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01/12/2012

Le Messie naquit dans le ciel étoilé de Handel.

 
Handel: Messiah
 
Handel: Messiah
Prix : EUR 7,99
   

 
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Selon une légende chrétienne voici comment naquit le Messie dans l'esprit de Handel. Le musicien Haendel vivait à Londres lorsqu''il traversa une période de sécheresse terrible, au cours de laquelle il se trouva incapable de composer. Pour un musicien, comme pour un poète ou un peintre, la sécheresse, le manque d'inspiration est une tragédie : plus rien ne vous réussit.

Haendel se trouvait donc bloqué dans une sécheresse immense, plongé dans une profonde dépression ' pour le moins spirituelle ' c''est ce qu'il raconte lui-même. Il ne savait que faire, le monde entier s''écroulait sur lui. Un jour, il sortit se promener dans les rues de Londres et alors qu''il faisait déjà nuit, au moment de tourner au coin de la rue, il s'arrêta net. En effet, il lui semblait entendre la voix d''une soprano qui chantait dans une maison voisine. Il fit silence et écouta. Le texte parlait de l''histoire du peuple d'Israël, de sa traversée du désert, de l''attente du Messie. Quelqu''un était en train de chanter les textes de l''Écriture, quelqu''un qui priait en chantant.

Haendel raconte qu'à ce moment-là, ce n''est pas de la musique qu''il entendit, mais la voix de Dieu à travers la musique. Et quand on écoute Dieu, la vie est transformée. Ça n''arrive pas lorsque l''on écoute la parole que l''on dit être de Dieu. Ça n''arrive que quand on écoute Dieu lui-même. Quand quelqu''un qui lit les Écritures écoute Dieu, il sent alors comme si, à ce moment précis, un feu ardent entrait en lui.

C''est ce qui est arrivé à Haendel. Il est revenu chez lui en courant et en vingt-deux jours, il a composé Le Messie. C''est de cette manière que Le Messie a été créé, cela s''est fait au cours des vingt-deux jours qui ont suivi cette expérience. ( Feu et Lumière )

Ce disque relate à merveille cette expérience spirituelle et artistique. Je le recommande à tous ceux et celles qui désirent à la fois écouter dans le silence du soir, cette oeuvre sacrée et s'ouvrir aussi à la légèreté raffinée de Handel. Lui seul sait faire danser les battements de notre coeur aux douceurs des violons.

Puis les Choeurs de cet enregistrement de qualité, dont la volupté mystique, honorent ce chef d'oeuvre religieux.
Un oratorio qui se savoure durant deux heures dont l'interprétation exceptionnelle fige le temps comme une attente eschatologique espérée.




Bruno LEROY.
Éducateur Social.

19:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/11/2012

Guy GILBERT Vagabond de l'Amour Humain et Divin.

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Guy Gilbert s’exprime toujours avec cet espace de liberté de langage qui le caractérise. Ses mots issus des blessures béantes de la rue, ont la saveur des profondeurs. En effet, Guy est un intellectuel, voire un théologien sans le savoir ou sans le vouloir. Ses approches des problématiques sociétales même si elles sont enrobées d’un certain humour sont toujours d’une grande rigueur analytique.

 

Cela peut surprendre chez ce prêtre que l’on qualifie souvent de rockeur des rues. Et pourtant, son expérience parle pour lui. Lorsqu’il évoque l’inculturation prônée par Vatican II, comprend-t-on réellement sa démarche d’éducateur ? Parfois, j’en doute. Tant de reproches lui furent jetés en pleine figure à cause de son look et de ses mots ; qu’il lui fallut un courage indestructible pour affronter les critiques stériles. Guy est toujours debout avec les mêmes convictions chevillées au corps. Ces valeurs qui donnent sens à son existence et qu’il s’oblige, en tant que Témoin du Christ, à transmettre.

 

Ces convictions qui génèrent un sens à toutes vies. Rien n’est inaccessible chez lui. Rien non plus n’est facile. S’il est bien un domaine dans lequel Guy ne transige pas c’est l’éducation inculquée avec laxisme. Chaque parent ou éducateur doit être en capacité de refus. Au risque de voir tomber sur sa pauvre tête les foudres injurieuses des adolescents en révolte. L’adulte doit poser des repères afin que les jeunes ne se perdent point. Ces Ados dont on a tout accepté par peur du conflit.

 

Voyez les dégâts dont notre société refuse de comprendre les causes. Les violences sans nom provoquées par le malaise des jeunes qui ne savent plus pour quelles raisons obscures ils respirent dans ce monde qui les ignore allègrement. Ils n’ont plus rien à perdre pas même la vie. Les adultes que nous sommes devenons chaque jour indifférents aux problèmes qui les habitent.

 

Guy Gilbert veut tracer de nouveau les balises qui nous ont fait grandir et que nous refusons de transmettre volontairement aux ados. Volontairement, pas tout à fait, je dirai plutôt involontairement par lâcheté, par peur. Oui, nos sociétés ont peur de leurs jeunes et surtout de leurs réactions. Aurions-nous oubliés que nous avons été enfants avant de prétendre tout savoir ? Un Homme qui sait tout est un être arrêté et figé pour l’éternité. Il est un mort-vivant croyant comprendre les autres tout en les ignorant. Il nous faut des vivants, nous martèle Guy Gilbert. Il nous faut des êtres de Lumière. N’est-il pas vrai que la Lumière peut éclairer le chemin rocailleux des meurtris de la vie.

 

Guy est éducateur, certes mais également prêtre. Voilà, la source de sa Force. Cette Foi indicible dont transpire toute sa personne. Le Témoignage sans prosélytisme est pour lui essentiel. C’est la preuve certaine que Dieu travaille aussi dans le coeur des plus petits. Son secret, la prière celle qui donne ce souffle de liberté pour mieux s’épanouir. Transmettre cette puissance de vie inoculée par l’Esprit est capital dans sa mission d’éducateur. Puissent chaque chrétien et chrétienne, comprendre cette puissance invincible d’une osmose permanente avec Dieu. Ce Dieu des combats pour une culture où l’oppression ne serait que mauvais souvenir. Ce Dieu qui nous fait vivre les authentiques valeurs pour une liberté responsable aux yeux de l’Humanité. Ce Dieu qui nous pousse à parler pour dire aux Jeunes les convictions joyeuses de notre vie.

 

Ce Dieu qui nous offre le courage d’affronter toutes les peurs pour exprimer ce qui nous tient debout envers et contre tout. Ce Dieu qui fait sourire les enfants par son humour sur les événements. Ce Dieu qui suinte d’Espérance et dont le feu se reflète sur notre visage. Ce Dieu qui sait nous dire « Non » pour nous faire pénétrer dans la maturité spirituelle. Cette maturité dont les Jeunes attendent quelques signes des adultes souvent, en vain. Aimer, c’est savoir dire « Non » quand les garde-fous ont délimités le terrain. Aimer, c’est être constamment présent avec distance pour que fleurisse la liberté individuelle. Guy Gilbert, comme bon nombre de chrétiens, a trouvé depuis sa tendre enfance sens à son existence. Il se fait un devoir de dévoiler ce bonheur qui fomente aux tréfonds de son être. En fait, ce que nous admirons chez lui, c’est ce que nous ne sommes pas capables de dire ou de faire.

 

Ce livre nous invite à devenir des Témoins de l’Amour et de l’Espérance. Des Témoins du Christ vivant dans ce monde aux senteurs de culture de mort. Des ressuscités face à cette terre déprimée de ne plus saisir le sens, l’essence même d’une transcendance voulue par un Dieu d’Amour. Répandre l’Amour dans les moindres gestes quotidiens devient contagieux pour ceux et celles qui nous entourent et nous regardent vivre. De plus, l’amour est inventif à l’infini et permet de trouver des solutions face à la misère humaine dont les jeunes sont les premières victimes. Guy Gilbert ne fait rien d’autre que suivre les pas de la Providence. Suivons-le, sur les sentes où notre destin est donné en offrande à chacun, comme le Christ par Amour désintéressé pour l’Humanité.

Voilà, ce qu’en substance cet ouvrage m’inspire mais, peut-être qu’il vous parlera autrement, selon votre propre histoire et selon le regard que vous portez sur le Vagabond de la Bonne Nouvelle qui colle si bien, aux entrailles de Guy GILBERT.

 

Bruno LEROY.

Éducateur Social.

 

31/10/2012

Le sourire de la mort de Franz Liszt.

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                        Listz - Requiem R488

 

 

Ce commentaire fait référence à cette édition : Listz - Requiem R488 (Téléchargement MP3)

 

Je ne pensais jamais trouver, ce genre ancien, de la musique religieuse, le Requiem de Liszt.

 

Il faut dire, que souvent, ces oeuvres particulières, invoquant la mort, ne sont guère très prisées du public, qui préfère, dans le contexte actuel, la fuir à grands enjambées.

 

La mort est tellement masquée de nos jours, que même la suggérer semble impudique. Liszt écrivit ce Requiem vers 1868, mais dans un esprit de missionnaire franciscain, et surtout de chrétien qui ne voulut pas rendre la morbidité de cette oeuvre, avec d'implacables teintes noires.

 

Il désira donner une vision de la mort propre à inspirer au chrétien un espoir apaisant, comme il l'écrivit lui-même. Ces demi-teintes musicales sont bouleversantes et prennent l'inspiration comme la flamme d'une prière qui finit par s'éteindre en douceur. Mais, la vie personnelle de Liszt ne prêtait point, à cette époque, à un apaisement de l'âme.

 

La vie ne lui souriait pas beaucoup et son désenchantement se ressent dans cette oeuvre de façon magistrale. Cette austérité fait le charme de ce Requiem. Liszt voulut être le réformateur de la musique religieuse. Mais, il prit vite conscience de l'hypocrisie des ecclésiastiques et de son monde hermétique. Il se considérait apprécié, voire admiré pour ce qu'il représentait en tant qu'artiste et non ce qu'il était réellement. L'Eglise ne l'a jamais considéré comme un prêtre à part entière même lorsqu'il porta sa soutane.

 

Toute cette mélancolie, ces ressentiments intérieurs, émergent tels des icebergs dans ce Requiem aux profondeurs chrétiennes et artistiques que nul ne saurait lui ravir. A écouter dans le silence du soir lorsque le coeur cherche la Lumière loin du temps et du désespoir.

 

Un chef-d'oeuvre proprement Humain avec cette transcendance dont Liszt était seul l'éminent émérite. Il existe deux sortes de morts, celle disons naturelle, et l'autre plus cruelle qui sont ces amertumes qui nous empoissonnent au quotidien. Et Liszt, en homme spirituel, se préoccupait davantage, de ce deuxième aspect social, qui détruit toute idée de Vie.

 

 Il ne succomba jamais à cette acédie. Il vécut d'une Espérance éternelle sa foi évangélique et personnelle, comme une force incommensurable face à toutes ses petites morts, sans intérêts. Pour Liszt, l'existence est puissance d'une beauté sans fin.

 

Ainsi, se résume l'esprit franciscain de notre génie.Merci à lui !

 

 

Bruno LEROY. 

 

10:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/09/2012

En chemin avec la beauté.

En chemin avec la beauté
Les trèsors de ma vie

 

Toute ma vie, la beauté m’a ensorcelé…elle m’a ému, parfois profondément troublé. En art, une œuvre est réussie quand elle est juste, en accord avec la beauté intérieure de l’artiste. En tant que peintre moi-même, je sais que la matière n’est qu’un pauvre élément de rien du tout : un peu de poudre, de couleur, d’huile… C’est le geste de l’artiste qui est fondamental, qui m’intéresse, que je regarde en toute œuvre, en peinture, sculpture, musique, cinéma …

Voici rassemblés une soixantaine des trésors qui m’ont accompagné durant ma vie, et qui continuent à illuminer mes jours. J’essaie de raconter chaque œuvre à ma façon,de savoir pourquoi elle me touche. Ce voyage singulier et passionnant m’a conduit à m’interroger :  dans ce musée personnel, pourquoi sontmystérieusementréunis la fiancée juive de Rembrandt, la Madeleine de Fra Angelico, l’humanité désespérée de Samuel Beckett, les flamboiements de Turner, le sommeil des rois mages du chapiteau d’Autun, la démesure d’Orson Welles, le regard perçant de Chardin, la folie des couleurs de Monet, la lumière dramatique du Caravage, la poésie des films de Dreyer, les dialogues de Marguerite Duras, l’art faussement naïf du Douanier Rousseau, les visions de Van Gogh, le bonheur chez Bonnard, la fraîcheur d’un vitrail de Strasbourg, l’angoisse de Munch, la foi de Giotto, les fantasmagories de Bosch, la sérénité de Corot, la puissance de Victor Hugo, etc. ?

Oui, quel est ce fil qui les relie ? Notre rapport à l’Art est profondément intime, souvent indéfinissable. Mais nos passions peuvent se communiquer, entrer en résonance chez l’autre. C’est pourquoi j’ai voulu partager mon bonheur d’admirer, offrir mes trésors de beauté. »

 En chemin avec la beauté

 
 



En chemin avec la beauté
Date de parution : 11 octobre 2012
ISBN : 978-2-84876-224-1
19 x 23 cm
Broché avec rabats
140 pages
29,50 €

11:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/07/2012

Quand la beauté de la vie se résume en musique.

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Moi qui suis Lisztien jusqu'au profond de l''âme. De plus, j''ai une vénération sans pareille pour la musique de Messiaen. Les deux réunis pour rendre hommage à saint François, c''est un rêve secret qui se réalise.
Les musiciens s''épousent parfaitement. Et l''on entend le chant des oiseaux, les murmures des ruisseaux de cristal, qui dansent sur le clavier du piano.
Ô Mille Beautés exprimées,
Tant de notes pour chanter,
L'infini,l''Absolu en sa Divinité .
Liszt, ce franciscain-musicien qui savait mieux que quiconque relater la densité de sa foi, par son art. Les flots de son baptême coulent comme une conversion sur les pas de François de Paule.
Et Messiaen, ce théologien-musicien amoureux des chants des oiseaux du monde entier, dont il savait sacraliser une force nouvelle à travers son art.
Il faut écouter, savourer les yeux fermés cette musique qui joue sur l''archer de notre âme toute la spiritualité franciscaine et son ultime beauté. Cette élégante simplicité fait, de cet enregistrement, toute la richesse subtile de recherches musicales.
Il faut également l''acheter les yeux fermés pour demeurer dans la pureté franciscaine, loin du matérialisme avilissant.
De plus, le prix modique proposé ici, vous fera d''autant mieux aimer les splendeurs de la vie selon l''esprit mystique de Liszt et de Messiaen.
Vraiment, ce mariage est exceptionnel de volupté.
Ne point l''acquérir, c''est s''amputer d''un plaisir exceptionnel pour mieux découvrir le talent de nos deux artistes qui se répondent hors du temps. Mais pour longtemps encore par-delà le miroir de la mort.
Le parfum de la Vie jaillit à chaque note effleurée, à chaque instant dans son éternité, comme un ravissement qui ne s'éteindra jamais.



Bruno LEROY.

17:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA VIE NE VAUT RIEN MAIS RIEN NE VAUT LA VIE.

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Je savais que Guy Gilbert était un penseur. Comme tout Homme spirituel, il sait mettre par écrit, les aspirations et les aspérités de la vie. Guy, cela se perçoit dans tous ses livres, nous parle essentiellement de la vie. Cette fois-ci, il se révolte intérieurement contre la morosité ambiante. En effet, certains estiment vivre et ne font que survivre à leur tragique destin. Et pourtant, comme me disent souvent des amis musulmans : le soleil brille pour tout le monde. J'ajouterai, encore faut-il savoir canaliser sa lumière. Voilà ce que Guy Gilbert dévoile dans ce petit livre de haute tenue. Savourer l'instant présent pour être réellement présent à nous-mêmes. Habiter son corps, tout simplement pour ne pas se diffuser dans un passé mort et un futur inexistant. Cela s'adresse à tous, quelle que soit notre spiritualité. Vivre sa vieillesse, connaître la joie que nul ne saurait nous ravir. Ce sont les clefs de l'existence intérieure épanouie. Oui, Guy Gilbert, nous partage les recettes de sa vie réussie. Comme il le fait pour le second livre concernant l'éducation. Tout cela n'est qu'affaire de bon sens. En lisant ce livre ou ces livres vous découvrirez un sens à votre existence. Le témoin révolté par le côté crépusculaire de l'être humain qu'est Guy Gilbert ; ne cherche rien d'autre à vous démonter que la vie ne vaut rien et pourtant que rien ne vaut la vie. Pour vous et vos larbins. Le bonheur est le sourire de Dieu dans le cœur des Hommes. Un sourire plein d'imprévus et d'humour pour que nous ne moisissions pas dans les habituelles et mortifères routines. Après ce livre, vous trouverez vraiment que la vie vaut la peine d'être vécue à fond la caisse avec l'amour dans l'âme.


Bruno LEROY.

17:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Bill Deraime nous emmène loin de Babylone.

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Une oeuvre de cette ampleur demeurera dans l'histoire du Blues, je l'espère. Bill Deraime met son cœur, son corps et son âme de façon sublime dans ce disque intemporel. L'écouter, le savourer, s'en imprégner jusqu'aux profondeurs de l'être. Voilà, une manière de méditer et de marcher avec lui dans son Univers. Sa voix rocailleuse nous fait marcher sur des chemins loin de Babylone. Le Blues devient presque religieux et métaphysique chez Bill Deraime. Ses textes sont issus d'une poésie de la vie, de la rue, du désespoir de voir ce monde pourri par le fric et du bonheur de savoir que d'autres valeurs peuvent encore et toujours nous sauver. Ne pas prendre en considération ce travail de fond apporté par Bill ; c'est oublier que sans musique l'existence serait une horreur. L'acheter, c'est vous offrir un cadeau pour l'éternité. Faites-vous plaisir. Prenez un aller simple pour le paradis.

Bruno LEROY

17:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une musique qui joue sur les cordes de l'Infini.

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Ahmad Jamal, après de longues années de recherches personnelles, donc de chutes et de réussites aussi, mais d'une absolue insatisfaction existentielle, se convertit à l'Islam. Sans prosélytisme aucun, il approfondit son cheminement musical et spirituel.
Tout cela, dans la plus intense discrétion. Puis, vint cet opus magnifiquement interprété et d'une incommensurable beauté.
Sa seule référence explicite à l'Islam se trouve dans le titre de son album After Fajr : « Fajr » est la prière précédant le lever du soleil, la première des 5 prières quotidiennes obligatoires pour les musulmans.
Ahmad Jamal est ainsi un "apôtre" de John Coltrane qui, lui cherchait dans le christianisme, l'approfondissement de son art musical et poétique.

Jamal, comme la plupart des artistes de cette trempe, ne conçoit nullement la vie sans se relier aux autres, par des convictions et des valeurs vécues, dans le silence intérieur qui mène vers le Divin. Une relation métaphysique qui ouvre les horizons de la création artistique.
Il revendique être croyant,comme une évidence : « Tout le monde n'est-il pas croyant ? ['] Bien sûr, que cela m'influence ! Chaque philosophie envahit le corps tout entier, l'esprit, l'âme ! ['] Il est impossible d'avoir confiance en quelqu'un qui n'a aucune croyance. Si vous n'avez pas confiance, si vous n'avez pas foi en la Création ' vous devez croire que quelque chose contrôle l'Univers ' un pouvoir qui contrôle l'Univers. Un pouvoir qui n'est ni vous, ni moi, ni Bill Clinton ». Jazz Magazine.

Cette conception de la religion (une philosophie contribuant à poser un regard émerveillé sur la Création) se retrouve dans le rapport qu'Ahmad Jamal entretient avec la créativité : « De toute façon, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Au mieux, nous pouvons découvrir certaines choses. Tout est déjà là. Il y a des gens qui incarnent la créativité et ont fait avancer les choses : Tatum, Armstrong, Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Sarah Vaughan, ou Phineas Newborn Jr, mais ils n'ont pas « créé », ils ont découvert; ils ont été des novateurs plutôt que des créateurs. Nous ne pouvons pas créer la lune ou le soleil, mais nous pouvons les faire se réfléchir »

Avec cette humilité qui le caractérise, il vient encore de signer un album qui est une véritable révélation de son être, c'est-à-dire un chef-d'oeuvre à part entière.
Il faut l'écouter plusieurs fois pour en savourer toute la subtilité.
Merci Ahmad pour tant de bonheur partagé...!


Bruno LEROY.

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EXPRESSION MUSICALE D'UN CHEF D'OEUVRE.

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La lune s''éveille sur nos rêves engourdis. Le soir nous invite à la nuit. Nos nerfs sont tendus comme les cordes d'un piano.
Mais, la magie de la musique peut changer notre horizon intérieur.
La lune de glace, cette lune bleue dont le philosophe Confucius faisait l''éloge de sa rareté.
Nous l''avons désormais à proximité, à portée d''oreilles. Ahmad Jamal signe un opus d'une profondeur inénarrable.

Allongez-vous sur votre canapé et savourez le scintillement des notes qui vient enchanter votre âme.
Tout un paradis se dévoile dans cette musique classique américaine.
En avoir un avant-goût paradisiaque sur terre n''est pas négligeable, en ces temps où la médiocrité règne en maître.
Nous avons l''expression musicale d''un chef-d''œuvre.
Jamal, ce musicien accompli avec ses multiples printemps dont, il a certainement observé pas mal de crépuscules se métamorphoser en aurores.

Sa musique est un soleil dans le cœur de ceux et celles qui peuvent contempler la lune bleutée de leur spiritualité.

Une lune bleue désormais se couche chaque soir sur le lac apaisé d'une certaine humanité.

A ne pas manquer !

A acquérir au plus vite cet écrin qui respire toute la poésie d'Ahmad Jamal, immense artiste de notre siècle.


Bruno LEROY.

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Cet enregistrement " LIVE " inspire la Vie.

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Ahmad Jamal est un immense pianiste américain qui, refuse le jazz comme étant une musique impulsive et non travaillée, sauf quelques-uns comme John Coltrane. Je respecte immensément cet artiste d'exception qui, s'inspira dès sa jeunesse, de Liszt pour atteindre la perfection et, jouer sur la gamme entière de son piano les ruissellements d'eau qui jaillissent de ses doigts.
Cette eau qui purifie l'âme et donne un regard pur sur l'existence. Cette eau dont Liszt disait qu'elle était là pour rappeler le baptême ou toute autre spiritualité.
Cet enregistrement live transpire de vie tant l'inspiration du poète qu'est Ahmad Jamal prend tout son envol vers d'autres cieux, d'autres contrées, d'autres destinées. Une sorte d'évolution progressive de sa création métaphorique et poétique. Un régal pour le corps et l'esprit !
Cherchez, fouillez dans d'autres trésors que possède ce site et vous trouverez des enregistrements de qualité, ceux qui honorent ce musicien d'une sensibilité à fleur de vie.
Celui-ci demeure absolument dans son esprit d'artiste perfectionniste.


Bruno LEROY.

17:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., Livres et saveurs musicales de Bruno LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |