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05/12/2013

La spiritualité nous met debout face à notre destin.

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Dans ce monde où prédomine la pensée formatée et les comportements stéréotypés ; il est sain de revenir à la source de ce que nous sommes.

Depuis ma tendre enfance, je suis atteint d'une maladie incurable. Celle de la non-conformité aux usages établis.

Je n'aime que les rebelles et les insoumis, pas les assis. Pas les conformes au désordre établi et qui sont heureux sans même en savoir la raison.

J'aime les gens qui se battent envers et contre tout, contre tous. Contre les lâchetés des larmoyants qui se contentent de prier sans jamais agir.

Le silence de certains individus les rend complices des drames tels que ceux du Darfour.

Et, le soir ils dorment satisfaits d'avoir achevés leur journée au service de la société.

Ils fustigent les chômeurs, les rmistes, les souffrants en disant que ce sont des assistés.

Leur cerveau ne sert qu'à cogiter leurs haines intrinsèques pour mieux se rassurer.

Mais, vous allez me dire, Monsieur, vous êtes éducateur et n'avez pas le droit de tenir de tels propos.

D'abord, avant d'être un statut social, je suis un être Humain qui s'insurge contre toutes vilenies et veuleries.

Je suis un homme libre, indépendant de tous systèmes aliénants.

La spiritualité aide à se tenir debout face à son destin. Et non aliéné par des principes qui figent la Vie.

Mes convictions s'affirment et progressent avec le temps.

La peur ne fait pas partie de mon paysage intérieur.

Mais, l'amour donné et reçu dans l'instant présent. Voilà, je dirais mon avenir !

De toutes éternités...

C'est-à-dire jusqu'à mon souffle dernier.

Ne croyez surtout pas que l'éducateur est un constructeur de jeunes robots obéissants.

Non, j'essaye de trouver la part de lumière du jeune pour le réintégrer dans la société mais comme un combattant.

Pas comme un sclérosé qui va pactiser avec une société de performance, d'efficacité...de merde.

Je ne veux pas en faire des chiens domestiqués mais des êtres libres.

Pour cela, il faut avoir le sens du combat en non de la compromission.

Au risque, de sanctions, d'incompréhensions, d'indifférences...

Combattre comporte le risque de la solitude. Certes, mais la mienne est habitée par plus grand que moi.

L'important dans l'existence n'est pas de tomber mais de savoir se relever.

Pour relever les autres aussi.

Je n'aime que les personnes qui vivent avec dignité même au creux de l'enfer.

Se battre au nom de cette dignité, c'est ne plus vous voir pleurer sur vos problèmes insipides.

C'est refuser de voir le Monde devenir diaphanement livide.

Par lâcheté et conformité, juste pour ressembler à ceux qui ne ressemblent à rien.

Il nous faut apprendre à cultiver notre individualité, notre créativité.

Loin des conformismes ambiants pour mieux se montrer vrai face à certaines situations données.

Sommes-nous du côté des opprimés ou des oppresseurs ?

Mon choix est fait depuis longtemps, et toi ?

 

Bruno LEROY.

 

21:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/12/2013

Notre liberté intérieure est réponse au monde extérieur.

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C'est la Liberté intérieure qui est le but de l'éducation, parce qu'elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l'aspiration profonde et naturelle de l'homme, toujours en quête de son unité.
  
Nous ne la concevons d'ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n'aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l'individu un être incomplet qui, à vrai dire, n'aurait aucune raison d'être, non plus que sa belle liberté dont il n'aurait désormais que faire.
  
 Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu'elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir.
  
Elle doit nous mettre à l'unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d'accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d'agir ?
 
Loin d'être marquée par l'épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité.
 
 En fait, la liberté, en tant que but de l'évolution humaine, réclame de l'individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d'affronter cette dernière. 


Bruno LEROY.
Éducateur Social.

13:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |