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28/07/2016

L’été est la saison du Bonheur.

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L’été est la saison du Bonheur. Il arrive même que le soleil pleure de joie en se mirant dans les océans et les forêts. Alors, une pluie chaude coule sur notre peau tel un baume bienfaisant.

En été, la lumière parfume nos désirs d’éternité et s’enflamment en nous des besoins sexuels, des envies de goûter aux plaisirs de la vie.

L’été attise nos fantasmes inassouvis. Certains sont positifs pour notre équilibre et d’autres plus néfastes. Il nous faut un discernement de chaque instant pour ne point sombrer dans les déplaisirs qui culpabilisent et enlèvent toute joie.

L’été doit demeurer la saison du ressourcement intérieur et non de la dépravation sans retenue. Regardez les plages, la viande la plus charnue se laisse bronzer au feu des apparences.

L’été peut être vécu dans une allégresse profonde à condition de ne pas en faire une recherche de l’extériorité absolue pour épater les amis.

L’été est aussi la chaleur du cœur qui se plonge dans celui d’autrui. Comme les autres saisons mais avec davantage d’intensité. L’été devrait éclairer nos pensées plutôt que les aveugler.

Face aux paysages montrant leurs atours avantageux. L’émerveillement doit nous éveiller instantanément. La contemplation doit oxygéner nos passions et notre raison.

Et pourtant, l’été semble devenu la saison la plus fatigante de l’année !

Combien de vacanciers rentrent usés de leur séjour. Les yeux cernés par la fatigue de la route.

Les nerfs à fleur de peau à cause des embouteillages. L’été c’est l’enfer du repos.

Les vacances que vous prenez vous prenne votre énergie pour le reste de l’année.

Et vous avez le toupet de me demander pourquoi vous n’êtes pas heureux ?

Je vous répondrais simplement mais, fermement «cessez de vivre comme des imbéciles » et vous connaîtrez certainement le Bonheur inaltérable et indicible qui vous habite.

Sinon, vous serez condamnés toute votre existence au désespoir provenant de votre ignorance.

Que ce soit l’été ou l’hiver. J’envie les personnes qui savent voyager dans leur espace intérieur. Ils savourent la joie de vivre dans le silence de leur être.

 

 

Bruno LEROY.

20:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Un parfum de Vacances.

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Le repos est le bouquet de roses que la vie nous offre, en échange de nos activités parfois à la limite de l’extrême. Dans tout ce que nous faisons, notre rôle premier et prioritaire est de chercher, conquérir notre liberté, notre dignité Humaine. C’est ainsi que Christ veut regarder le chrétien vivre pleinement. Il le contemple alors et voit que ses actions ne sont pas inutiles.

 

Dans son incommensurable Amour, il aimerait constater une réelle liberté chez tout Homme.

Hélas, nous demeurons enchaînés par nos déterminismes qui décomposent notre vraie liberté christique.

 

Alors, il nous reste, le fond du récipient, pouvant méditer et prier pour que vienne le vent de l’Esprit. Et par des injonctions étoilées, l’Esprit répond à notre esprit.

 

Les fleurs aux senteurs de bonheur étalent leurs visages accueillants, l’eau des ruisseaux laisse courir sa rivière de diamants et les oiseaux chantent au soleil un chant nouveau.

 

Les vacances doivent nous donner le sens de l’émerveillement. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous évader dans les champs où les blés tendent leurs bras, sans obtenir de réponse de notre part ? La nature est un temple sacrée mis à notre disposition par Dieu. Nous n’en sommes aucunement propriétaires, mais locataires. Veuillez laisser les lieux dans la même splendeur que vous les avez trouvé en arrivant. Et si vous considérez que ceux-ci sont pollués, veuillez nettoyer, s’il vous plaît.

 

Ah ! comme la conscience, ce sanctuaire où Dieu se trouve, peut nous parler tant de fois. Et nous feignons de ne point entendre de peur de devoir agir ou par manque de silence.

 

Voilà, ce que je vais chercher en Vacances, ce silence intérieur avec lequel j’écris des mots qui me parviennent d’un ailleurs et scintillent parfois comme le diamant.

 

Je pars en Vacances pour mieux me retrouver et retrouver ceux et celles que j’aime.

Je m’aperçois que le Seigneur m’a donné un trop petit cœur pour y loger tout l’amour demandé. Et de ce fait, je ne puis que faire mal sans le vouloir vraiment…

 

Il me souvient d’un Monsieur que j’avais rencontré dans une gare, il y a quelques années, qui m’interpella en me disant : « Monsieur, je vous connais, vous êtes Bruno L., l’éducateur qui m’a tiré de la m...de, il y a plusieurs années ». Cela ne me rajeunissait pas ! En effet, cet homme bien vêtu et de bonne mise était un ancien délinquant dont j’avais évité l’emprisonnement pour plusieurs années. Il m’expliqua avec allant qu’il était désormais Directeur mais, que malheureusement, il divorçait. Il me dit avec insistance, je ne comprends ma femme et moi, nous nous entendions si bien. De plus, elle dit m’aimer encore et n’avoir pas d’amant, qu’en penses-tu, Bruno ?

Je lui répondis que dans un couple il ne suffit pas de s’entendre pour être heureux ensemble, mais de s’écouter. Il me regarda fixement dans les yeux et me rétorqua brutalement : j’ai une idée ! Je ne le revis jamais puisqu’il partit promptement, sans doute vers son épouse…

 

Hé bien, la Vie, les Vacances, la pluie, le vent, le soleil, les abeilles, les papillons…tout cela doit être écouté dans un silence profond. J’allais écrire, qu’il faut boire, en quelques sortes, le paysage. Ce paysage est le visage de Dieu.

 

Ne passons pas nos temps de délassement comme des touristes assoiffés de sensationnel.

Cela ne nourrirait nullement notre existence. Au contraire, savourons chaque instant, afin qu’il s’incruste dans notre mémoire, tel un Eden toujours présent.

Sinon, nous ne pouvons pas avoir une démarche spirituelle mais, au contraire vulgairement banale, sans résonance intérieure.

N’oublions pas que nous restons, où que nous soyons des témoins joyeux de l’amour de Dieu.

Témoigner de Dieu par sa vie est plus puissant que de Le donner tout cuit à certains, comme une marchandise.

Donner cette liberté d’aimer par notre témoignage d’Homme libre et debout, vaut tous les discours religieux du Monde.

Dans la Vie tout se respecte et surtout la vie elle-même quand nous la considérons à travers autrui.

Les Vacances sont peut-être dans votre jardin, chez votre voisin ou dans les relations que vous aurez avec les commerçants et d’autres personnes.

Alors, Bonnes Vacances à Toutes et Tous !

Bruno LEROY.

20:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Transcender les banalités du quotidien.

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Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, éprouve la présence de Christ.

Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort.

 

Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri. Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermé la porte de leurs cœurs.

 

 Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix. Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes. Ou leur indifférence.

 

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir.

 

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie !

 

 

Bruno LEROY.

20:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |