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24/01/2006

UNE VIE D'AMOUR...

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On ne désire pas quelque chose sans en avoir un avant-goût, on accueille difficilement l'avenir si on n'a pas trouvé un peu de grâce du présent, la gratuité d'une présence. Il suffit parfois du sourire d'un enfant, de la saveur d'un fruit, de la couleur du ciel, de la tendresse d'une étreinte pour que la domination n'apparaisse plus un destin inéluctable, le Bonheur devient possible. La dynamique du refus jaillit où l'homme n'est plus un loup pour l'homme, où les rapports gratuits apparaissent malgré et à travers les rapports d'utilité et d'intérêts. Ces éclairs qui lézardent le ciel de plomb nous font voir, dans la fugacité d'une présence comblante, la discrétion d'une tendresse inattendue, que la vie peut être changée en la prenant autrement : comme un don gratuit qui a la saveur d'une nouveauté.

Face à tout système fondé sur l'avoir, resplendit un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrons dans le métro ou au boulot ?

Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.

Cette fête d'Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.

N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?

Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme, mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.

Notre Amour du Christ favorise cette recherche de l'intériorité humaine. C'est une mirifique utopie qui donne sens à l'existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra que, de la prière intense et non de forces extérieures.

Le temps des communions approche et nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d'un Bonheur qu'il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l'utopie comporte sa part d'illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !
Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.

Bruno LEROY.

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Un tout petit geste peut apporter la lumière de l'amour fraternel : un souriren une poignée de main. Tout cela peut apporter un rayon de soleil dan notre vie parfois si sombre. Merci Bruno. Josiane

Écrit par : Josiane | 26/01/2006

Chère Josiane,
Tu as raison les petits gestes que l'on considère comme parfois insignifiants peuvent être révélateurs d'Amour.
A condition d'y mettre son coeur, son âme et sa spontanéité comme des parfums de Tendresse en ce Monde !
L'Amour donne toujours du sens aux moindres événements et rencontres...
Merci, Chère Josiane pour tes visites régulières et tes mots qui nous aident à réfléchir !
Une très Belle soirée à Toi et ceux qui te sont chers.
QDTB
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 26/01/2006

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