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26/02/2020

Le carême est un temps de conversion pour s’ouvrir à la vie.

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Le carême est un temps pour s’ouvrir à la vie. Les jours bien chargés peuvent endormir nos sens. Mais Dieu est présent à chaque instant, et le carême peut être le moment d’aiguiser notre conscience, à travers la prière, le jeûne et le partage. Voici 40 invitations personnelles pour s’éveiller au mystère de l’amour de Dieu et à sa présence dans nos vies au cours de ce carême-ci.

 

1. Jeûner de Télévision. Le mercredi des Cendres est le signal d’un changement fondamental dans nos vies. Aujourd’hui, abstiens-toi de regarder la télévision, comme un signe que le changement commence.

2. Porte la croix de quelqu’un. Tout comme Simon de Cyrène a aidé Jésus à porter sa croix, propose à un voisin, à un membre de ta famille ou à une personne se débattant avec un problème en particulier, de l’aider.

3. Renonce à un plaisir. Juste pour aujourd’hui, renonce à quelque chose que tu aimes particulièrement manger. Cette faim physique t’introduira plus profondément dans la faim de Dieu.

4. Demande à ton âme de t’aider. Au fur et à mesure que les 40 jours passent, demande à ton cœur et à ton âme de te guider vers Dieu. Ecoute ton cœur qui te « souffle » sur le chemin.

5. Prie avec ta famille. A l’Eglise, sois attentif aux paroles des chants, lectures et prières. Après la messe, parlez ensemble du sermon. Ne proposerais-tu pas une prière en famille ?

6. Observe la nature. Dieu nous a donné un monde merveilleux à habiter. Même en ville il y a des arbres, le ciel, et des nuages. Remercie Dieu pour la générosité de la nature.

7. Prie ton saint Patron. La vie peut paraître si solitaire quand on a des soucis. Mais ton saint patron veut et peut t’aider. Parle à tes enfants de leur saint patron.

8. Jeûne de peur. Si la peur apparaît dans la journée, remplace-la par une prière de foi et de confiance en Dieu. Remarque combien plus facile est la vie lorsque la foi, plutôt que la peur, remplit ton cœur.

9. Pardonne. Dans la prière du Seigneur, nous demandons à Dieu de nous pardonner comme nous-même pardonnons. Aujourd’hui, recherche des opportunités de pardonner aux autres gratuitement et avec amour.

10. Ecoute, écoute, écoute. Une des meilleures façons de montrer à nos enfants, nos amis que nous les aimons, est d’écouter leurs soucis. Aujourd’hui, sois attentif à écouter attentivement ce que ton enfant, ton ami a à te dire.

11. Passe du temps avec Marie. Marie, notre mère, ne cherche qu’à nous aider sur notre chemin de foi. Ouvre-lui ton cœur aujourd’hui et écoute quel est son message pour toi.

12. Mets de l’ordre. Le désordre dans notre maison ou notre lieu de travail peut refléter un désordre dans notre âme. Range un tiroir encombré ou une armoire en désordre et demande au Seigneur quelle est sa façon d’organiser ta vie, Il est le Créateur, Il s’y connaît…

13. Jeûne de radio. Nous laissons parfois nos vies se remplir de tellement de bruit que nous n’entendons plus ce que nous murmure notre cœur. Aujourd’hui goûte au silence et voit quel message de Dieu tu as pu manquer.

14. Sois un samaritain en secret. Fais une bonne action envers un membre de ta famille sans que personne ne le remarque. Dieu le verra et s’en réjouira.

15. Souviens toi d’un saint ancêtre. Nous avons reçu le don de la foi grâce à la fidélité de ceux qui nous ont précédés. Pense à un proche parent ou ami de famille, vivant ou décédé, qui a été une inspiration pour ta propre foi.

16. Offre quelque chose. Renonce à un festin, des cigarettes, des bonbons, ou à la location d’une vidéo pour la journée et donne cet argent économisé aux pauvres.

17. Jeûne de violence. Mets de côté aujourd’hui, toute action ou mots agressifs et reçois tous ceux que tu rencontreras avec bienveillance et patience.

18. Prends du temps pour jouer. Un des signes de la foi en Dieu est la joie. Prends le temps de jouer avec tes enfants – chanter, jeux de société, raconter des histoires…

19. Bénis tes enfants. Prends un temps avec chaque enfant. Regarde son visage avec amour, dis lui une raison pour laquelle tu l’aimes, puis bénis-le (ou la) sur le front.

20. Demande la bénédiction de tes enfants. Commence ou finis la journée en demandant à tes enfants de te bénir.

21. Lis la Bible ou un autre livre saint. Dieu utilise plusieurs moyens pour nous dire son amour pour nous. La Bible est un moyen privilégié pour apprendre à mieux Le connaître. Lis un passage des Evangiles, par exemple, endors-toi sur le verset d’un psaume qui te parle.

22. Cherche à voir ce qui est bien. Prends le temps de voir ce qui est bon dans ta vie : famille, amis, collègues, voisins. Dis à quelqu’un aujourd’hui comment il te montre la bonté de Dieu.

23. Partage ta foi. Trouve une opportunité pour partager à tes enfants ou d’autres, ta foi et toutes les merveilles que Dieu a faites pour toi.

24. Jeûne de sucreries. Evite de manger des sucreries aujourd’hui, et fais attention au goût de tout ce que tu manges d’autre. Demande à Dieu de remplir la faim en toi.

25. Examine ta conscience. Prends quelques minutes aujourd’hui pour voir l’état de ton âme. Demande à Dieu la force et la volonté d’abandonner des habitudes qui t’empêchent d’aimer Dieu et ta famille.

26. Prie pour la Paix. Notre monde est rempli de souffrances et de troubles. Prie pour que Dieu envoie sa Paix dans toutes ces situations dont nous entendons parler.

27. Essuie le visage de Jésus. Jésus a dit : « Ce que tu fais au plus petit, c’est à moi que tu le fais. » Aujourd’hui, prends conscience que lorsque tu t’occupes de jeunes enfants, c’est de Jésus que tu prends soin.

28. Jeûne de commérage. Il est facile de répandre des informations à propos d’autrui. Aujourd’hui, évite d’écouter des commérages et de les colporter.

29. Accorde toi à une station. Choisi une des stations du chemin de Croix, penses-y et prie avec toute la journée. Imagine toi dans la scène, offrant à Jésus tout ce que tu peux pour l’aider.

30. Envoie un message. Écris une lettre ou passe un coup de fil à une personne qui est seule et isolée. Invite tes enfants à aider en dessinant ou en écrivant des petits mots que tu peux envoyer.

31. Prends courage. Si tu passes par un moment difficile au travail ou en famille, rappelle-toi que Dieu est avec toi. Imagine Jésus à tes côtés durant cette épreuve.

32. Demande la force de la volonté. Il arrive que nous résistions alors que nous savons très bien ce qui doit être fait… Demande à Dieu aujourd’hui la volonté de faire ce qui doit être fait, et la grâce de bien le faire.

33. Prie pour un membre de ta famille. Ecris le prénom de chacun sur un petit bout de papier. Puis, que chaque personne en prenne un et prie pour celui ou celle dont le nom est écrit sur le papier. Ce soir, vous pourrez vous dire pour qui vous avez prié.

34. Jeûne de critiques. Aujourd’hui remplace toute tentation de critiquer un membre de ta famille par des mots de gentillesse ou tout simplement de silence. Trouve comment encourager tes enfants et affermis par là leur bonté intérieure.

35. Sois un instrument de paix. Souviens-toi de la prière de St François et demande à Dieu de t’aider à être un instrument de paix dans ta famille.

36. Partage ton histoire. Prends un temps aujourd’hui pour raconter à tes enfants une des fois où Dieu a été bon pour toi. De telles histoires fortifient ta propre foi et seront un élément moteur pour tes enfants.

37. Demande pardon. Va vers une personne que tu as pu blesser et demande-lui pardon. Nous pouvons tous blesser des personnes que nous chérissons tendrement, alors le pardon répare les déchirures dans l’édifice familial.

38. Jeûne d’autocritique. Il arrive bien souvent que le pire obstacle dans l’avancée spirituelle soit la dureté avec laquelle nous nous traitons nous-même. Prends le temps aujourd’hui de prendre conscience combien tu es l’enfant bien-aimé de Dieu. Parle-toi avec douceur.

39. Remercie Dieu. Établis une liste rapide de 10 choses pour lesquelles tu es reconnaissant dans ta vie. Etre reconnaissant est le début de la véritable sainteté.

40. Ne t’arrête pas. Pense aux 40 derniers jours et choisis un point que tu souhaites poursuivre. Engage-toi à pratiquer cette discipline spirituelle dans les jours à venir.

Félicitations !

Tu as passé ton carême à t’éveiller à la présence de Dieu. Conforte ce que tu as appris en participant aux offices des jours saints (Jeudi Saint, Vendredi Saint, Samedi Saint). En ces jours-là, nous entrevoyons de façon spéciale la vérité que Jésus est venue nous montrer : c’est en mourant que nous renaissons, que nous renaissons à la vie éternelle.

Excellent Carême à Tous et Toutes selon, bien évident, vos directives personnelles et votre sensibilité individuelle.

* Pour ne rien vous cacher, moi, c'est la consommation de cigarettes qui me pose problème. Vos prières sont les bienvenues dans ce combat pour une meilleure respiration de la Vie !

MERCI...!

Bruno LEROY.

18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/02/2020

Le regard est la fenêtre du cœur.

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Dieu pose sur nous un regard d’amour qui ne juge pas et ne condamne pas. Tel est le regard de Jésus. Parce qu’il regarde l’homme avec amour, avec son cœur, son regard est capable de susciter la vie, de faire naître l’amour et de récréer l’homme.

 

Le regard en langage humain est l’expression la plus vivante des sentiments profonds de la personne (Cf. E. Levinas). Le regard humain s’origine dans le regard de Dieu, un regard dont la qualité est d’être éminemment poétique. Poétique selon la racine grecque du verbe créer, avec les spécifications qui s’y ajoutent : causer, faire devenir, donner la vie, inventer, imaginer, tenir grand compte de, faire avec art... La Révélation biblique est le fruit de ce premier regard, expression d’un étonnement poétique. Le regard de Dieu est saisi comme la manifestation de respect pour l’être humain, une marque de déférence en laquelle tout individu a « du prix à ses yeux » (Is 43, 4 ; 49, 16). En son origine, le regard de Dieu sur l’homme est fait d’étonnement et d’émerveillement « Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 31). Ce regard de l’artiste Divin est un regard créateur, un regard poétique, de l’aspect unique, de la valeur de chaque être humain... De dire d’André Frossard : « Dieu ne se sait compter que jusqu’à un ». À ses yeux, chacun se révèle comme une personne originale et irremplaçable...

 

L’Évangile souligne que tout se joue et se situe dans la manière de regarder. Il y a voir et voir. Dieu pose sur nous un regard d’amour qui ne juge pas et ne condamne pas. Tel est le regard de Jésus. Parce qu’il regarde l’homme avec amour, avec son cœur, son regard est capable de susciter la vie, de faire naître l’amour et de récréer l’homme. Il a suffi d’un regard d’amour pour que la Samaritaine reconnaisse son péché et que, de son cœur desséché, jaillisse le désir de Dieu, l’eau vive qui fait d’elle l’apôtre de son village (Jn 4, 1-42). Il a suffi d’un regard d’amour pour que Zachée, bouleversé dans son cœur, s’ouvre au partage et à l’espérance (Lc 19, 1-10). Il a suffi d’un regard d’amour pour que la femme adultère reçoive la lumière qui la relève, la libère du péché et de sa honte (Jn 8, 1-11). Il a suffi d’un regard d’amour pour que Marie-Madeleine renaisse à la tendresse et à l’amour vrai (Lc 7, 36-50). Il a suffi d’un regard pour que l’aveugle-né prenne sa vie en mains (Jn 9, 1-41). Il a suffit d’un regard pour que les disciples quittent tout et suivent Jésus (Jn 1, 35-48). Il a suffi d’un regard d’amour pour que Marie, Mère de Jésus devienne Mère de l’Église (Jn 19, 26-27). Il a suffi d’un regard pour que Pierre ose à nouveau dire au Seigneur : « Tu sais tout, tu sais que je t’aime » (Jn 21, 15-19).

 

Parce que Jésus regarde avec son cœur, il voit ce que personne ne peut voir. Dans la piécette de la veuve, il a reconnu la générosité d’un cœur qui aime Dieu plus que tout (Lc 21, 1-4). Dans le parfum de Marie-Madeleine, dans son geste de tendresse, il a saisi et pris la défense d’un grand amour (Lc 7, 36-49). Ainsi, Dieu et l’homme deviennent « entrailles de mère » d’abord par le regard. Le regard est la fenêtre du cœur. Par lui le cœur voit, s’éprend, s’émeut, s’ouvre ou se ferme. Le regard est premier et décisif. Il est créateur de vie ou destructeur d’espérance. Tout peut exister par un seul regard comme tout peut être détruit. Le regard est important. En hébreu, le même mot signifie le regard et la source. Le regard est la source de l’homme. Jésus dira : « L’œil est la lampe du corps » (Lc 11, 34), c’est-à-dire la source de la lumière. Par ce regard, l’homme se remplit de beauté ou de laideur, d’amour ou de haine. Le regard est vraiment une source pour l’homme et, par lui, l’homme peut être une source pour les autres.

 

Par le regard, nous avons le pouvoir de devenir « entrailles de mère » qui donnent la vie ou la refusent, la font naître ou avorter. Nous accueillons l’autre et le laissons entrer en nous par le regard avant même que nous lui avons ouvert les bras. Le prêtre et le Lévite ont vu l’homme étendu à terre avec le regard de la loi. Le Samaritain l’a vu avec le regard de la miséricorde, avec, dans son cœur, le regard de Dieu. Le miracle de la miséricorde s’est alors produit (Lc 10, 29-37). Se faire le prochain de Dieu ou de l’homme, c’est l’accueillir en notre cœur et avec notre cœur par le regard, un regard éclairé par l’Esprit jaillit du cœur du Christ. Regarder avec le cœur, c’est découvrir en l’homme cet « essentiel invisible aux yeux », cette part de beauté, de noble, de pur, de bon qu’il y a en chaque être malgré des apparences contraires. C’est voir l’homme d’abord, et non son péché ou sa faiblesse. Regarder avec le cœur, c’est voir en chacun ce qu’il a de meilleur, ce en quoi il est « à l’image de Dieu ». Regard de miséricorde, né de l’amour, celui-ci est porteur de vie, créateur de vie, de joie et d’espérance. Il est capable de faire exister ce qui n’était pas et de donner vie à ce qui était mort.

 

Un petit conte d’Henri Nouwen, théologien hollandais, illustre admirablement ce que le regard du cœur est capable de réaliser. « Un jour, écrit-il, un sculpteur était en train de travailler un grand bloc de marbre. Un enfant le regardait et voyait des morceaux qui tombaient par terre. Ne comprenant pas, il s’en va. Au bout de quelques semaines, il repasse chez le sculpteur. Et voilà qu’à la place du bloc de marbre il aperçoit la statue d’un superbe lion. Tout surpris, il demande au sculpteur : comment as-tu su qu’il y avait un lion dans le marbre ? Parce que mon cœur savait qu’il y était, répondit le sculpteur ». N’est-ce pas le regard de Jésus ? Regarder l’autre avec le cœur comme le sculpteur, c’est lui permettre d’exister, c’est faire apparaître ce qu’il y a de meilleur en lui. En chacun de nous, en chaque homme, il y a un « lion », une « merveille » à découvrir ou à faire naître. Dieu sait dans son cœur qu’en tout homme, il y a un fils. Saurons-nous, en regardant cet homme, y reconnaître un frère à aimer et à faire exister selon l’admirable parabole de ce rabbin qui, pour mettre à l’épreuve ses disciples, leur posa un jour cette question : « - À votre avis, à quoi peut-on distinguer le jour de la nuit ? Comment peut-on reconnaître le moment où la nuit s’achève et où le jour commence ? - C’est dit l’un, quand on peut distinguer un chien d’un mouton. - Non ! dit le rabbin. - C’est, enchaîna un autre, quand on peut reconnaître la différence entre un figuier et un dattier. - Non ! dit le rabbin. - C’est peut être, se hasarda un troisième, quand on peut, à distance, différencier un homme d’une femme ? - Pas du tout ! répondit le rabbin. Puis il ajouta après un long moment de silence : Tant que tu n’as pas encore reconnu dans le visage de tout homme un frère à aimer, il fait encore nuit dans ton cœur. »

Bruno LEROY.

17:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/02/2020

La saint Valentin est la Fête de notre Amour !

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Mon Tendre Amour,

 

Aujourd’hui, c’est notre Fête, celle de l’Amour incommensurable et sans retour. Ce jour, est festif pour tous les amoureux du Monde. Mais, je préfère quelques instants penser à nous deux.

 

Depuis que tu partages ma Vie, je sens le Bonheur palpiter chaque matin, dès que la nuit est morte. Et même dans certaines nuits, tu es ce croissant de soleil et de Lumière qui illumine mon destin. Tu représentes la part qui me manque. Tes douceurs, ton esprit de bonté gratuite, la délicatesse de tes gestes.

 

Tous ces comportements que tu témoignes au quotidien, ravissent mon âme. Tu mets tant d’énergie dans les moindres actes que tu effectues ; que je ne suis guère surpris de tes fatigues subites. Tu mets tout ton être dans des tâches que beaucoup considéreraient comme banales et sans intérêt. Non, une certaine spiritualité de la Beauté a envahie ton corps.

 

Aujourd’hui, c’est la Fête de ton être voué à l’Amour. Tu ne te contentes guère de quelques sourires ou cadeaux, uniquement parce que c’est la Saint Valentin. Ce Saint que tu honores chaque jour que Dieu fait, de ta présence aimante. Depuis que nous vivons ensemble, je connais la saveur onctueuse de la Tendresse. Qu’il est bon, chaque matin de savoir que tu seras d’égale humeur. Les yeux chaleureux et immenses comme les océans qui nourrissent la terre de leurs flots bienfaisants et nécessaires. Je t’Aime me semble être une injonction bien faible par rapport à la puissance de mes sentiments.

 

Mais, les mots sont toujours pauvres pour exprimer nos grandeurs. Oui, je suis amoureux comme à l’aurore de notre rencontre. Ce fameux jeudi où nos existences ont basculées sans vraiment le savoir. Tant de projets ensuite sont venus se greffer à notre Amour pour le renforcer. Jamais, je n’aurai imaginé une vie si belle, si magnifique, si pure en cette période de mes automnes. Tu es la couleur de mon regard lorsque je regarde vers Toi. Tu es la fleur qui embaume mon cœur de ses parfums subtils et délicats.

 

La Vie sans Toi serait aussi froide que la banquise du pôle Nord. Et je deviendrais à mon tour, la froideur incarnée de l’homme qui cache ses blessures. En ce jour exceptionnel de l’Amour dont le monde fête la quintessence, la substantifique moelle. Je te redis toute la Force de ma Foi en ta destinée forgée par le temps et la réciprocité de nos sentiments. Tu es ancré dans ma chair, mes entrailles et tu navigues dans mes poumons pour me faire tenir debout. Sans ta présence, la vie n’aurait aucun Sens.

 

L’Amour que nous vivons à deux a le sens sempiternel que nous lui donnons. Continuons d’entretenir notre jardin intérieur où poussent des arbres aux multiples couleurs. Je serai à tes côtés autant que le temps le permettra. Et même si je suis dans un ailleurs que nul ne connaît ; je sais que je demeurerai pour l’éternité à tes côtés. Dans l’attente de te revoir peut-être… Tout cela est bien mystérieux pour les hères que nous sommes.

 

Pour cette raison ultime, il nous faut vivre l’instant présent dans toute son intensité et ne guère se préoccuper du lendemain comme du passé. Aujourd’hui, le Mystère auquel nous sommes confrontés est celui de l’Amour et du Respect. Il faut continuer à nous découvrir au quotidien comme s’il allait durer l’éternité. C’est en s’aimant, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, que nous verrons le visage de notre avenir se profiler.

 

Le Bonheur que tu m’offres n’a pas de prix car l’Amour est libéré de tous les paradigmes économiques ou de profit. C’est ce qui fait sa grandeur ! L’Amour n’est absolument pas vénal, c’est ce qui le rend libre de tous déterminismes. Vivons cette liberté Absolue de nous aimer toujours plus qu’il ne faudrait aux yeux des gens biens intentionnées. Vivons cette folie qui respecte autrui mais qui nous fait voler dans les ciels aux bleus indiscrets. Oui, soyons fous de nous Aimer jusqu’au bout de…nous-mêmes. Et contemplons la terre devenue écrin de nos tendresses.

 

Devenons contagieux auprès de chaque être rencontré. En leur faisant comprendre que l’Amour vrai existe puisque nous en savourons les senteurs quotidiennement. Conserve cette lettre, sur ton cœur, Mon Amour. Elle te parlera encore de moi même si je suis en train de visiter d’autres paysages. Elle évoquera à jamais la splendeur des horizons que nous avons admirés dans une semblable direction. Elle te racontera la merveilleuse Histoire d’un Amour qui jamais ne s’est éteint par-delà l’espace.

 

Je te souhaite la plus signifiante Fête de la Saint Valentin ! Cette Fête fut très certainement créée pour Toi uniquement… Je t’Aime et ne me lasserai jamais de te le dire au risque de passer pour un homme ayant perdu la tête. J’ai perdu la tête dans le corps solidement constitué de notre Amour. Nous sommes sains de corps et d’esprit grâce à l’Amour qui habite nos jours. Je ne vois guère d’autres causes fondamentales dont les humains sont à la recherche depuis la création du Monde.

 

Aimer et être Aimé demeure la seule raison d’Exister et tu restes mon unique raison d’être pour respirer pleinement la Vie ! Je t’Aime infiniment par-delà les contingences ! Rien ne pourra détruire la Beauté intrinsèque de notre Amour construit au fil des jours depuis des années ! Je suis Heureux avec Toi et cela est bien un juste motif pour vivre indéfectiblement ensemble. Je te donne mes espérances afin que tu puisses te réfugier dedans lorsque les plaies de ton âme se mettent à saigner.

 

Je t’Aime et c’est peu dire, d’autant que les mots ne savent pas même en parler. Laissons le silence de notre Amour nous parler. Il nous dira que faire plus nous serons attentifs à ses intentions. Je T’aime avec la limpidité des sentiments et l’indestructibilité des passions qui m’alimentent et te nourrissent aussi. Heureuse Fête de Saint Valentin, Mon Tendre Amour pour Toujours !

 

Je t’embrasse Affectueusement avec la chaleur de mon cœur aimant.

Bruno LEROY.

 

 

19:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/02/2020

Sur le chemin de la Liberté.

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"Les fils sont libres", dit Jésus (Mt 17/26). Et saint Paul, en écho : "C'est à la liberté que vous avez été appelés". Déclarations fracassantes. Et pourtant, depuis deux mille ans, elles ne semblent guère avoir fracassé le vieux besoin, ou la vieille manie, qu'ont les hommes de se donner des religions-corsets.
 
 
 
Le christianisme est devenu, parmi ces religions, un autre corpus d'obligations : des vérités qu'il faut croire, des mots qu'il faut utiliser ou éviter pour les traduire, des conduites qu'il faut pratiquer ou s'interdire (les dernières étant, bien sûr, les plus nombreuses), des rites qu'il faut accomplir dans tous les détails prescrits ... Doit-on voir là une dérive ? Certains, tels Jacques Ellul, vont jusqu'à parler d'une "subversion du christianisme". Je dirais plutôt que la parole de Jésus, trop révolutionnaire, n'a pas encore réussi, ou n'a réussi que très partiellement, à convertir les esprits et les institutions à la liberté. Mais je ne veux pas entrer ici dans ce débat.
 
 
 
Dans le cadre d'un dialogue avec mes amis juifs et musulmans, il suffira, je crois, de leur donner acte une fois pour toutes que je suis parfaitement conscient de la distance qui s'est créée, légitimement ou non, entre la foi à laquelle appelait Jésus et la religion chrétienne telle qu'elle existe aujourd'hui. Je sais tout ce qui, dans celle-ci, constitue une différence, ou même éventuellement un obstacle, entre nous. Je choisis, pour notre dialogue, de me situer délibérément en amont (sans aucunement rejeter la tradition à laquelle j'appartiens !), avec l'espoir que, s'ils font de même, nous pourrons parler sans gêne de choses bien plus intéressantes que nos divergences séculaires.
 
 
Je donne acte aussi à tous ceux, africains ou asiatiques, qui n'ont pas d'ascendance méditerranéenne, que je sais d'où je leur parle et les limitations que cela impose à mon discours. J'attends le leur avec le plus vif intérêt. Il nous est proposé de réfléchir sur la libération. Je ne pense pas que ce soit ici le lieu de philosopher.
 
 
 
La notion de liberté est à la fois une des plus centrales et une des plus difficiles auxquelles la pensée humaine puisse s'attaquer quand elle s'efforce de parvenir à des vues générales. Mais je crois plus utile, et finalement plus profond, d'en rester au plan d'un partage personnel. Partage d'une expérience, d'abord : celle d'un cheminement spirituel que je ressens comme comportant, entre autres, un aspect de libération. Partage aussi d'un rêve : celui d'une civilisation où la liberté serait enfin vraie. L'expérience et le rêve sont les deux dimensions savoureuses de la vie ; j'ai grande confiance qu'en les savourant ensemble on peut se rapprocher en vérité.
 
 
Bruno LEROY.

20:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |