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28/07/2018

Partir pour mieux revenir de Vacances.

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Je ne sais plus quel écrivain disait que partir c'était mourir un peu. Si je n'ai guère retenu son nom cela est probablement dû au fait que je considère cette maxime complètement idiote. En effet, je pense tout à fait le contraire. Pour moi, partir c'est revenir vers Soi.
Vous allez me dire et alors revenir, c'est quoi exactement ?
Revenir, c'est se retrouver dans un autre décor tout en gardant son Moi intègre et spirituellement stabilisé.
Revenir, c'est revoir les autres avec un nouveau regard, celui de l'intérieur.
Comment des Vacances peuvent à ce point transformer, métamorphoser l'homme d'autrefois ?
C'est la façon dont nous vivons nos Vacances qui sont essentielles pour l'aventure spirituelle.
Et le retour est-il un retour vers la routine, les habitudes ?
La personne qui sait vivre l'instant présent s'aperçoit rapidement que les secondes se suivent sans se ressembler.
Les gestes meurent dans l'espace dès qu'ils sont formés.
Les paroles aussi, seuls les écrits demeurent figés dans la mémoire pour la modifier.
La vie est mouvement, tempêtes, vents, soleils, rires, larmes, cris, apaisements, marche en avant.
Que nous soyons loin de notre habitation où logent les fausses habitudes.
Nous devons inspirer la Vie à pleins poumons telle une énergie intarissable.
Ou bien les forces de mort viendront remplacer ce que nous ne sommes pas capables de remplir.
Oui, je reviens avec d'autres destins à m'inventer sur les chemins de l'Humanité.
Les vacances peuvent durer toute l'année, c'est une question de spiritualité.
La nostalgie du temps qui passe est faite pour ceux qui s'amusent à le regarder passer.
Je suis dans le temps au centre, dans l'oeil de son cyclone.
Je passe avec lui. J'habite dans ses entrailles. J'en suis ravi...
Puisse votre Amour de la Vie vous donner chaque jour cette puissance d'exister pleinement !
Mais comment être en Vacances toute l'année ?
 
Voici, une petite "recette " chrétienne ou simplement de bon sens :
 
Si être en vacances,
ce n'est pas courir toute la journée comme un dingue,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder vivre ses enfants
et jouer avec eux,
Si être en vacances,
c'est savoir réduire l'abus de télé ou de radio,
Si être en vacances,
c'est prendre un peu de distance par rapport aux soucis,
Si être en vacances,
c'est savoir regarder l'oiseau qui vole,
ou le bout de bois qui flotte le long d'un fil d'eau,
Si être en vacances,
c'est savoir prendre un livre et le lire calmement,
Si être en vacances,
c'est pouvoir être enfin soi-même,
Alors pourquoi ne pas se mettre en vacances toute l'année ?
Car c'est toute l'année qu'il faudrait ne pas courir, regarder vivre ses enfants, s'écouter entre époux, etc...
Bref, les vacances étant par définition le temps propice à la qualité de la Vie, il serait dommage de se résigner à n'être un humain que quatre semaines par an.
C'est-à-dire pendant le douzième de sa Vie !
 
 
* Je dédie ce texte à ceux et celles qui n'ont pas eu l'opportunité de partir en vacances afin qu'ils comprennent que nous pouvons les vivre chaque jour de l'année sans pour autant bouger.
Ce qu'il faut et ce qui est fondamental dans l'existence d'un être, c'est de s'aventurer, bouger, voyager, avancer dans sa spiritualité pour avancer vers Dieu.
 
Votre Frère Universel,
Bruno LEROY.
 

19:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le Pouvoir c'est le service pas la puissance de l'argent !

19:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/07/2018

Ma Vocation auprès des Jeunes.

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Adolescent, ma vocation oscillait entre celle de prêtre et éducateur. J'avais, déjà à l'époque un esprit rebelle qui s'insurgeait contre toutes misères humaines. Je fis mes études de Théologie au séminaire et la rupture de la prêtrise vint lorsque je tombais amoureux d'une femme merveilleuse qui partage mon existence. Mais, autour de moi, je ne pouvais supporter que des jeunes crèvent d'indifférence. Je suivis des études d'éducateur et me mis à travailler dans un Centre accueillant des meurtriers adultes. Je n'avais que 17 ans et pour une première expérience, cela forme un homme à jamais. Puis, mon esprit toujours fixé vers les Jeunes me fit prendre le chemin de la rue. Je découvrais des potentialités énormes chez ces jeunes, ces mozarts assassinés. Pour parfaire, mes actions à mener, je repris des études de psycho, socio etc...
  
  
Je me base essentiellement sur le désir, les projets des Jeunes. Ils en ont plein la tête et ce serait dommage de tuer leurs rêves. Je puis dire que je n'ai jamais eu peur car, j'estime que ma vocation est d'aller vers eux, prioritairement. Et pourtant, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé avec un couteau sous la gorge. Il suffit dans ce métier, d'avoir le sens du discernement, et d'analyser la symbolique du geste. Je dirai aussi qu'il faut un cœur qui Aime par dessus tout, ces jeunes. De plus, il faut avoir un équilibre psycho-affectif solide, savoir prendre de la distance. Hier, j'étais leur grand frère et aujourd'hui avec mes 60 ans, je suis le père.
 
Ce père qui leur a tant manqué dans sa capacité de gérer l'autorité. Être autoritaire sans autoritarisme mais, avec fermeté. Seul, le terrain vécu au quotidien auprès des ados, fait saisir l'importance de leurs attentes et l'indifférence des pouvoirs publics. Il faut entrer de plein pieds dans leur monde tout en affirmant ses convictions. La Foi chevillée au corps, je ne fais jamais de prosélytisme car, c'est une violation de conscience !. Les aimer par l'action, la présence et les projets éducatifs.
 
 
Les respecter également, eux qui ne savent pas ce qu'est le respect faute de l'avoir appris. Il faut aimer leurs parents et ne jamais leur jeter la pierre car, ils ont vécus aussi une misère sans nom.Chaque jour je suis obligé de me battre pour leur dignité. Il faut une grande ouverture d'esprit et surtout, le sens de l'humour, il est toujours bon d'apporter le rire comme lumière dans la grisaille du temps. L'acte éducatif est de responsabiliser l'individu afin qu'il s'épanouisse au soleil de la Vie.
 
 
Bruno LEROY.

17:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/07/2018

Habiter poétiquement le Monde.

Alors que la crise bat son plein, alors que le langage guerrier est partout, que l'on ne nous parle que de menaces, que l'on cherche à nous calmer avec du vide, du creux, du toc et que chacun joue avec nos peurs, nos faiblesses et nos paresses. Quand le futile domine, que les égoïsmes ont le pouvoir et que la terre, notre terre s'abîme. Il est plus que jamais temps de revenir à l'essentiel et "d'habiter le monde poétiquement".

La poésie ce n'est pas se piquer de mots. C'est une présence, un regard qui arrête l'instant, un être au monde sous le signe de la générosité. C'est faire corps et cœur avec le verbe. C'est penser que tout commence et que rien, rien ne pourra éteindre l'espérance, s'il reste un poète.

Résister à la spirale mortifère et proclamer l'état d'urgence poétique car la poésie c'est la vie. Amoureux de cet art essentiel, Frédéric Brun en a fait une conviction. Il y a pour lui une réponse poétique aux défis que doit aujourd'hui relever l'humanité. 

20:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Tout se purifie quand le Christ devient si proche.

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Mes évasions sont tellement ancrées en mon âme que j’en oublie presque les dates de mes départs.

En effet, je prépare mon sac de voyages spirituels, pour faire retraite. Me laisser envahir par ce silence puissant chuchotant des mots aux parfums de poésie. Jamais de murmures qui vous épuisent jusqu’à l’acédie.

Le cœur est alors branché instantanément sur le chant des oiseaux, le bruissement du vent et le sourire des arbres qui m’invitent à vivre avec davantage de hauteurs.

La méditation me recentre dans ma propre conscience souvent mal-menée par l’agitation des semaines.

Et bien-sûr, dans ces profondeurs de l’être, le dialogue mental jaillit comme une évidence, c’est ce que nous appelons familièrement, la prière. Oui, mais quelle prière ?

 

Pas la prière individualiste demandant un confort personnel. Pas la prière tournée vers un nombrilisme infécond, voire névrotique car, toujours dans l’attente d’une réassurance.

Vouloir absolument obtenir la protection de Dieu par peur des événements est de l’ordre psychopathologique. Et sur ce point beaucoup d’athées ont raison de dire que le Père éternel se substitue au père terrestre, à une dimension parentale mal vécue.

Non, il faut lâcher-prise et se laisser habiter par l’Esprit saint.

Il faut se laisser malaxer par le silence dans lequel le Christ nous parle, nous appelle et nous aime.

Chaque prière devient alors Universelle pour le monde et ses plaies suintantes.

Au bout de mes deux jours de retraits, de cette société bruyante, je suis vierge intérieurement pour de nouveau écouter les autres. Les écouter vraiment !

Le silence est devenu ma nourriture, la manne sans laquelle, je serais probablement interné depuis longtemps pour dépression chronique. Chaque jour, des courriels de souffrances, des textos de douleurs et des cris à vous briser les tympans.

 

Évidemment, dans mes journées, je vais retrouver Dieu sans que personne ne s’en aperçoive. Je lui demande de me donner la Force d’avancer. Mais, je ne lui demande guère d’exécuter à ma place. Et pourtant, les signes qu’Il m’envoie sont des réalités tangibles de Sa Présence.

 

Alors, j’aime le retrouver dans le silence comme pour me baigner dans un lac calme, paisible et serein. Tout se purifie quand le Christ devient si proche.

Et je me dis que le Paradis est souvent sur Terre sans que nous nous en apercevions.

Le Bonheur et les pleurs viennent de la même source et parfois se confondent.

La vie transporte ses marchandises de peines et de maladies, j’en sais quelque chose !

Mais dire que Dieu serait responsable de nos soucis est là un discours pervers.

C’est moi « nous » qui ne sommes pas assez proche du Dieu d’Amour dont nous parlons tant, tout en sachant que les mots sont limités. Hé oui, il n’est pas évident d’approcher avec quelques phrases l’Absolu. Seule la poésie parvient à nous en donner des bribes. 

 

Bruno LEROY.

20:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Art un chemin vers la réalité.

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Alors que le patient qui souffre, au sens névrotique, persiste inconsciemment dans la réalisation de ses plaisirs invisibles, l'artiste passe de la rêverie à la réalité. L'artiste authentique désire que l'autre accepte ses fantasmes exprimés dans son œuvre, qu'on admire celle-ci et non lui-même. Le " faux " artiste veut qu'on l'accepte en tant que personne et il s'adapte à son public. Cet aspect relationnel est à mettre en liaison avec le rêve : en effet, si l'œuvre d'art, bien qu'étant aussi l'expression d'un fantasme, est de nature altruiste car elle tend à procurer du plaisir aux autres, a contrario, le rêve, fantasme imagé également, est une formation égoïste et narcissique.

Beaucoup de gens se disent peu ou pas doués, affirment qu'ils sont incapables de réaliser ou même d'apprendre quoi que ce soit dans le domaine artistique, en un mot qu'ils n'ont pas de talent. Or, la psychanalyse a montré qu'il ne s'agit nullement d'une absence de compétence, mais plutôt d'une sorte d'inhibition d'origine psychique. Les analyses de certains patients qui se jugeaient peu doués pour une discipline donnée ont montré que celle-ci était liée inconsciemment à des composantes d'une sexualité infantile réprimée, et que, en fin de compte, la pratique leur en était inconsciemment désagréable.

Si un sujet s'intéresse particulièrement à une forme d'art, ce peut être parce que le ou les objets qu'elle utilise résonnent dans son inconscient comme un écho à des tendances infantiles refoulées. Il y a transformation de la satisfaction infantile de la manipulation en élément esthétique pour le plaisir des autres ( sublimation ). Le résultat du geste artistique contient également une foule d'éléments symboliques. Ainsi, les œuvres picturales sont riches en indices du langage inconscient. Même dans les scènes figuratives, qui pourtant reproduisent la réalité, on peut trouver des significations symboliques. Mais il ne faut pas que ce soit arbitraire, et la connaissance de l'artiste, par ce qu'il dit de lui ou de son œuvre, permettra une plus grande objectivité.


Contrairement à ce que l'on pense parfois, la psychanalyse ne " détériore " pas les artistes, car leur art n'est pas toujours un moyen de défense pathogène comme dans les états névrotiques. Il n'y a pas de contradiction dans le fait qu'un artiste ait besoin d'une analyse, même si, en créant, certains d'entre eux retrouvent un chemin vers la réalité.

Il faut envisager le troisième " personnage ", qui se situe entre l'écrivain et son œuvre : le lecteur, à qui finalement est destiné l'ouvrage. Ce dernier va induire chez celui qui le découvre une série de pensées et d'affects qui seront comme une sorte de résonance des fantasmes de l'auteur. Il est impossible que se créent de façon toute nouvelle et à partir de rien des sentiments profonds ( négatifs ou positifs ) chez le lecteur ( ou le spectateur ) ; il y a toujours un substrat initial composé du passé de celui qui lit l'ouvrage, la pièce ou toutes formes d’œuvres.

Ainsi, une œuvre littéraire ou dramatique est un trait d'union, presque une communion, entre celui qui exprime par écrit une fraction de son inconscient et celui qui va chercher dans l'ouvrage ce que, peut-être, il attendait.



Bruno LEROY.

19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/07/2018

La Joie de vivre !

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La vie est trop sérieuse pour être prise au sérieux. Souvent, trop souvent les détails insignifiants des jours passants nous rongent les sangs. Nous attachons trop d’importance aux petites et malingres blessures que nous occultons les plus fondamentales.

 

Pour devenir un combattant pour une existence joviale, il ne faut pas ignorer les faits, les souffrances, les maladies et les guerres mais, les affronter avec énergie.

 

Trop de personnes que je rencontre au cours de mes déplacements semblent ne pas s’aimer, voire même se détester. En culpabilisant sans cesse sur un passé dépassé. Comment voulez-vous aimer la Vie dans ces conditions ?

 

Il faut retrouver la quintessence de la respiration de l’âme. Je veux dire qu’il nous faut reconquérir l’Essentiel qui nous constitue. Laisser tomber le superficiel pour ne point sombre dans la médiocrité. Cette médiocrité qui nous fait juger les événements avec pessimisme et légèreté. Nous ne pouvons approcher le Bonheur si nous n’en savons pas même le visage.

 

Il s’agit d’un long cheminement personnel et spirituel. Pour être Heureux sur Terre, il faut savourer les petites joies qui se présentent. Et pratiquer cet exercice chaque jour, permet de reprendre contact avec la réalité, sa propre réalité. Vous allez me dire mais, alors la crise, le chômage, les guerres ? Quel rapport avec mon allégresse si je vis dans un bourbier labyrinthique. Et indicible, souvent.

 

Je vous répondrais respectueusement que vous me faites penser à un noyé qui se débat dans les marécages espérant ne pas s’enfoncer et pourtant, il finit par s’étouffer et mourir dans les abysses.

 

La joie est une grâce offerte pour sourire de nos misères. Les résignés n’ont jamais fait avancer le monde ou ne serait-ce qu’une once des mentalités inertes. La jovialité est l’expression d’un esprit libre. Voilà, pourquoi dans les évangiles, Jésus nous somme de demeurer dans la Joie. Celle de l’Esprit de Liberté. Celle qui permet d’affronter les difficultés avec les yeux ouverts sur leur importance. Tout le monde peut devenir libre intérieurement.

 

Contemplez profondément la beauté d’un paysage en vous imprégnant du moindre élément que cela éveille en vous.

 

Et vous verrez progressivement votre regard changera comme une chrysalide devenant papillon. Vous n’appréhenderez plus l’existence comme vous le faisiez autrefois. Vous éprouverez une certaine liberté face aux informations qui vous parviennent.

 

Vous relativiserez votre responsabilité. Que pouvez-vous faire contre les guerres ?  De quelle façon agirez-vous ? Que pouvez-vous faire pour endiguer le chômage ? Quel combat décidez-vous de mener ou non ? Et la corruption des hommes politiques ? Et l’écologie que pensez-vous faire ? L’hospitalisation de votre voisin ? La mort de votre prochain ? Avez-vous réellement des moyens d’actions ?

 

Si non, vous êtes l’être Humain le plus malheureux...

 

Si oui, vous êtes l’Homme le plus heureux...

 

En effet, toutes formes d’actes pour changer la face des choses est source de bonheur.

 

L’inaction mène à la victimisation. Et au pire à la dépression, voire au suicide.

 

Changez ce que vous estimez pouvoir transformer et ne vous évertuez pas à vouloir modifier l’impossible. Cela est une position qui fait souffrir tout en se donnant bonne conscience, puisque nous ne pouvons rien faire. C’est souvent la posture des lâches. L’Homme heureux verra avec limpidité ce qu’il faudra mener de front tout en s’écriant :

 

Dieu que la Vie est Belle !

 

 

 

Bruno LEROY.

 

14:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Traiter tous les hommes avec la même générosité.

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Soyez parfaits, comme votre Père qui est aux cieux. Matthieu 5,48.


Dans ce passage, Jésus nous exhorte à traiter tous les hommes avec la même générosité. Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.

L'exemple que Jésus nous propose n'est pas l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu lui-même: "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait." Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous. Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Être disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés."

Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé notre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui ne seront pas seulement des qualités humaines, La vie de Dieu en nous, c'est la vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu. Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais dans tous les détails de sa vie quotidienne.
 
Quand s'élève autour de nous un tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.

Bruno LEROY.

13:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/07/2018

Le nouveau visage de l'Amour

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C'est la substance même de la foi chrétienne qui fait le lien entre Dieu et l'homme, et qui présente la cause du pauvre comme faisant partie de la cause de Dieu dans l'histoire. Jamais la Foi n'a eu, pour sa crédibilité, à relever un tel défi, c'est-à-dire à se manifester non point comme un opium mais comme un ferment de l'édification de l'histoire.


Nous nous devons d'affirmer ici que le choix des pauvres n'est pas une nouveauté absolue, ni même une découverte à partir de Dieu. Il se situe dans une continuité substantielle de la grande tradition de la Foi, tout en se présentant dans une discontinuité formelle au niveau des expressions historiques de la Foi.


Mais ce n'est pas là l'essentiel de l'explication. La nouveauté de l'expression "choix des pauvres" est directement liée à la nouveauté de sa problématique historique. Le choix des pauvres est la traduction actuelle de l'amour des pauvres, antique et toujours nouveau. Il désigne une façon différente de vivre aujourd'hui l'agapè d'hier. Nous pourrions dire que le choix des pauvres est le nouveau nom, l'expression moderne, de l'antique "charité" , de l'éternel amour du prochain.


En quoi consiste cette nouvelle façon de vivre l'agapè? Nous pouvons répondre en quelques mots qu'elle est la dimension sociale de la charité, ou le caractère politique de l'amour évangélique. C'est-à-dire, en d'autres termes, l'aspect structurel, collectif, transformant, libérateur et même révolutionnaire de l'Évangile vécu. Voilà ce qu'il y a de nouveau dans l'expression actuelle de "choix des pauvres". De ce point de vue il existe à l'évidence une discontinuité entre l'ancien amour des pauvres (d'abord la "charité", puis "l'aumône", pour finir avec les "bonnes œuvres" ou "œuvres sociales") et le nouvel amour des pauvres d'ordre social, ou politique.


C'est vraiment une affaire de choix, c'est-à-dire de prise de position sociale, de détermination historique d'envergure et à grande portée. Si l'amour chrétien entend aujourd'hui être lucide et efficace, il doit prendre cette forme. Le choix des pauvres est le nouveau visage de l'Amour : un amour aux yeux ouverts et aux mains agissantes, un amour ferment dans l'histoire et semence d'une autre civilisation, la civilisation de l'amour, précisément.


Effectivement, le chrétien saura toujours ce qu'il doit faire avec la personne âgée renversée dans la rue par une voiture. Dans la société future, la charité chrétienne saura se pencher affectueusement sur l'enfant abandonné qui pleure la nuit. Ces expressions de l'amour sont indépendantes d'une organisation sociale, quelle qu'elle soit, car elles relèvent de qualités qui sont celles du coeur humain: l'affection, la créativité, le courage, le sacrifice, le don de soi. Ces démarches ne relèvent pas de l'organisation sociale ou des législations nationales. Elles relèvent d'abord de l'esprit et de sa liberté créatrice.


BRUNO LEROY.

20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Dieu développe notre vie spirituelle.

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Tant qu'il subsiste en nous quelque chose de notre individualisme orgueilleux nous affirmons : "Je ne peux pas." L'âme libérée ne dit jamais cela, mais s'ouvre simplement à Dieu, et est avide de plus. C'est ainsi que Dieu nous forme.

Nous sommes faits pour contenir la plénitude de Dieu; mais le péché d'une part, et notre moi d'autre part, nous empêchent de nous approcher de lui. Dieu nous délivre du péché; à nous de nous délivrer de notre moi, c'est-à-dire d'offrir à Dieu en sacrifice notre "vieille nature", pour lui substituer une nature spirituelle transformée par l'obéissance.

Dieu développe notre vie spirituelle sans tenir compte de notre ancienne nature. Il ouvre un chemin nouveau, qui va à l'encontre de la vieille nature; notre rôle est d'y marcher sans jamais nous opposer à Sa volonté, ou rester immobile et figé, disant : "Je ne peux pas!" Dieu ne veut pas nous obliger à obéir, c'est à nous-mêmes de nous discipliner. Ce n'est pas Dieu qui doit réduire en captivité toutes nos pensées, c'est à nous à le faire. Ne dites pas :

 

" Oh! Seigneur, combien je souffre de mes pensées vagabondes..." Ne vous y laissez plus aller tout simplement. N'écoutez plus votre "vieil homme" qui vous tyrannise, et soyez un homme libre, une vraie personnalité.

 

"Si le Fils vous affranchit..." Le "Fils", et non pas le "Sauveur". Le Sauveur nous affranchit du péché, mais c'est le Fils qui nous rend libres. C'est ce que nous dit Paul dans l'Épître aux Galates 2, v. 20 : "J'ai été crucifié avec Christ", il entend par là que sa vieille nature a été brisée, et sa personnalité non pas confondue, mais intimement unie à son Seigneur.

 

"Vous serez réellement libres", profondément libres, entièrement libérés.

Il ne s'agit pas de chercher à être forts, mais d'être unis à Jésus, qui nous rend forts.

 

Bruno LEROY.

20:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |