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11/12/2011

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

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Le problème de l'estime de soi semble n'épargner personne et bon nombre de personnes ne s'en sortent pas. Regardons de plus près ce qu'est cette fameuse estime de soi et comment nous tentons d'y remédier.

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

Nous ressentons tous le besoin de voir notre valeur personnelle reconnue. Ce sentiment de valeur comporte deux éléments : le sentiment de sécurité et celui d'importance, ou d'utilité. Pour se sentir en sécurité, il faut se sentir aimé et accepté comme on est, quoi que l'on fasse ou dise. Pour se sentir important et utile, il faut savoir qu'elle est notre place dans ce monde, savoir ce pour quoi on est fait et se sentir compétent pour ça.

Malheureusement, nous nourrissons une série d'idées fausses sur les possibles réponses à ces besoins. Ces idées fausses sont généralement mises en place dans notre façon de penser pendant l'enfance. Un enfant qui ne bénéficie pas d'un amour inconditionnel sentira le besoin écrasant de le trouver plus tard. Et s'il doute de ses capacités, il faudra qu'il se le prouve d'une façon ou d'une autre plus tard. Ces deux besoins fondamentaux sont à la base de la majeure partie de nos comportements (notre façon d'être dans nos relations, notre attitude face à l'échec ou à la réussite...). C'est le fait qu'ils ne sont pas comblés qui nous fera réagir en période de stress.

Le sentiment de valeur "intrinsèque" d'un enfant peut être affecté pas plusieurs choses, entre autres par la maltraitance, verbale et physique. Être ridiculisé, rabaissé, rend l'enfant vulnérable et peu sûr de lui-même à l'âge adulte. Les mots, la façon de parler, peuvent le blesser et l'affecter au-delà de ce que l'on croit. Un enfant qui entend sans cesse des propos négatifs et un ton coléreux va "enregistrer" cette façon de communiquer et a de fortes chances de reproduire la même chose plus tard, quand bien même il se dirait de ne pas le faire. Certains parents mettent une pression énorme à leurs enfants pour qu'ils réussissent.
 
 Ces enfants deviennent souvent perfectionnistes ; ils gardent pour longtemps en mémoire le ton désapprobateur de leurs parents. D'autres parents au contraire donnent l'impression de beaucoup plus "aimer" leur enfant en étant moins sur son dos, en lui laissant faire beaucoup de choses. Mais paradoxalement le résultat est aussi une estime de soi peu construite, car nous avons besoin d'un cadre pour pousser harmonieusement.
As-tu l'impression de toujours chercher l'approbation des autres et de te dire qu'il faut que tu sois toujours prêt(e) à faire plaisir aux autres pour te faire accepter ? Est-ce qu'il t'arrive de changer de comportement ou d'opinion, en t'adaptant à la personne que tu as en face de toi ? Te semble-t-il qu'en étant en vue aux yeux des autres, ta valeur est reconnue ? As-tu déjà pensé qu'en faisant des choses comme ça, tu cherchais en fait ton estime de toi ? Nous sommes chacun trop préoccupés par notre besoin de reconnaissance pour pouvoir vraiment répondre sans arrière-pensées aux besoins des autres. Et ce qui pour moi peut m'aider à me sentir bien ne marche pas forcément pour mon voisin. La recherche de l'approbation des autres, de la reconnaissance de ce que l'on fait, est éphémère. Il faut toujours en faire plus, sans être satisfait de nous-mêmes.
Se sentir utile et compétent vient quand nous découvrons quelle est notre place dans ce monde, ce pour quoi nous sommes fait. Qu'est-ce que ça veut dire ? Comment y parvenir ?
 
 

C'est dans notre enfance que le sentiment d'être aimé inconditionnellement devait être construit en nous. Arrivé à l'âge adulte, c'est plus difficile de trouver autour de nous des personnes qui nous communiquent ce regard indulgent, même s'il reconnaît nos fautes. Certains trouvent une certaine « force » en s'aimant soi-même et cela les satisfait. C'est vrai que dans une certaine mesure il faut s'aimer soi-même, mais nous puisons les ressources nécessaires à cela dans un réservoir de notre personne où nous avons intériorisé l'amour des autres. Tout commence par notre mode de pensée. Notre façon de penser détermine largement notre conduite. A vous de trouver votre chemin et surtout,le sens que vous donnez à votre Vie. On ne peut avoir d'estime de soi si l'on est vide ou mort de l'intérieur.Il faut alors tenter une guérison avec l'aide d'un psychothérapeute afin de mieux déterminer ce qui nous blesse de façon déraisonnée et aussi, retrouver une juste relation avec autrui dont on attend trop, parfois jusqu'à la pathologie. Les autres ne sont guère parfaits et ne peuvent en aucun cas combler nos manques...même en Amour !
 
Bruno LEROY.

 

11:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/12/2011

Citation personnelle.

Auteur spirituel davantage qu'écrivain, c'est par la prière qui intensifie mon regard, que je puise la poésie des mots de la Vie.

Bruno LEROY.

20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MA SOURCE EST EN TOI.

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Pour ces fleuves qui traversent nos forêts comme des veines nourricières,

Pour ces arbres dont les feuilles cherchent définitivement la terre,

Pour la rosée cristalline qui reflète tes pensées aux senteurs de jasmin,

Pour le vent qui chante puis se tait dans les cheveux des blés et des herbes figées,

Pour ce feu que d’aucuns appellent soleil et qui ressemble étrangement à ton visage,

Pour le bleu profond des lèvres du ciel qui enchante ma conscience et me rend humble,

Pour cette étincelle qui scintille au tréfonds de tes yeux marrons et mystérieux,

Pour ces arcs-en-ciel qui imaginent le monde avec un maximum de couleurs,

Sans peur, sans haine, sans rejet de l’autre parce qu’il est black, blanc, beur,

Pour cette langueur océane aux lames spumeuses qui me font méditer,

Pour ces miroirs aux creux des rochers cette mer en partie retenue,

Et qui pleure du prisonnier dans sa cellule sans mot dire mais sans joie,

Pour cette biche qui danse aux tempos lents des brises d’automne,

Comme un petit enfant que le monde abandonne,

Pour ce verbe libre que ton Esprit me donne pour écrire ces mots,

Dont je ne sais souvent où ils vont me mener tel un vagabond de la plume,

Pour le soir qui tombe et ne sait se relever perclus de rhumatismes,

Un peu comme la petite vieille que j’ai vu traverser pressée de renter,

Pour la peur que tu n’offres pas à ceux qui veulent t’aimer,

Cette appréhension antinomie de l’amour désintéressé,

Pour cette maladie que tu ne donnes jamais à l’un de tes enfants,

La bonté est l’éclat même de ton cœur de diamant,

Pour cette crise économique dont tu donnes les mesures de la raison,

Tu sais bien que nous t’avions oubliés sous ces tonnes de billets,

Pour recouvrer l’essence, le sens même de la vie en Jésus-Christ,

Tu sais bien qu’il nous faut laisser le superficiel qui fut notre fiel,

Pour désencombrer notre esprit de ses désenchantements et de ses chimères,

Tu sais bien qu’il nous faut retourner au centre de nous-mêmes tel un volcan éteint,

Pour rallumer la flamme de cette substantifique moelle de notre existence insipide,

Pour ces projets d’avenir et cette incommensurable beauté dont tu pares la nature,

Je te dis merci pour les joies, les peines, les chagrins, les haines, les regrets,

Je te remercie dans ton infinité d’être présent dans la fleur qui parfume ma maison,

Pour ces myriades de resplendissements que nous ne savons plus considérer,

Pour cette divine nature qui nous parle de toi à nos côtés,

Pardon et Merci d’être toujours compatissant envers tes enfants,

Qui ignorent ta grandeur faute de regarder , de contempler et de ne voir que leur nombril comme source de vérité.

Notre source c’est Toi dans le firmament étoilé de notre Espérance combative.

Pour tout cela et plus encore…MERCI !

 

Bruno LEROY.

 

19:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/12/2011

Quand le soleil meurt.

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Quand le soleil meurt,
Je te retrouve Seigneur,
Dans le silence de la nuit
Avec la joie de te confier ma journée
Dans la profondeur de mon âme,
Je sais que Tu es Seul à m'écouter,
Ta patience est sans mesure,
Et je puis te donner les moindres détails,
De mes jours splendides ou putrides,
Je sais qu'avant de sombrer dans le sommeil,
Tu te souviendras toujours des évènements,
Qui font les pâles couleurs de mon existence,
Je sais aussi que tu sauras me pardonner,
Mes écarts et m'orienter dès demain,
Si dans mon coeur je te demande,
De donner une Lumière nouvelle à ma Vie,
En attendant je dors dans tes bras,
Sachant qu'au matin je te rencontrerai,
A chaque chemin sur lequel je marcherai,
Confiant de t'avoir à mes côtés,
Durant toute la journée tu ouvres une autre page,
Qui me permet d'écrire mes jours sous ton regard,
Pour mieux t'Aimer et aimer mes Frères en Humanité.



Bruno LEROY.

Ps : Toutes ces prières et bien d'autres se trouvent sur le Site Prier.be

Vous pouvez les publier sans modération. La prière est la respiration de l'âme. La nourriture céleste qui peut changer la face du Monde ! J'y crois...

19:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La croix exprime le rejet Humain.

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Le Royaume ne reste pas seulement une espérance inouïe ; il se concrétise déjà dans la pratique de Jésus. En effet, ses miracles et ses guérisons font plus que démontrer sa divinité : ils manifestent que son annonce libératrice s'enracine déjà dans l'histoire au milieu des opprimés, interlocuteurs privilégiés de sa prédication et premiers bénéficiaires de sa pratique. Le Royaume est un don de Dieu offert gratuitement à tous. Mais on y rentre par un processus de conversion, et celle qu'exige Jésus ne signifie pas seulement un changement de convictions ( de théorie ), mais surtout une modification d'attitudes ( de pratique ) dans les relations personnelles, sociales et religieuses qu'entretiennent les hommes.

La liberté exercée par Jésus vis-à-vis de la Loi et des coutumes de son temps, ses exigences radicales concernant le changement de comportement dans la ligne des Béatitudes finirent par provoquer un conflit grave qui engageait les différentes instances du pouvoir d'alors. Jésus a connu la diffamation et le dénigrement, la persécution et les menaces de mort. Son arrestation, ses souffrances sous la torture, sa condamnation en justice ne se comprennent que comme conséquences de sa pratique et de sa vie. Dans un monde qui refuse d'adhérer à ses propositions et de s'engager sur le chemin de la conversion, l'unique alternative laissée à Jésus, pour rester fidèle à son Père et à son propre message, était d'accepter le martyre. Si la croix exprime bel et bien le rejet humain, elle signifie également l'acceptation sacrificielle de Jésus.

La résurrection dévoile le sens absolu du message du Royaume, de la vie et de la mort de Jésus. Elle est le triomphe définitif de la Vie et de l'Espérance en un Royaume réconcilié où la paix universelle est fruit de la justice divine et de l'intégration en Dieu de toutes choses. La résurrection se présente, dès lors,comme la libération en plénitude de tous les obstacles qui s'opposent à la souveraineté de Dieu et à la pleine réalisation de tous les dynamismes de Vie et de gloire placés par Lui dans la création et l'être humain. La résurrection donne en particulier son sens à la mort de l'innocent, de celui qui est rejeté parce qu'il proclame une justice plus grande ( celle de Dieu ), de tous ceux qui, à l'image de Jésus, succombent pour une cause digne et sont anonymement éliminés. Ce n'est pas un César à l'apogée de son pouvoir qui est ressuscité, mais un crucifié au corps disloqué sur le Calvaire. Ceux qui ont souffert une mort injuste pour le bien participent à sa résurrection.

Se mettre à la suite de Jésus implique que l'on adopte sa cause, que l'on soit disposé à souffrir les persécutions qui en découlent et à partager courageusement son sort, dans l'Espérance de recevoir en héritage la pleine libération apportée par sa résurrection.

Ce projet Universel de Dieu nous aide à comprendre le lien qui unit la création et la rédemption, le temps et l'éternité. Le Royaume de Dieu représente plus que les libérations historiques, toujours limitées et ouvertes à des perfectionnements ultérieurs, mais il est anticipé, concrétisé temporellement en elles, il y prépare sa pleine réalisation dans l'irruption du ciel nouveau et de la terre nouvelle.

Nous ne serons des imitateurs de Jésus et de véritables chrétiens que dans la mesure où nous serons solidaires avec les pauvres et où nous vivrons l'évangile de la libération. Au sein des luttes syndicales, dans la lutte des droits de l'homme et d'autres formes d'engagement, la même question doit revenir toujours : quelle est la collaboration du christianisme aux pratiques et aux motivations de la libération des opprimés ?.

L'engagement pour la libération des millions d'opprimés de notre monde rend à l'évangile une crédibilité qu'il possédait à ses débuts, et aux grands moments de sainteté et de prophétie. Le Dieu de Tendresse des humiliés et le Jésus-Christ libérateur des opprimés sont annoncés avec un nouveau visage et une image nouvelle aux hommes d'aujourd'hui. Le salut éternel qui nous est offert passe par des libérations historiques, celles qui restaurent la dignité des enfants de Dieu et rendent crédible l'impérissable utopie du Royaume de liberté, de justice, d'amour et de paix, du Royaume de Dieu au milieu des hommes.

 Bruno LEROY.

 

17:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Une œuvre littéraire est un trait d'union, presque une communion.

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Par la sublimation, l'artiste réalise ce que ses pulsions inconscientes et sexuelles ( au sens large ) lui dictent, mais ce seulement après " une désexualisation ", afin que l'oeuvre soit au service de tous.

Alors que le patient qui souffre, au sens névrotique, persiste inconsciemment dans la réalisation de ses plaisirs invisibles, l'artiste passe de la rêverie à la réalité. L'artiste authentique désire que l'autre accepte ses fantasmes exprimés dans son œuvre, qu'on admire celle-ci et non lui-même. Le " faux " artiste veut qu'on l'accepte en tant que personne et il s'adapte à son public. Cet aspect relationnel est à mettre en liaison avec le rêve : en effet, si l'œuvre d'art, bien qu'étant aussi l'expression d'un fantasme, est de nature altruiste car elle tend à procurer du plaisir aux autres, a contrario, le rêve, fantasme imagé également, est une formation égoïste et narcissique.

Beaucoup de gens se disent peu ou pas doués, affirment qu'ils sont incapables de réaliser ou même d'apprendre quoi que ce soit dans le domaine artistique, en un mot qu'ils n'ont pas de talent. Or, la psychanalyse a montré qu'il ne s'agit nullement d'une absence de compétence, mais plutôt d'une sorte d'inhibition d'origine psychique. Les analyses de certains patients qui se jugeaient peu doués pour une discipline donnée ont montré que celle-ci était liée inconsciemment à des composantes d'une sexualité infantile réprimée, et que, en fin de compte, la pratique leur en était inconsciemment désagréable.

Si un sujet s'intéresse particulièrement à une forme d'art, ce peut être parce que le ou les objets qu'elle utilise résonnent dans son inconscient comme un écho à des tendances infantiles refoulées. Il y a transformation de la satisfaction infantile de la manipulation en élément esthétique pour le plaisir des autres ( sublimation ). Le résultat du geste artistique contient également une foule d'éléments symboliques. Ainsi, les œuvres picturales sont riches en indices du langage inconscient. Même dans les scènes figuratives, qui pourtant reproduisent la réalité, on peut trouver des significations symboliques. Mais il ne faut pas que ce soit arbitraire, et la connaissance de l'artiste, par ce qu'il dit de lui ou de son œuvre, permettra une plus grande objectivité.
Contrairement à ce que l'on pense parfois, la psychanalyse ne " détériore " pas les artistes, car leur art n'est pas toujours un moyen de défense pathogène comme dans les états névrotiques. Il n'y a pas de contradiction dans le fait qu'un artiste ait besoin d'une analyse, même si, en créant, certains d'entre eux retrouvent un chemin vers la réalité.

Il faut envisager le troisième " personnage ", qui se situe entre l'écrivain et son œuvre : le lecteur, à qui finalement est destiné l'ouvrage. Ce dernier va induire chez celui qui le découvre une série de pensées et d'affects qui seront comme une sorte de résonance des fantasmes de l'auteur. Il est impossible que se créent de façon toute nouvelle et à partir de rien des sentiments profonds ( négatifs ou positifs ) chez le lecteur ( ou le spectateur ) ; il y a toujours un substrat initial composé du passé de celui qui lit l'ouvrage, la pièce ou toutes formes d'oeuvres.

Ainsi, une œuvre littéraire ou dramatique est un trait d'union, presque une communion, entre celui qui exprime par écrit une fraction de son inconscient et celui qui va chercher dans l'ouvrage ce que, peut-être, il attendait.

 Bruno LEROY.

17:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

02/12/2011

Naître à la vie, n’être qu’un petit enfant fragile.

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Naître à la vie, n’être qu’un petit enfant fragile. Crier, pleurer, rire, sourire aux instants qui te fragilisent les sentiments. Tu es une exhalaison de ton être profond. Tu grandis chaque jour aux prières qu’expriment tes parents.

Pour l’instant, tu es la fragrance harmonieuse de l’existence en devenir. Petit enfant prédestiné du fond du firmament par l’esprit pour respirer cette terre qui te paraîtra vierge. Et pourtant, ton étoile est entre les mains de Dieu.

Tu grandis doucement parmi les adultes que tu ne comprends pas toujours.

Tu sens poindre en toi, une mission indéfinissable et indéfinie.

Car il ne faut point oublier que tu as épousé intégralement notre condition.

Tu n’étais qu’un bambin inconscient de ton arrivée libératrice.

Ce jour-là naquit une étoile dans l’éther. Peut-être savait-elle l’ampleur de ta mission. Nul ne le saura jamais !

Ceux qui abîment les enfants ne savent pas ce qu’ils font.

Ceux qui dévalorisent l’humain, le savent encore moins.

Ton Père te regardait croître comme fleur au soleil de la vie.

Et savait peut-être le crépuscule de ta destinée. Connaissant le comportement des hommes lorsqu’ils sont esclaves d’idéologies et de convenances.

Mais Il t’aime ton divin Père et t’écouter crier ta faim, ta soif de gamin grandissant.

Ceux qui ne comprennent pas les adolescents que peuvent-ils comprendre de Jésus ado ?

Il était le Fils de Dieu incarné dans la lumière de l’Esprit.

Il était pauvre comme pouvaient l’être les charpentiers de son temps.

Ceux qui ne comprennent pas les travailleurs, chômeurs, sans-papiers, Sdf, étrangers…sont du même sang que ses funestes assassins.

Laissons la vie s’épanouir au chant de la liberté intérieure.

Celle-la même que le Fils du Père nous a donnée afin que nous soyons issus de la même Famille et que nous puissions dire ABBA.

Nous sommes tous frères et sœurs désormais et ce, grâce à un bébé qui naquit, il y a deux mille ans passés.

 

 

 

Bruno LEROY.

 

16:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Se mettre à l'écoute du silence.

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L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.

Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?

Nous ne sommes pas invités à nous soustraire au monde, mais à redécouvrir notre intériorité spirituelle, afin de nous conduire comme « des fils de la lumière, des fils du jour » ; car « nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Dès lors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (1 Th 5, 5-6). Le message est clair : la sobriété a pour but de nous soustraire à la fascination des sollicitations extérieures ; la vigilance doit nous garder attentifs aux motions intérieures de l’Esprit. Pour qu’une telle attitude devienne habituelle, il faut bien sûr s’y exercer en des temps privilégiés durant lesquels nous nous efforçons de nous recueillir, de nous intérioriser, de revenir à nous-mêmes. La difficulté est que nous avons perdu la clé de notre chambre intérieure ; lorsque nous essayons de faire silence, nous sommes bientôt submergés par le bruit de nos pensées en cavale et par le tintamarre de nos émotions débridées. Aussi risquons-nous de nous décourager : comment pourrions-nous revenir à nous-mêmes alors que nous ne savons plus qui nous sommes ?

C’est bien pourquoi Paul nous invite à « revêtir le Seigneur Jésus Christ pour le combat de la lumière ». N’est-il pas le vrai visage de l’homme réconcilié avec Dieu et rétabli dans la lumière de la grâce ? N’est-il pas le chemin qui nous conduit à notre vérité profonde et à la source de la vie ? Revêtir le Seigneur Jésus Christ signifie épouser sa manière de voir les personnes, les événements ; évaluer les situations à la lumière de ses critères ; pour agir conformément à ce qu’il attend de nous. Autrement dit : pas d’oraison chrétienne qui ne soit enracinée dans la lectio divina, c’est-à-dire dans une « lecture savoureuse de la Parole », qui nous fasse entrer dans l’intimité du Seigneur Jésus, et nous donne de le connaître « en Esprit et vérité » (Jn 4, 23).

Tel est bien le cœur de la conversion à laquelle nous sommes invités en ce temps béni de l’Avent : nous laisser conduire jour après jour par les textes de la liturgie, afin de retrouver l’attitude de vigilance intérieure qui convient à un disciple en attente du retour de son Maître. Comme Noé, il nous faut « entrer dans l’arche » de l’Église - de notre « église intérieure », c’est-à-dire de notre cœur - pour nous y tenir prêts à « l’avènement du Fils de l’Homme ».

Mieux vaut ne pas faire étalage de notre démarche : ce serait contradictoire avec sa finalité. Saint Jean de la Croix conseillait d’éviter d’exposer trop tôt au vent du monde, la flamme encore vacillante de notre vie intérieure commençante, afin d’éviter qu’elle ne s’éteigne. L’important est de nous « tenir prêts » dans la discrétion d’un cœur vigilant et dans l’ardente espérance de la venue du « Maître de maison ».

« Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée ». Nous suggérons que les hommes représentent la dimension extérieure de notre humanité - l’être « charnel » dont parle Paul ; et que les femmes symbolisent notre intériorité psychique, c’est-à-dire notre dimension affective et nos facultés.

Chacune de ces polarités - masculine et féminine - est présentée en binôme, pour signifier que nous sommes « doubles » : notre être psychique et notre être charnel sont en partie autonomes, et en partie soumis à l’être spirituel, c’est-à-dire à l’homme nouveau, au Christ intérieur. « L’un(e) est pris(e), l’autre laissé(e) » : l’être naturel en nous ne subsistera que dans la mesure où il se sera soumis à l’Esprit, c’est-à-dire dans la mesure où il aura accueilli la grâce du salut. Peut-être pouvons-nous deviner, en filigrane des personnages masculins et féminins qui « sont pris », Joseph et Marie chez qui l’être charnel et psychique sont pleinement intégrés dans l’être spirituel, et mis au service du dessein de Dieu.

Tous deux vivent dans le monde, mais ne sont pas du monde : leurs pensées, leurs paroles, leurs actions sont entièrement finalisées sur l’accueil du Sauveur. Qui mieux que Christ pourrait nous introduire dans ce temps de conversion à l’unique nécessaire ?

Bruno LEROY.

10:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |