7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/06/2012

Où est l’Homme ?

74bis.jpg

Dans notre monde moderne, on a tendance à voir l’être qui suit un cheminement spirituel comme un être faible, qui s’adresse à une divinité extérieure pour lui venir au secours.

 

Une telle spiritualité n’est rien d’autre que mièvrerie, faiblesse, ignorance et peur.

La première étape de la spiritualité consiste à devenir un individu. Pour pouvoir rejeter toute individualité, encore faut-il devenir individu, être libre et sans peur.

La spiritualité n’est pas pour les faibles, elle n’est pas non plus pour ceux qui se prosternent de tout leur long aux pieds de soi-disant gourous, sans aucun discernement, sous prétexte qu’ils portent une robe couleur ocre.

La voilà la porte ouverte aux sectes : la faiblesse !

Elle n’est pas non plus pour ceux qui, vivant dans un monde moderne, se font avaler par une Administration outrancière, véritable machine à compresser l’être, sans aucune réaction de vérité et cela par crainte de perdre quelque bien. La spiritualité, dirait-on de nos jours chez les jeunes, n’est pas pour les faux-culs ou les grenouilles de bénitier.

La religion n’est pas le fait d’aller à l’église. La religion est à chaque seconde de la Vie. La religion est la vie même La religion est partout. Dès qu’il y a création, il y a religion, car il y a ce qui relie le créé au créateur. La religion dans un sens second est la prise de conscience de cette liaison.

 

La faiblesse engendre la peur. Peur du péché, peur du fisc, peur de l’envoûtement, peur du «  qu’en dira-t-on ». PEUR ET FAIBLESSE. Notre monde moderne est une machine a créer la faiblesse et la peur, à créer des comportements standardisés, à faire de chaque individu des numéros d’INSEE, d’URSSAF, de je ne sais quoi encore, des unités de production et de consommation.

Mais la société, comme un ensemble de moutons, suit, elle suit, et passe sa vie sans vivre, sans vie, sans âme, sans souffle, sans foi ni Loi, sans Dieu. Où est l’Homme ?

Ce n’est pas l’Homme qui cherche Dieu, c’est Dieu qui cherche un véritable Homme.

Où est l’Homme ?

Le fort devance le faible, c’est la loi de la nature. Si nous voulons que la spiritualité envahisse le monde, cela ne peut être le fait que de forts, non de faibles. Seul le fort peut recevoir cette Foi qui justement «  déplace des montagnes » alors que le faible n’arrivera pas même à soulever un brin d’herbe.

L’homme spirituel est un homme libre.

Qu’est-ce que la spiritualité si ce n’est la recherche de la Libération ?

Chercher la libération lorsque dans la vie de tous les jours nous ne sommes qu’esclaves, qu’est-ce alors cette spiritualité qui n’est qu’un mot faisant sourire ?

Être un Homme libre cela n’est pas un vain mot.

La liberté est du domaine du dedans, la liberté c’est de ne dépendre de rien parce qu’il n’y a attachement à rien. Sauf à Dieu qui nous rend et nous veut libres.

 

Bruno LEROY.

 

12:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les commentaires sont fermés.