22/01/2012
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains.
Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité plutôt que
continuer dans la spirale mortifère de l'exploitation, de la guerre,
de l'anéantissement quotidien de la planète sur laquelle nous ne
sommes qu'un infiniment petit souffle de vie.
Le Libéralisme semble avoir triomphé de toutes les tempêtes. Rien
n'est plus faux. Son cortège macabre peut être contrebalancé par un
contre-pouvoir. Des alternatives existent et devraient se mettre en
place afin de refuser ce fatalisme de la pensée unique. C'est l'espoir
pour les plus petits qui se voient broyés dans cette machine
économique sans philosophie propre. Il nous faut remettre les valeurs
Humaines avant l'économie. Les libéraux semblent sans âme face à la
mondialisation. Seuls, les esprits contestataires et lucides
redonneront une philosophie de Vie aux paradigmes politiques. Sinon,
la mort de nos sociétés est déjà programmée...
Le néo-libéralisme nous offre son cortège de drames Humains avec son
non-respect des travailleurs intérimaires, des précaires, chômeurs,
rmistes, tous exclus de la société de consommation. Les exclus de la
machine à profits aussi, les retraités ayant à peine de quoi survivre
en attendant au bout du chemin la misère, la mort, froide, ou
caniculaire, mais finalement planifiée. Tout cela présenté dans les
journaux, sauf certains, comme une fatalité. Nos vies ne valent plus
que ce que les statistiques en font. La destruction de la planète
fomentée par quelques poignées de dirigeants de multinationales
anonymes. Les êtres humains que nous sommes ont-ils perdus tout
espoir, tout désir de vivre une vie épanouissante, libre ? Une vie
basée sur le partage, la solidarité, la fraternité. Une vie
débarrassée des entraves du travail inutile, du fric, de la valeur
marchande, du pouvoir. Une vie sans dominants ni dominés. Une vie où
nous prendrons le temps de vivre, de profiter nous aussi. Nous qui
produisons par notre labeur toute la richesse, nous n'avons droit qu'à
des miettes. Consommation de survie pour beaucoup d'entre nous, alors
qu'il y a de quoi donner à tous couverts, soins et logis. Consommation
de choses, de besoins inutiles que l'on se crée, que l'on nous crée,
et que l'on paye de toute notre vie par le travail et l'allégeance au
système. Créons une société de liberté non basée sur le profit. Nous
savons tout faire. Nous savons produire ce qui est nécessaire à
l'homme. La nourriture, l'abri, les soins. Nous pouvons nous organiser
autrement. Vivre en fabriquant du plaisir, de la joie de la fraternité
plutôt que continuer dans la spirale mortifère de l'exploitation, de
la guerre, de l'anéantissement quotidien de la planète sur laquelle
nous ne sommes qu'un infiniment petit souffle de vie. L'heure est
venue de partager autre chose que la galère, la misère pendant qu'ils
jouissent de tout sur notre dos. Le néo-libéralisme nous offre la
souffrance emballée dans un joli papier cadeau et nous rend
irresponsable de notre devenir. Nous sommes capables de construire une
société alternative dont l'homme ne serait plus un loup pour autrui.
Les politiques sécuritaires sont des mesures fascistes et de contrôle
des humains sans notre autorisation. Nous ne pouvons continuer à vivre
dans un monde qui laisse crever ses ados, ses enfants mais, parle de
profits constamment. Je dis non au capitalisme sauvage qui détruit
toute idée de Vie
Bruno LEROY.
19:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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