31/03/2006
CHIRAC DEVRAIT PROMULGUER LE CPE !
Après que les "Sages" du Conseil constitutionnel ont validé "sans réserve" le projet de loi instaurant le contrat première embauche, la balle est dans le camp de Jacques Chirac. Le président de la République, qui s'exprimera publiquement ce soir, pourrait annoncer la promulgation de la loi sur l'Egalité des chances, tout en invitant les syndicats et les étudiants à une vaste consultation, une sorte de "Grenelle social". Au cœur de la réunion: la question de l'emploi des jeunes.
Les syndicats ont d'ores et déjà indiqué, de manière unanime, qu'ils ne voulaient pas de ce sommet, dont le nom fait référence à la négociation qui avait réuni, au lendemain des événements de mai 1968, l'ensemble des partenaires sociaux au ministère du Travail, rue de Grenelle.
Pour Jacques Voisin, président de la centrale syndicale chrétienne (CFTC), cette rencontre a posteriori n'aurait "pas de sens (...) dès l'instant où la loi sera promulguée, où le CPE y sera intégré". François Chérèque, le patron de la CFDT, a indiqué pour sa part qu'il ne se rendrait à une négociation qu'à condition "qu'il y ait avant un deuxième débat à l'Assemblée, donc une suspension de fait du CPE", ajoutant que si Jacques Chirac décide de promulguer la loi, "il tournera le dos à tous ses discours depuis cinq ans, toutes ses promesses sur le dialogue social qu'il doit respecter".
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a mis en garde contre une "épreuve de force" en cas de promulgation, une décision qui, selon les Verts, "serait irresponsable". Les partis de gauche doivent se réunir ce matin pour adopter une déclaration commune.
Les cinq confédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC engagées dans le conflit depuis deux mois aux côtés des étudiants et lycéens et des syndicats non confédérés - FSU, Solidaires, Unsa - doivent se retrouver aujourd'hui après la déclaration du président de la République.
La mobilisation pour une nouvelle journée d'actions, mardi prochain, s'est poursuivie, avec l'appel à la grève dans les transports - à Air France, à la RATP et à la SNCF - et dans la fonction publique, à l'Education nationale notamment.
Etudiants et lycéens ont multiplié hier les blocages de lycées, mais aussi de routes et de voies ferrées, avec des dizaines d'interpellations à la clef.
Pour Jacques Voisin, président de la centrale syndicale chrétienne (CFTC), cette rencontre a posteriori n'aurait "pas de sens (...) dès l'instant où la loi sera promulguée, où le CPE y sera intégré". François Chérèque, le patron de la CFDT, a indiqué pour sa part qu'il ne se rendrait à une négociation qu'à condition "qu'il y ait avant un deuxième débat à l'Assemblée, donc une suspension de fait du CPE", ajoutant que si Jacques Chirac décide de promulguer la loi, "il tournera le dos à tous ses discours depuis cinq ans, toutes ses promesses sur le dialogue social qu'il doit respecter".
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a mis en garde contre une "épreuve de force" en cas de promulgation, une décision qui, selon les Verts, "serait irresponsable". Les partis de gauche doivent se réunir ce matin pour adopter une déclaration commune.
Les cinq confédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC engagées dans le conflit depuis deux mois aux côtés des étudiants et lycéens et des syndicats non confédérés - FSU, Solidaires, Unsa - doivent se retrouver aujourd'hui après la déclaration du président de la République.
La mobilisation pour une nouvelle journée d'actions, mardi prochain, s'est poursuivie, avec l'appel à la grève dans les transports - à Air France, à la RATP et à la SNCF - et dans la fonction publique, à l'Education nationale notamment.
Etudiants et lycéens ont multiplié hier les blocages de lycées, mais aussi de routes et de voies ferrées, avec des dizaines d'interpellations à la clef.
19:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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