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15/06/2018

Nous te remercions Papa !

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Tu étais un amoureux fou de la vie. Tu admirais la beauté des choses et de la Nature.

Ton jardin était le lieu dans lequel tu te ressourçais. Tu admirais les fleurs, leurs divines couleurs et leur délicat parfum. Les senteurs de l’herbe coupée au matin, je m’en souviens encore… Ton paradis terrestre, tel un Eden secret embaumait notre cœur d’enchantements et d’émerveillements.

Tu avais décidé de profiter pleinement de ta retraite. Il est vrai, que tu avais tellement donné à ton entreprise durant des années. J’ai appris, il y a quelques temps seulement que tes débuts furent difficiles. Ton salaire et celui de maman étaient trop justes pour payer les traites de la maison. Alors, dès 5 heures du Matin tu allais aux Halles de Lille pour décharger les camions avant de reprendre ton travail de la journée. Heureusement, ton ascension hiérarchique. dans l’entreprise mit un coup d’arrêt à ce sur-travail physiquement épuisant.

Tu avais aussi vocation de nous élever depuis la mort de maman. Et je puis affirmer que cette tâche ne fut guère aisée avec nos personnalités tranchantes et complexes. Mais, tu réussis à nous édifier si puissamment que nos pieds sont ancrés dans la terre ferme de l’existence.

Tu nous as inoculé ta force sereine.

La retraite n’était guère pour toi un retrait , un isolement de la vie sociale. Tu aimais tout être rencontré et ta bienveillance te portait à aider ton prochain comme un ami, comme un frère ou une sœur.

Tu voyageas des Antilles en passant par l’Espagne et d’autres Pays encore par passion de découvrir d’autres humains, d’autres façons de vivre et de penser.

Tu étais d’une authentique Bonté. Ce mot résonne dans certaines consciences telle une faiblesse. Alors, que la véritable Bonté n’est pas mollesse mais force intérieure et affirmation de soi.

Puis, la maladie fit son chemin sans te prévenir. Tu conservais ton sourire et ton rire pourtant empreints d’une certaine inquiétude. Et lorsque tu perdis du poids. Nous ne savions pas à cette époque que tu devinais déjà presque tout sur ton état de santé. Lors d’une simple conversation, tu dis à ta compagne Chantal que tu étais gravement malade mais, que cela serait un tremplin pour vivre plus intensément l’instant présent dans la joie et vers d’autres voyages. Tu me téléphonais souvent en me disant de profiter de la vie car, celle-ci est bien courte. Je ne pouvais qu’acquiescer à cette philosophie. J’ignorais qu’entre les mots, tu parlais de ta maladie.

Ensuite, tes forces physiques te lâchèrent progressivement. Nous le constations chaque semaine en te demandant de faire des examens que tu refusais énergiquement. Je pense que tu avais opté pour une autre démarche, celle de combattre envers et contre tout. Tu me dis cette phrase admirable que je retiendrai toujours : «  J’ai confiance aux forces de la nature, j’ai confiance aux puissances de la Vie, elles ne m’abandonneront jamais ». Cette phrase à elle seule résume le combat impitoyable que tu menas contre cette exécrable épreuve. Ce mal dont tu connaissais parfaitement le nom tout en simulant de n’en rien savoir pour ne pas nous blesser.

Ta volonté d’acier te maintenait debout. Tu ne gémissais jamais sur cet implacable destin à assumer.

Ton adage était que vaincre ses peurs est une preuve de courage.

Ton amour de la Vie et des êtres reprenait le dessus sur tes souffrances.

Les médecins ne te donnaient que quelques semaines. Ton combat de chaque moment dura plus de quatre ans. Tu as fait mentir le corps médical et tant mieux !!

Plus je réfléchis et plus je prends conscience que ton témoignage nous lègue une philosophie pratique. Aimer l’existence, aimer les autres sans préjugés, construire son bonheur sans qu’il fasse ombrage aux éprouvés, au contraire être contagieux dans cette façon de regarder les événements. Et surtout, ne jamais baisser les bras face aux adversités. Je pourrai énumérer encore bien d’autres qualités. Mais, tu me rétorquerais que j’ai oublié tes défauts. Tu as raison Papa. Tu n’étais pas un saint, comme chacun d’entre nous, juste un humain qui savourait la Vie et qui n’en abusais point. Bien-sûr, ta présence reste toujours à mes côtés.

Bien-sûr, notre cœur saigne de ton absence. Bien-sûr, le soleil se lève toujours à l’Est, sans que tu sois là. Bien-sûr, un chapitre se ferme sur le grand livre de la Vie.

Saches que mes frères et moi, sommes prêts à écrire la suite de cet ouvrage. Tout en laissant aux générations suivantes le soin de le parfaire en ne mettant jamais le mot fin.

Papa, en ce jour où tu rejoins le cœur de Dieu. Le Royaume de l'infini.

Je te dis A…Dieu ainsi que toutes les personnes ici présentes.

Un jour viendra où nous nous retrouverons. Mais en attendant, nous nous souviendrons de la force de ton amour et de ta tendresse. Nous aimerons notre prochain comme tu as aimé. Et nous nous battrons pour que chacun puisse connaître le Bonheur. Nous appliquerons l’essence de ta philosophie qui déjà nous habite.

Papa, tu nous manques et pourtant, ce que tu as semé sur cette Terre poussera à travers tes enfants.

Pour tant de Bonheur grappillé aux moments onctueux des jours. Pour tant de combats menés comme une force de vivre au-delà de tout. Pour tant d’échecs dont tu nous as appris à nous relever sans jamais baisser les bras. Pour cette Joie que tu véhiculais en nous comme une brûlante tendresse. Tu nous as également prouvé qu’un homme qui va mourir nous éduque parfois plus à la vie que les vivants eux-mêmes.

Pour ce que tu as représenté d’admirable pour nous.

 

 Nous te remercions Papa pour tout ce que tu as fait pour nous et te souhaitons un paisible repos dans les bras d’un Dieu d’Amour dans lequel tu te reconnaîtras pour l’éternité. Amen !

Bruno LEROY.

20:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Témoigner par notre Vie.

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Prendre une décision qui engagerait toute une vie devient un véritable dilemme dans notre société. Il suffit de voir l’hésitation de certains jeunes face au mariage. Ce qui rassure certaines personnes, c’est que le mariage n’est pas nécessairement un engagement ; il est toujours possible de divorcer.

 

Dans notre société qui s’arrange toujours pour tuer notre intériorité, l’engagement est devenu affaire de Liberté. Le mot est dévoyé depuis tant d’années que nous pouvons le définir facilement. La plupart des gens considèrent, de nos jours, que la Liberté consiste à avoir des droits mais jamais de devoirs ! C’est la plus nihiliste des définitions de la Liberté, la plus destructrice. Cela se répercute sur les Jeunes de façon diabolique : la société leur doit TOUT et eux ne doivent RIEN à cette société pourrie.

 

Je ne ferai pas une analyse sociologique pour savoir pour quelles raisons nous sommes arrivés à cette incohérence, quoique que j’ai ma petite idée. Ceci est important car il dénote bien pour quels motifs nous sommes dans un climat de violence sans nom. Personne n’est responsable de personne et le monde court à sa perte. Un jour, un journaliste me demanda, ce qui avait changé au niveau éducatif depuis 36 ans que j’exerce cette profession. Je lui ai répondu que la plupart des meurtres, des toxicomanies sont dues à de nouvelles pathologies provoquées par un manque de maturité. En bref, la société dans laquelle nous vivons est constituée de dépressifs et de malades mentaux.

 

C’est à nous, Adultes bien dans notre peau de montrer que dire " OUI " à Dieu, à la Vie, à l’Amour et rester fidèles à nos promesses du départ n’est pas toujours évident et cependant possible. Frères et Sœurs en ce jour, faisons la promesse de suivre Christ dans Son Amour Libérateur et que cet engagement coule dans nos veines jusqu’à la rencontre suprême.

 

Montrer, non pas de mots, mais d’actes que l’Amour de Dieu peut emplir la terre jusqu’aux extrémités, cela est un Témoignage fort qui ne sera que contagieux. Les Témoins de Christ, que nous sommes doivent dire par leur exemple de vie que l’engagement est possible dans la confiance. Le monde meurt de manque de confiance en autrui et par conséquent en Dieu.

 

Si les Jeunes qui sont les racines de l’être, ne voient pas en nous cette profondeur de Foi, de convictions, de force et d’Espérance. Alors, le monde de demain, ne sera qu’un immense océan d’incertitudes et de lâchetés. Aimons Christ d’un réel et profond Amour pour Lui dire : je te suis quoiqu’il arrive ma confiance en Ton Amour est sans limites.

 

Notre joie sera perceptible auprès de chaque être rencontré et son mystère posera questions à ceux et celles qui se sentent vides intérieurement. En effet, il en va de notre présent mais également de l’avenir de notre terre tout entière. Frères et Sœurs, notre réponse doit être claire et fervente pour affirmer de nouveaux repères à la face du monde.

 

L’évangélisation ne peut passer par des personnes pusillanimes et qui n’osent s’engager à la suite de Christ. L’Amour que nous répandrons en Son Nom aura le parfum du futur et le Bonheur du présent. Quoi de plus merveilleux que d’offrir sa Vie à Dieu-Amour pour donner Sens à notre existence et celle d’autrui. Puissions-nous être les transmetteurs de l’Amour de Dieu sur Terre.

 

Bruno LEROY.

 

19:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Écrire pour témoigner de la Vie.

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Je ne sens en ce monde que tristesse, désabusement, désenchantement...

L’humour demeure la seule expression pour faire face aux problèmes de la conscience Humaine. Nous n’avons pas le droit de gémir sur notre sort, sinon dans le silence de notre être. Le Bonheur doit jaillir, telle une flamme illuminant tous les aspects de la Vie. Un Jeune me demandait, l’autre jour, qu’est-ce que tu veux nous apporter ? Je lui ai répondu instinctivement : Te partager la joie d’être aussi Heureux que moi !

Ce Bonheur n’est pas une grimace sur un visage meurtri. Non, c’est la construction, au quotidien, d’une existence relationnelle forte et qui, dans les conflits ne perçoit que le soleil caché de l’Humain. Bien-sûr, il m’arrive de foutre mon poing dans la gueule, d’un jeune qui manque de Respect. Mais, l’Amour domine tout et comprend les blessures de l’autre. Je dis, que nous devons mener une existence équilibrée, de relations, de sport, d’émerveillement, d’Espérance et de construction intellectuelle. Je dis cela aux éducateurs et aux chrétiens. Nous devons transmettre ce Bonheur de vivre, autour de nous.

Pourquoi écrire ?

A la fois pour partager mais, aussi m’insurger contre les violences que cette société impose aux Jeunes et les conséquences que cela engendre.

Je n’écris que pour Témoigner de ma Foi en Dieu et en l’Homme, de mes admirations face aux splendeurs d’une vie qui devrait déborder de poésie par un changement de regard. J’écris aussi pour dire mes révoltes face à l’individualisme, l’égoïsme, les institutions sclérosées et d’autres tares de nos sociétés.

Il est temps d’ajouter une dimension au Monde, celle d’un Bonheur contagieux pour donner aux Jeunes et moins Jeunes la Force de continuer à vivre malgré les adversités.

Seul l’humus vivifiant de l’humble et dure réalité quotidienne vécue par les Jeunes de la Rue ou de la prison, me donne le droit de continuer à parler et à écrire pour Témoigner que rien n’est jamais fini. Tout commence aujourd’hui, à condition de le vouloir et d’entretenir son existence comme un sourire de l’enfance retrouvée.

Puisse-t-il en être ainsi pour chaque chrétien dont le devoir est de Témoigner. Mais, également pour les athées, les Bouddhistes, les Hindouistes, les Musulmans, les écologistes. Tous ceux et toutes celles qui portent en eux des valeurs spirituelles qu’ils voudraient partager, ne serait-ce que pour nous enrichir mutuellement.

Un site sert à écrire au monde, plutôt que d’atteindre une quantité négligeable de personnes qui, au regard de votre charisme n’oseront peut-être pas vous contredire. Un Blog sert à réagir et à réfléchir sans montrer notre visage mais, en donnant témoignage à la transpiration des mots que nous employons. Oui, écrire pour Témoigner de nous et des autres qui font partie d’un tout... !

Bruno LEROY.

19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |