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09/02/2014

Anne-Marie Dubois :"Saint François d'Assise, La Prédication aux oiseaux" de Franz Liszt.

21:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., ARTISTES., Musique, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Espérance d'un monde nouveau.

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L'Eglise est aussi appelée à parcourir ce chemin de conversion où la personne exclue n'est pas seulement le bénéficiaire de notre charité mais devient un frère dans la communauté. Comment considérons-nous celui qui fait la manche - la priante, c'est le terme exact - à la sortie de nos messes ? Reçoit-il plus que les miettes qui tombent de notre table ? (Luc 16 19) La mise en forme du concept de l'option préférentielle pour les pauvres est due en grande partie à la théologie de libération, mais son inspiration s'enracine dans la Parole de Dieu. Dans le Nouveau Testament, Marie chante le Tout-Puissant qui renverse les puissants de leur trône et élève les humbles, comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides (Luc 1 52). Et Jésus donnera tout son sens à cet amour préférentiel pour les pauvres en affirmant que ce que l'on a fait - ou pas fait - à l'un de ces plus petits d'entre ses frères, c'est à lui qu'on l'a fait - ou pas fait (Matthieu 25).

Cela ne va pas de soi. Il s'agit bien d'un appel à la conversion qui engage notre agir mais rejoint aussi le cœur même de notre communion à Dieu puisque le jugement dernier dépendra de cet agir. Le pauvre qui mendie à la sortie de nos messes est porteur de cette présence sacramentelle au même titre que notre assemblée eucharistique.

 

La situation économique et sociale de l'Europe est très différente de celle de l'Amérique Latine où est née la théologie de la libération. Alors qu'en Amérique Latine, une majorité de pauvres est confrontée à une minorité de possédants, en Europe, la pauvreté est toujours marginale. Il est donc normal que les outils d'analyse et d'action élaborés par la théologie de la libération aient peu fonctionné en Europe. Mais il ne faut surtout pas oublier que la théologie de la libération est née d'une pratique - d'une praxis - des habitants des favelas qui se sont emparés de la Parole de Dieu pour y puiser la force d'agir face aux puissants. La théologie de la libération n'est donc pas d'abord une élaboration conceptuelle, elle est le reflet d'un engagement concret de l'Eglise auprès des plus pauvres.

En Europe, il y a peu de réflexion théologique sur l'exclusion et la pauvreté sociale. Quelques essais d'une théologie de la marginalité sont restés eux aussi marginaux. Mais cela dénote essentiellement un manque d'engagement concret. Souvent nos paroisses sont plus préoccupées par la sortie ou le repas paroissial qu'à faire alliance avec les plus pauvres du quartier. Cette tâche est généralement déléguée à des associations spécialisées ou à l'initiative privée. Il reste à notre Eglise en tant que corps social, en tant que hiérarchie, à se convertir à la pauvreté et à passer de la foi à l'amour.

 

L'espérance d'un monde nouveau.

 

La conversion de l'Eglise, la transformation de la société, la libération des personnes en situation d'exclusion sont impossibles sans la conversion du cœur à laquelle chacun est appelé. Le message de l'évangile présente une originalité unique par rapport à d'autres systèmes de pensée attachés à la libération des pauvres : Dieu se révèle sur la croix. Accueillir Dieu dans sa vie, se convertir, signifie accepter aussi la croix par laquelle il a voulu être exalté. Marie nous aide à nous tenir au pied de la croix de son Fils. Elle qui croyait de tout son coeur à l'amour de Dieu pour les pauvres, elle s'est tenue silencieuse devant la croix. Si elle n'y était pas présente, si elle ne nous emportait pas dans son indéfectible espérance, nous ne pourrions pas accueillir aujourd'hui l'espérance de la résurrection et d'un monde nouveau. Devant tant de situations qui paraissent à nos yeux sans solutions, aux personnes que nous rencontrons qui semblent marquées définitivement par la souffrance de vivre à la rue, le plus beau cadeau que nous puissions faire est l'espérance qui nous donne la force de marcher jour après jour.

 

Bruno LEROY.

 

12:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/02/2014

Durant ta vie tu chercheras le secret du Bonheur.

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Tu sais malgré les pleurs des hommes,

La vie en toi toujours se façonne,

Elle éclate telle une bombe dans ton cœur.

La vie est faite de malheurs et de Bonheur.

 

Choisis son rire étincelant de lumière,

Le noir se cachera derrière,

Il fuit souvent ce qui l’aveugle,

Rends sa cécité aux malheurs.

 

Aime la Vie en respectant celle des autres,

Aime ton corps et soigne-le de ses blessures,

Aime la tendresse qui rassure,

Tu seras dans ce monde le doux apôtre.

 

Celui qui voit à travers l’obscurité,

Le charme caché de certaines beautés,

Les arbres qui font danser leurs feuilles,

Chevelures d’un sentiment qu’on effeuille.

 

Tu seras celui qui chante aux tempos,

Des lyres, des guitares la poésie des mots,

Et tu verras dans la splendeur des visages,

La délicatesse de mille paysages.

 

Ton Bonheur sera plus puissant,

Que toues les larmes de sang,

Voilà le secret de la joie de vivre,

Extraire la quintessence qui rend libre.

 

Contempler la planète avec les yeux du Christ,

Et ne jamais se dire que tout ce qui existe,

Est triste mais trouver en ses flancs le secret,

Resplendissant de l’espérance qui fait avancer.

 

Combattre toutes les misères qui entrelaceront,

Ton chemin et faire qu’elles meurent le lendemain,

Pour que ta société perçoive la providence en amont,

Et se batte pour donner à ce monde un visage Humain.

 

Alors, les tristesses tu les laisseras défiler,

Comme des majorettes venues t’amuser,

Et la joie habitera ton cœur

Sans que tu saches, d’où te vient ce Bonheur.

 

Mais au crépuscule de ton existence,

 Tu découvriras le secret en son essence.

Et tu comprendras mieux les inutiles souffrances,

Que les Hommes s’infligent sans en prendre conscience.

Sois Heureux…mon Fils !

Toutes les voies mènent à Dieu.

 

Bruno LEROY.

 

12:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'éducateur est créateur de relations Humaines.

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Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.

Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.

Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.

Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 36 ans. Elle devrait règner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...

 

Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.

Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître.

L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !

Bruno LEROY.

05/02/2014

L'avortement cette éternelle blessure.

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L’avortement, tout le monde en convient, est un échec ; il s’oppose au développement d’un être humain autonome déjà en gestation. Personne ne demande ou ne pratique un avortement de gaieté de coeur. L’embryon n’est pas un appendice du corps de la femme qui le porte ; il est autre. Enlever une tumeur, extraire une dent ou amputer d’un membre n’est pas une opération du même ordre que l’avortement. Quelles que soient les conceptions morales et religieuses, il y a un large consensus sur ce point : l’avortement fait obstacle au développement d’une vie autonome. Par respect de la vie, il convient donc de mener à tout prix une politique globale qui empêche qu’on arrive à des situations où l’avortement apparaît comme la seule issue possible. La société, en effet, ne peut se résoudre à récuser l’appel de la vie qui la traverse et vient d’au-delà d’elle même.

Le problème est celui d’une responsabilité collective. Il ne concerne pas uniquement l’homme et la femme qui ont conçu un enfant sans l’avoir désiré. Ceux-ci n’ont pas un droit de vie et de mort sur l’enfant selon qu’ils le désirent ou non. Un enfant conçu non désiré par les parents peut et doit être désiré par la société ; celle-ci, par une politique d’aide vigoureuse aux parents en difficulté, doit suppléer à leur manque de désir d’enfant et leur assurer les conditions pour que l’enfant conçu puisse être accueilli.

La prise en compte de l’exigence du respect de la vie par les parents et par la société tout entière implique un certain nombre de mesures : l’édification de centres d’accueil et d’aide aux personnes connaissant une grossesse non désirée ; une information sur les techniques contraceptives pour les couples et surtout pour les jeunes qui éprouvent leurs premiers émois ; une aide et une reconnaissance sociale des mamans célibataires ; une facilitation des procédures d’adoption, une politique d’aide à la famille de telle sorte que les foyers disposent des conditions matérielles pour accueillir une grossesse ; un aménagement global de la société de telle sorte que le rythme de travail et la recherche du bien-être ne deviennent pas une entrave au désir et à l’accueil d’enfants.

L’idée de cet article m’est venue à la suite d’une rencontre éducative avec une jeune fille paroxystiquement angoissée à la perspective inéluctable d’avorter du foetus qu’elle porte en elle car, le garçon qui prétendait l’aimer est parti lorsqu’il a appris qu’elle était enceinte. Cette jeune fille risque de rester meurtrie toute sa vie si des personnes compétentes et aimantes ne la suivent pas jusqu’au bout de cette tragédie. J’ai décidé de l’accompagner aussi longtemps que faire se peut sur ce chemin rocailleux. Nos jeunes ont des relations sexuelles de plus en plus précoces et il faudrait que les adultes révèlent le mystère sublime de l’acte d’amour qui est communion des corps et non, une simple recherche de plaisir sans signification.

Il nous faut redonner à l’Amour le sens mystique et merveilleux qu’il porte en sa quintessence. C’est une écologie quotidienne que nous devons mettre en place afin que chacun reconsidère la Vie comme un art avec l’esthétique que cela comporte dans chaque geste effectué avec une tendresse profonde qui révèle toute la symbolique de l’existence. Cette jeune fille n’a que treize ans et c’est à nous de lui faire comprendre que l’acte demandé de se faire avorter n’est nullement sa mort définitive dans cette société qui devrait agir politiquement et humainement afin que de telles histoires aux larmes de sang, ne se produisent plus.

Puissions-nous aider nos jeunes à aimer la vie et ses subtils parfums afin qu’ils habitent harmonieusement leur propre corps et ne le l’évalue point tel un gadget sans limites. Devenons des combattants de la Vie ; elle est si belle à contempler chaque matin quand le soleil se lève sur le jour éveillé. Oui, la Vie est une mirifique aventure et la liberté est un projet de chaque instant à construire pour devenir acteur de son destin et non esclave d’une existence qui ne signifie plus rien. Les adultes doivent être les passeurs qui permettent à chaque individu de mesurer sa propre liberté en vue de ne pas être constamment sous la tutelle de sentiments aliénants. Le bonheur des autres est aussi notre bonheur sans cela, la vie n’aurait aucune saveur.

Bruno LEROY.

20:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/02/2014

L'Humour ce sourire de l'Amour.

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L'humour est beaucoup plus que le simple amusement. Un ami, toujours gai et heureux, mais qui a énormément souffert au cours de sa vie, m'a fait remarquer que l'humour peut masquer une souffrance. L'humour est souvent preuve que nous sommes conscients de l'imperfection, de la souffrance, mais que nous les intégrons de manière positive, par le sourire, dans notre vie. Peut-être ne pouvons-nous pas éliminer cette souffrance, mais du moins ne la laissons-nous pas nous abattre.

Le véritable humour serait donc quelque chose de plus subtil qu'un simple mécanisme d'évasion : s'évader signifie fuir une réalité déplaisante, tandis que l'humour intègre cette réalité à la vie et la transforme en un élément plus supportable et positif. Il peut en découler une force immense. L'humour peut donc se manifester sous plusieurs formes, du simple amusement au sourire que nous gardons dans l'adversité. Une personne qui maîtrise l'art difficile de rire d'elle-même gagne en liberté et en force intérieures.

L'humour n'est pas un grand voyageur. Il est très lié à la culture où il se pratique. L'humour français est très différent de l'humour anglais, mais tous deux peuvent être très drôles si l'on connaît bien la culture dans laquelle ils se développent. Je n'ai jamais entendu parler d'une culture qui ne connaîtrait pas une forme d'humour, et il semble que les enfants font preuve d'humour dès leur tendre enfance. L'humour se manifeste d'abord simplement par le sourire et le rire, puis, avec l'âge et l'expérience, devient parfois très sophistiqué. Il est possible d'identifier certaines composantes de l'humour : la tendresse envers l'imperfection, l'acceptation réfléchie de l'échec, un renversement de perspective, le paradoxe, la confiance même quand tout va mal, le jeu, la créativité, l'imagination...La liste n'est pas exhaustive.

L'exemple qui suit me vient d'une religieuse qui travaille avec les enfants employés domestiques en Inde et montre de quelle manière l'humour peut fonctionner. Elle m'a expliqué comment l'humour aidait ces enfants à conserver un minimum d'estime de soi. Les domestiques subissent une énorme pression pour rejeter leurs origines et remplacer leurs valeurs par des valeurs matérialistes petites-bourgeoises ; ils se protègent en tournant ces valeurs petites-bourgeoises en ridicule. L'humour peut devenir ainsi agressif. Il s'agit d'un cas extrême, qui frôle une perversion de l'humour : l'ironie, la dérision, le cynisme...qui sont des tueurs. Le sarcasme et la dérision peuvent être très nocifs, non seulement pour la personne visée, mais également pour la personne qui en fait usage car cette personne se protège de la réalité et s'isole.

Ce n'est pas un hasard si les peuples opprimés développent parfois un extraordinaire sens de l'humour qui se rit de l'oppresseur. Cela s'est produit sous des dictatures, de gauche comme de droite, en Amérique Latine ou dans les pays d'Europe de l'Est par exemple. Ce qui n'excuse pas l'oppresseur, mais montre comment l'humour peut être un moyen d'intégrer des réalités extrêmement déplaisantes à la vie, sans se laisser abattre. Si, à un moment donné, cette réalité déplaisante peut être modifiée, ce n'en est que mieux.

Nous pouvons comprendre que certains craignent de voir une compréhension superficielle de l'humour mener à des amusements légers qui empêchent d'accéder à la profondeur. Ceci nous met en mémoire la célèbre phrase : Nous nous amusons à en mourir. Mais cela ne doit pas nous détourner des vertus de l'humour, ce sourire à travers les larmes. Après tout, l'humour est un sujet trop sérieux pour être négligé dans notre vie.

 
 

Bruno LEROY.

12:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La philosophie des soins palliatifs.

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La philosophie des soins palliatifs se base sur une équipe de soins formée de médecins, infirmières, aides de soins, agents de pastorale, psychologue et de très nombreux bénévoles, tous en interaction les uns avec les autres et tous en relation directe pour et avec le malade. Assister et compléter la présence et l'action de la famille et du personnel soignant sans se substituer à l'équipe de soins et sans s'identifier à la famille. Ce rôle vise, essentiellement à assurer le bien-être du malade et de ses proches au sein de la maison qui se veut avant tout accueillante.

 

Ce rôle peut être tenu soit directement auprès du malade et de ses proches soit plus indirectement - ce qui ne signifie pas une approche moindre, ou moins riche - en contribuant ou en apportant un « plus » au fonctionnement des divers secteurs de la maison. le malade et son entourage sont au centre des préoccupations de toute l'équipe du foyer. - Le malade est une personne qui a une valeur incalculable et dont la dignité est inaliénable. Sa vie possède un caractère sacré, précieux, voire mystérieux.

 

C'est en raison de ces caractères que le recours à l'euthanasie est étranger à nos pratiques de soins. - Même en fin de vie, le malade reste une personne qui peut faire face à ses besoins sur le plan physique, psychologique, social, affectif et spirituel. - La mort est une étape naturelle de l'existence, étape dure et confrontante, pendant laquelle le malade et sa famille ont droit de bénéficier du soutien approprié de tout le personnel et des bénévoles. - Le malade en fin de vie est une personne vulnérable qui doit être protégée dans tout ce qui peut porter atteinte à ses droits et à ses besoins. - Le malade a le droit d'être aidé à améliorer la qualité de vie qui lui reste par le soulagement de la douleur et de la souffrance globale et par un accompagnement le meilleur possible pour lui-même et ses proches. - Le malade a le droit d'être respecté dans toutes ses décisions, ses choix, ses modes d'expression et dans son cheminement personnel, philosophique et religieux.

 

Partant de cette philosophie, le bénévole réalisera sa mission en collaboration étroite avec le personnel professionnel pour répondre au mieux aux besoins multiples du malade et de sa famille. L'attitude du chrétien (comme celle des autres personnes, d'ailleurs) sera primordiale pour créer le climat d'accueil, d'écoute, de respect et de chaleur humaine. Une attitude prévenante, discrète, en veillant à se présenter au malade et à sa famille, en respectant leur intimité, sont autant de qualités qui marqueront un esprit de service et un climat de vérité et d'authenticité pour le plus grand bien des malades et des proches. La réponse aux besoins directs du malade ou de sa famille : - besoin de présence ou d'intimité, - besoin d'aide matérielle exprimé, perçu ou deviné, - besoin de comprendre plus profondément une détresse cachée derrière des demandes répétées, - besoin de confidence, demande une grande part d'attention, de sensibilité et de tact et cela est d'autant plus important et exigent avec les malades confus ou apparemment absents.

 

 

Tous les membres de l'équipe interdisciplinaire travaillent dans un climat basé sur : - l'information - l'ouverture d'esprit - la confiance et le respect réciproque - la participation active - la discrétion et le secret professionnel Enfin, au sein de l'équipe, la confiance, le respect réciproque, la sympathie et la disponibilité assureront la cohésion de l'équipe et la motivation de chacun. Accepter d'accompagner des malades en fin de vie est une décision engageante vis à vis du projet de la maison, vis à vis de tous les membres de l'équipe et vis à vis des malades.

 

Bruno LEROY.

 

12:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |