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15/10/2013

QUAND LA MÉMOIRE S'EN VA IL FAUT QUE L'AMOUR DEMEURE...

07/12/2012

Questionnaire de Proust.

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Les réponses de Bruno LEROY
puce rouge Le bonheur parfait selon vous ?
    puce jaune Rencontrer l'Absolu devant un paysage somptueux, dans une poésie où l'âme parle, dans le silence de Dieu. Et surtout, dans le sourire d'un pauvre mec qui ne croyait plus en la Vie ou celui d'un enfant Heureux.
puce rouge Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ?
    puce jaune L'amour est mon moteur de chaque jour. Aimer est une raison de vivre les heures qui viennent.
puce rouge La dernière fois que vous avez explosé de rire ?
    puce jaune Je ris presque tous les jours car, j'aime la vie au-delà de tout et ma joie devient contagieuse, je crois. Amour et humour sont deux valeurs auxquelles je tiens particulièrement. Elle permettent de mettre de la distance vis à vis des merdes quotidiennes et de les accueillir avec davantage de force intérieure.
puce rouge Quel est votre trait de caractère principal ?
    puce jaune  Je suis impulsif mais pas rancunier.
puce rouge Votre principal défaut ?
    puce jaune  La colère bien-sûr et surtout dire mes quatre vérités en face pas dans le dos mais, est-ce un défaut ?
puce rouge À quelle figure historique vous identifiez-vous le plus ?
    puce jaune C'est un long chemin pour devenir Soi et le personnage historique que j'aime le mieux est le pauvre mec au coin de ma rue.
puce rouge Quels sont vos héros, aujourd'hui ?
    puce jaune  Tous les hommes et femmes qui sont des combattants de l'Amour et de l'Espérance pour un monde meilleur.
puce rouge Votre héros de fiction ?
    puce jaune Je n'aime pas les héros même quand ils sont fictifs. J'aime la fragilité Humaine qui tend la main aux autres. Voilà, où se trouve l'héroïsme, la volonté de s'en sortir ensemble dans le respect et l'Amour.
puce rouge Votre voyage préféré ?
    puce jaune Venise, ville de l'amour et surtout, des artistes. Mais, je suis un vagabond universel qui aime parcourir le monde pour découvrir les couleurs chatoyantes d'autres cultures.
puce rouge Quel est la qualité que vous préférez chez un homme ?
    puce jaune  La sincérité.
puce rouge Et chez une femme ?
    puce jaune  La sincérité.
puce rouge Vos écrivains préférés ?
    puce jaune Verlaine, Rimbaud, René Char, Christian Bobin...
puce rouge Vos compositeurs préférés ?
    puce jaune Mozart, Beethoven, Manuel de Falla, Léo Ferré, Bach...
puce rouge La chanson que vous sifflez sous la douche ?
    puce jaune  "Comment va le monde" de Bernard Lavilliers.
puce rouge Votre livre culte ?
    puce jaune La Bible et le Cantique des Cantiques.
puce rouge Quel est le classique de la littérature qui vous tombe des mains ?
    puce jaune "L'Atelier du Poète" de René Char.
puce rouge Votre film culte ?
    puce jaune Le Grand Bleu, pour sa musique aussi.
puce rouge Vos peintres préférés ?
    puce jaune  Marc Chagall, Salvator Dali, Vincent Van Gogh, Rembrandt...
puce rouge Quel fut votre premier choc esthétique ?
    puce jaune La première étreinte amoureuse.
puce rouge Votre boisson préférée ?
    puce jaune  Le café sans modération.
puce rouge Quels sont les lieux communs qui vous agacent ?
    puce jaune L'hypocrisie des bien-pensants qui ne pensent rien mais, jugent sans raison.
puce rouge Que considérez-vous comme votre plus grande réussite ?
    puce jaune  Les réussites ne sont jamais acquises, sinon c'est la routine. Ma réussite est de remettre des jeunes paumés debout et de les rendre libres de leur destin.
puce rouge Votre plus vif regret ?
    puce jaune  De ne pas avoir assez aimé certaines personnes.
puce rouge Quel talent voudriez-vous avoir ?
    puce jaune  La patience de supporter les cons et les hypocrites.
puce rouge Votre chef-d'œuvre inconnu ?
    puce jaune Il n'existe que des hors-d'oeuvre. Je ne crois pas en la perfection absolue.
puce rouge Votre plus grande déception ?
    puce jaune De n'avoir pas continué à tourner des films pour la télévision ou le cinéma. Mais, je m'en remettrai !
puce rouge Votre devise ?
    puce jaune Donner sa Vie par Amour pour autrui.
puce rouge Comment aimeriez-vous mourir ?
    puce jaune  En vivant cet instant sublime. Regarder la mort en face pour mieux la rencontrer.
puce rouge Quel serait votre épitaphe ?
    puce jaune  …Il avait un coeur trop petit pour donner tout l'Amour que vous attendiez de lui.
puce rouge Si vous rencontriez Dieu, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?
    puce jaune Enfin te voilà dans ma Lumière, ne te repose pas il est des âmes tourmentées qui t'attendent. Je t'Aime, Bruno !


Rédigé le 28 Mai 2005

06/12/2012

Les confessions de Guy GILBERT.

DialoguesPêcheur d'hommes - Père Guy Gilbert
 

08/06/2008

Quand les anges terrestres entrent en action.

Un prêtre australien recueille des fonds pour les habitants du Timor oriental

ROME, Vendredi 6 juin 2008 (ZENIT.org) - Quand les anges terrestres entrent en action ils peuvent faire des choses extraordinaires. Nous en avons un exemple avec le père John Fowles, pilote, qui a dirigé le mois dernier une équipe d'« anges volants » pour l'Australie, dans le cadre d'une campagne visant à recueillir des fonds pour permettre à 10 pèlerins du Timor oriental d'aller participer à la Journée mondiale de la Jeunesse 2008 à Sydney.

Le père Fowles dirige l'initiative Fly Away to Heaven, instituée pour aider à financer des projets humanitaires au Timor oriental.

Il a survolé l'Australie à bord d'un Jabiru J400 baptisé « Ailes d'ange », construit de ses propres mains.

Son équipe réunit une flotte de 8 avions, qui ont fait escale dans les principales villes d'Australie du 1 mai au 3 juin.

Les pilotes qui ont fait route avec le père Fowles, sur 7.500 kilomètres, sont de différentes provenances et ne sont pas tous catholiques.

« Ces pilotes font quelque chose qui en vaut la peine et qui nécessite leur concours », a dit le père John, curé de la paroisse du Cœur-Immaculée-de-Marie à Thurgoona, en Nouvelle-Galles du sud.

Bien que l'on ne connaisse pas encore le montant des fonds recueillis et que d'autres doivent arriver, la campagne pourrait avoir récolté environ 500.000 dollars grâce aux dons et à la vente d'un CD intitulé « Earth Angels Care ».

Le chanteur de musique country Korey Livy a accompagné le groupe pendant plusieurs escales, où il a chanté « Earth Angels Care », une chanson écrite spécialement pour la campagne.

« Pour les Timorais la possibilité de partager une telle expérience avec les jeunes du monde est un pur rêve », a dit le père Fowles. Et « Fly Away to Heaven » espère transformer ce rêve en réalité.

Le reste des dons sera utilisé pour soutenir d'autres projets dans le pays, en premier lieu des projets d'orphelinats.

Le père Fowles affirme que le projet Fly Away to Heaven a été l'occasion d'une plus grande prise de conscience vis-à-vis du peuple timorais et de sa situation tragique. C'est pour lui l'aspect le plus important de ce projet.

« Nous sommes assez satisfaits de ce pays. Nous ne manquons de rien. J'ai toujours eu ce zèle missionnaire de faire quelque chose pour les moins chanceux », a-t-il dit. « Notre vol ‘de la bonne volonté' inspirera d'autres à accepter ce défi pour les pauvres et les nécessiteux ».

 Catherine Smibert.


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21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/04/2007

KHATE NOUS T'AIMERONS ÉTERNELLEMENT !

( Pour cette Dignité qui était ta Force. Tu es l'exemple qu'il nous faut suivre pour vivre sans démissionner. Tu étais un exemple pour tous ceux et celles qui tentent de baisser les bras. Toi, tu ne l'as jamais fait même dans les pires moments. Merci pour ce que tu étais et ce que tu demeures. Une femme entière au grand coeur ! )
A...DIEU KHATE !
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Khate, tes yeux fermés regardent en dedans de toi,
Tu étais cette vérité exprimée avec le coeur de la foi,
Tu aimais le sourire des enfants qui parlaient de pureté,
Tu aimais ceux qui souffraient ou étaient opprimés,
Tu aimais la vie mais elle semblait mal te le rendre,
Tu aimais les humains et ils te trouvaient marginale,
L'intolérance était pour toi objet de scandale,
Khate, en toutes circonstances tu savais te défendre,
Les oiseaux pleurent et ne chantent plus,
Les papillons sont morts d'une éternelle brûlure,
Cette étrange blessure qui agitent nos corps,
Tous tes amis la ressente mille fois plus encore,
Khate, tu aurais pu nous dire au revoir,
Avant de partir vers je ne sais quel espoir,
Khate tu demeures dans nos mémoires,
Telle la face cachée de nos miroirs,
De nos pensées à jamais accrochées,
A tes soleils de vie que tu éclaboussais,
En nous écrivant quelques mots,
Quelques murmures d'un instant,
Khate, je lis tes phrases en sanglots,
Ne t'inquiète pas c'est la pluie,
Qui frappe les carreaux,
Pour dire que tu es toujours présente,
Dans l'âme de ton âme non absente,
Une fusion naît au sein de l'éternité,
C'est l'osmose d'une amitié rencontrée,
Khate, tu ne peux t'éteindre dans le firmament,
Ton feu illuminera toujours notre présent.
Bruno LEROY.
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Je publie ici un commentaire de note Amie Khate décédée ce Dimanche. Si vous désirez lui rendre un dernier Hommage, vous pouvez vous rendre directement sur son Blog.
Ce soir, notre coeur saigne...
Et pourtant gardons à l'esprit la Dignité dont elle faisait preuve face aux épreuves de cette vie.
Très Fraternellement, Bruno.
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Je me "retrouve" dans tellement de vos lignes écrites ici que c'est incroyable !!!!
Et   ..... pourtant je ne vais jamais à la messe !
Ma foi "extra large" dans la possibilité de rendre un sourire à un enfant , perdu et orphelin a fait de moi une marginale de cette société tout simplement parce chez moi vivent toutes les couleurs du monde !
Je ne regrette rien , j'ai agi selon mon coeur et ces enfants (grands maintenant) me réconcilient peu à peu avec moi-même et je sais que je partirai en paix sans que j'y vois une intervention divine mais seulement ma hargne et ma volonté à réparer ce que les humains ( qui n'ont que le nom d'humain) ont voulu détruire par cupidité , stupidité ... et ...

20:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/11/2006

Tristesse, gaieté…

Tristesse, gaieté…
Maurice Bellet


La longue veille 1934-2002 (Desclée de Brouwer, 2002) est un beau livre. Cette autobiographie de Maurice Bellet fait retour sur des moments-clefs de sa vie, elle retrace le questionnement, le parcours qui ont vu surgir ses principales œuvres. En voici trois petites pages (p. 278-280). Elles sont un exemple de cette lucidité, de cette sincérité, de cet abandon à l’essentiel qui sont réconfort dans nos propres détresses…

 

Au moment même où je témoigne, à ma façon, de l'espérance, voilà que je suis repris par le trouble et la difficulté de vivre, jusqu'à l'amertume, jusqu'à retrouver en moi le goût de cette tristesse que je dénonce comme le mal, la substance du malheur.

 

Je reviens des terres froides. Il y a, dans cette vie mienne qui s'en va vers son terme, des zones de glace et de nuit, C'est ainsi. Vivre avec. Et je suis bien tenté de croire qu'il en est ainsi dans beaucoup de vies, sinon dans toutes; à moins d'aveuglement: et je sais, d'expérience, que l'inconscience peut aller très loin, y compris chez des analystes et des analysés.

 

Vivre avec. Vivre avec ce qu'on a fait ou subi, le mal dont on a blessé autrui. Il court, il suit sa logique à lui, indifférente aux repentances et aux bonnes intentions. L'odeur qui vient de par là, jusque dans les terres habitées et fertiles, est une odeur de crime et de folie.

 

II m'est arrivé, je ne dirai pas de me sentir proche, non, mais de croire que je comprenais – un peu – Adolf Hitler. Cet homme-là, c'est la tristesse même, la grande, l'abyssale, celle qui, à l'aurore de la création, s'enfonce du côté du refus. Premières lignes de l'Évangile de Jean : vie et mort, lumière et ténèbre, le logos, la parole de vie et lumière naît parmi nous – et nous avons vu sa gloire.

 

Le cœur  de tout, cette affaire-là.

 

Et nul n’est prémuni contre l'invasion de la ténèbre.

 

Aux approches de Noël – lumière et joie au cœur de l'hiver –, voici que la nuit s'épaissit, jusqu'aux pensées extrêmes. Cette tentation-là, même les plus grands l'ont connue, même Lui, je pense, au jardin où il veille, pendant que ses amis dorment, écrasés de tristesse.

 

A quoi bon, à quoi bon? Pourquoi ne pas déposer les armes, plutôt que se battre à l'infini contre l'irréparable?

 

Le dernier mot serait-il à ce Sans-Visage, qui peut prendre toute l'apparente douceur de Thanatos, « dormir, rêver peut-être» – non, que le rêve lui-même s'éloigne, dans le grand Froid où se sont consumés tous nos désirs.

 

Pourquoi, pourquoi? Parce que l'amour tant rêvé, celui qui passe tous les amours et les nourrit, la bienheureuse jubilation des humains créés et sauvés, l'amour s'est défait dans la nuit.

 

A certaines heures, il ne reste que cette demande si humble, écrite 
par une main amie sur une toute petite feuille glissée dans un «Nouveau Testament» :

 

« Moi je ne peux pas. 
Ce que tu veux que je sois, donne-le moi. »

 

Mais ma foi – oui, j'emploie ce mot effrayant –, ma foi, c'est qu'il y a toujours un chemin, même pour l'homme d'en bas.

 

Et que c'est cela le cœur de l'heureuse annonce, toujours neuve – ce qui, en grec, se dit Évangile.

 

 

 

Que disparaisse l'amertume! Qu'elle se dissolve, qu'elle s'en aille en fumée poussée par le vent !

 

J'ai quasiment choqué, l'autre jour, les gens qui viennent m'entendre à l'Arbre dans le sous-sol de la gare Montparnasse en leur disant que le fond de l'Évangile était : gaieté. Joie, me dit-on, à la rigueur. Quoique, comme dirait Devos! Joie du moins est assez noble. Mais gaieté! Cette légèreté, ce laisser vivre. Ne dit-on pas que le Christ n'a jamais ri ? (qu'est-ce qu'on en sait ?)

Et moi, je dis : gaieté; cette bonne lumière de la bonne humeur et de la bonne entente, l'agapè de tous les jours, le quotidien de la tendresse divine. Alors que, par ma faute et celle d'autrui, nous buvons tristement la coupe d'amertume.

Je choisis la gaieté, celle-là qui vient justement d'après l'inondation du mal – colombe d'après le déluge – et qui est incroyablement sérieuse. Elle est le sérieux même de la vie, quand la vie surgit d'entre les morts.

 

C'est la façon humble, quotidienne, servante de participer à cette immense Kara, la joie du Christ, dont il témoigne à l'entrée du Supplice.

 

Gaieté industrieuse et patiente; elle suppose immédiatement qu'on renonce à toute revendication, tout règlement de comptes, tout reproche, tout jugement. Elle est le don même, qui ne réclame rien. Elle passe par-dessus la loi de l'échange, do ut des. Elle donne, elle ne mesure pas.

 

Je choisis la gaieté. N'y voyez pas la légèreté de l'inconscience. Si la gaieté plane au-dessus de mes misères, c'est à la façon dont le grand Oiseau, l'Esprit, planait au-dessus des eaux, dans l'imminence du chaos. C'est un choix de combat : préférer la lumière à la ténèbre.

 

Que soit bénie la voix, la voix humaine, où quelque chose s'entend de la délicieuse bonté qui vient à nous de par-delà le mur de l'invisible. Car ce n'est pas moins. Et nommer l'invisible, ce n'est évidemment pas l'attraper et crisper la main dessus, fût-ce par quelque artifice du religieux. C'est au contraire se dessaisir. La douce voix humaine, où coule la divine douceur, elle donne, il n'y a rien à prendre, il n'y a même pas à demander, sinon pour que vienne au jour, mais sans réclamation, sans âpreté, le grand désir, la grande faim humaine, la faim d'amour.

 

 

21:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/10/2006

SAINT BRUNO.

SAINT BRUNO
Fondateur de l'Ordre des Chartreux
(1035-1101)


« A la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. »
Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux.


Né en Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps: « ...un homme prudent, à la parole profonde. »

Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Evêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.

Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire: l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.

Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.


Un témoignage de ses frères de Calabre :

« Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout: il fut un homme d'humeur toujours égale, c'etait là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau.»

Quelques extraits des "Statuts" de l'ordre :

"Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant." Statuts 34.2

"Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Epoux, la terre au ciel, l'humain au divin". (Statuts 4.1)

"La grâce du Saint Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de L'Eglise, une et répandue en tout lieu." Statuts 21.1

"Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat: ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Ecriture, introduit par la grâce du Saint Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui". (Statuts 3.2)


http://www.chartreux.org

Auteur : L'Ordre des chartreux

05:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/02/2006

AIMER TOUJOURS AIMER....

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L'amour. Une émotion qui s'use ?

Une émotion qui se redécouvre sans cesse !

Une émotion que l'on ne peut maîtriser mais que l'on peut nourrir, attendre et chercher...

Et qui dans ce cas revient toujours plus forte, d'autant plus en contraste avec les passages de désert...

Époux ou épouse, mais aussi dans la relation avec Dieu.

On peut côtoyer ceux qui nous sont les plus chers sans même les voir. Quotidiennement !

On n'écoute plus, absorbés par nos activités et nos pensées dont l'autre est exclu !

On peut ainsi parler, écouter faire quelque chose pour l'autre sans que l'autre n'existe vraiment dans nos coeurs, dans nos pensées, dans nos gestes ou nos paroles...

Et soudain, sans même comprendre pourquoi, quelque chose brise cette glace, nous montrant notre besoin de relation authentique, profonde et sincère.

On aime !


BRUNO LEROY.

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/12/2005

LE SOLEIL S'EST LEVÉ CE MATIN.

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( Dessin effectué par Qitof Infographiste
et membre de notre équipe éducative ).
Ce matin, le soleil s'est levé après tant d'obscurités. Avez-vous observé la couleur nacre du ciel comme pour indiquer que le drame était passé. Après tant de matins incertains où la santé d'un être ne tient qu'au fil fragile de la vie. Après tant de prières reçues par des Amies inconnues mais sincères. Après tant de soutien psychologique et Humain pour dire le désarroi. La Lumière est revenue à la maison tel un souffle d'Espérance. Un sourire qui dit ne plus souffrir. Un médecin qui confirme une guérison inattendue...
Oui, j'ai vu le soleil m'éclairer de mille feux lorsque j'ai compris la Puissance d'Amour de Dieu. Rien ne Lui est impossible et je suis là pour le constater naïvement comme un enfant découvrant l'océan. Ma bien aimée aux yeux éteints a retrouvée l'éclat des grands jours. L'éclat de cette saveur Divine qui se délecte avec Tendresse.
Combien les mots me manquent pour vous exprimer ma gratitude de n'avoir jamais mis dans les oubliettes de la mémoire une présence qui, pourtant vous est inconnue.
Cette présence est la respiration de mon âme, le fruit mûri après tant d'années de communion d'amour. Oh ! comme les disputes sont rares. Nous vivons dans le Respect absolu de nos individualités. Nos regards, après plus de vingt ans, en disent longs sur la force de nos connivences. Cela peut surprendre en un siècle où les couples se défont avant de se faire et de se construire. Mais, un Amour sans respect de l'autre, sans tolérance, sans compassion, sans correction fraternelle, est-ce véritablement de l'Amour. Ou s'agit-t-il d'un attachement forgé par la routine et les habitudes ?
J'ai bien failli perdre ce que mon sang véhiculait depuis des années. Et pourtant, face à cette situation paroxystique d'angoisses et d'incompréhension : je n'ai jamais douté d'une santé qui reviendrait comme elle avait disparue.
Je n'ai jamais douté que Christ était à mes côtés pour me porter et me supporter. Son Amour est Infini mais aussi Mystérieux que l'Univers qui nous entoure. Nous n'avons pas assez d'une existence pour creuser le Mystère. Plus tard, quand notre corps nous sera enlevé, nous rencontrerons cette chaleur d'Amour que nous avons vécus sur Terre.
Mon Bonheur, ce matin, ne fait pas oublier les blessures des autres. Bien au contraire, la capacité que nous avons d'affronter les épreuves, nous fait rejoindre tous les souffrants.
Je ne puis répondre à tous et toutes personnellement, tant vos marques de sympathies et d'encouragements sont innombrables. Mais, c'est avec un coeur débordant de reconnaissance et de sincérité que je vous remercie.
D'abord, pour mon épouse qui a trouvée en vos mots maintes paroles de réconfort. Ceux de ne pas être ignoré dans la solitude de la souffrance.
Et surtout pour vos prières qui montrent à quel point Dieu est Grand. Rien ne résiste à la prière dite avec le coeur ! Mon équipe toujours fraternelle m'a soutenu également. Nous sommes soudés depuis si longtemps que lorsque l'un d'entre nous sombre dans la peine ; nous mobilisons nos énergies pour l'aider à se relever. C'est cette Fraternité vécue au quotidien qui fait comprendre aux Jeunes qui nous observent, que le monde ne vit pas en autarcie égoïste...
Grâce à vous, Amis ( es ), Frères et Soeurs, le soleil ce matin s'est levé en me souhaitant une belle Journée.
Puisse-t-il en être de même pour vous, Frères et Soeurs bien-aimés !
QDVB
Votre Frère Bruno LEROY.

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |