03/04/2025
La Joie de Pâques c'est ne pas se résigner !
Jésus a communié à notre souffrance jusque sur la Croix. Mais sans résignation. Il n’est pas venu nous dire de tout supporter patiemment avec pour seule consolation sa présence. Nul compromis ni demi-mesure dans l’histoire de Jésus, mais une ardeur de vivre et un élan irrésistible. La foi chrétienne n’est pas dolorisme mais volonté de prendre la vie à bras-le-corps pour que la joie éclate en une symphonie toujours nouvelle.
Jésus était un révolté au sens étymologique du terme. Il ne pouvait admettre la misère de ces pauvres hères qui traînent leurs infirmités depuis des années. Il ne pouvait tolérer que la mort déchire le tissu de tendresse tissé au fil des jours entre une veuve et son fils unique. Comment se réjouir du soleil qui inonde les champs de blé et les vignes tandis qu’un aveugle jamais n’a vu la lumière ? Ses nuits de prière étaient peuplées par tant de boiteux que la musique ne peut faire danser et tant de sourds que le chant de l’oiseau n’égaye pas. Il a arraché les barreaux qui enfermaient la pécheresse dans un cachot de jugements. Il a rejoint le lépreux que la loi et les coutumes avaient mis au ban de la société. Il s’est tressé un fouet de cordes pour balayer tous les marchandages dont nous badigeonnons Dieu et purifier nos ambiguïtés.
Jésus était un révolté et, comme tant d’autres, il l’a payé de sa vie. Il aurait pu se calmer, il aurait dû être plus raisonnable et écouter le voix de la sagesse...Non. Rien n’a éteint le feu qui brûlait en lui. Il a été jusqu’au bout de sa révolte...à la face de Dieu : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? " ( MC 15,34 ). Il pouvait bien crier vers Dieu, lui qui avait pris la vie au sérieux. Il avait le droit de faire entendre sa question, lui qui avait tout misé dans l’aventure. Ses mots sonnaient vrai. Sa plainte était justifiée.
Écoutez son cri qui ne fait qu’un avec toutes les misères du monde, avec toutes les angoisses et les déceptions humaines. Écoutez-le qui expire au cœur de toutes nos détresses, dans notre nuit de solitude. Entendez le cri de cet homme aux prises avec le mal et la mort. Écoutez l’oiseau blessé et recueillez la fleur coupée...
Mais dans ce cri jeté à la face de son Père, il y a la Foi, la vraie ! Ne faut-il pas beaucoup de confiance pour crier à quelqu’un sa révolte ? Peut-on mettre à nu sa douleur devant n’importe qui ? Jésus savait bien que Dieu ne peut pas nous abandonner, même si toutes les apparences sont contre nous, car il est un Dieu de fidélité. Et Jésus a fait confiance, nocturnement, au cœur même de sa révolte. Une foi obscure et sourde palpite et gronde dans son désespoir. Déjà une lumière s’annonce à l’aurore de l’horizon. Et le matin de Pâques ne l’a pas déçu. Jésus a eu raison de crier vers Celui-là. Car Il écoute la colère de l’homme et Il n’est pas insensible. Jésus savait ce qu’il faisait en soupirant vers son Père.
La révolte habite toujours la foi. Car la foi est un refus de ce monde abîmé, refus plein d’une confiance parfois douloureuse, toujours mystérieuse. Et Dieu répond. Souvent il semble n’y avoir que le silence, un silence long comme un samedi-saint coincé entre la douleur de la Croix et la joie de Pâques. Mais Dieu répond toujours.
La foi est pour les révoltés. Elle vibre au cœur de notre sédition contre toutes les limites et tous les esclavages qui nous enserrent. Elle naît lorsque la tempête de nos cris et de "nos poings d’interrogation " bondit sur la plage de Dieu et que les vagues de notre véhémence viennent battre de plein fouet les rivages célestes. Nous avons raison de ne pas nous résoudre à la mort de l’aimé. Nous avons raison de ne pas accepter ce monde d’injustice. Si Dieu est Dieu, il ne peut tolérer la solitude de tant d’esseulés ni les tortures des innocents. Est-il possible que Dieu ne soit pas du côté de tous les révoltés et des maquisards de l’Espérance ? Notre révolte est celle même de Dieu. " La foi, disait Karl Barth, est un désespoir confiant ".
Il n’y a pas de foi sans révolte. Mais, il n’y a pas de révolte sans passion de vivre. La Foi est une révolte. Mais au nom de l’Amour et non pour se hisser sur le podium. Nous devons d’abord chercher le Bonheur des autres. C’est l’amitié pour eux qui nous fait prendre le chemin de l’Espérance. La seule manière de se sauver est de sauver son frère. Il n’y a d’accomplissement que dans l’Amour et le salut de tous. Notre Foi , au cœur même de nos reproches peut faire vivre les autres. Puissent les non-croyants entendre nos cris qui battent à l’unisson de leurs révoltes à condition que nous acceptions nos différences pour devenir ensemble des combattants de la vie afin de construire une civilisation de l’Amour basée sur le respect de la dignité Humaine.
Bruno LEROY.
10:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE BRUNO LEROY, CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., COMBAT SPIRITUEL., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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