28/08/2006
LA LÉGENDAIRE BRADERIE DE LILLE.
Chaque premier week-end de septembre, ils sont de plus en plus nombreux à participer au grand rendez-vous de la chine, du marchandage et du petit commerce qui, pendant plus de 48 heures, fait ressembler Lille à une immense fête.
L'histoire de la Braderie de Lille reste mal connue. On suppose - sans qu'aucun document ne l'atteste - que la tradition remonte au Moyen Age, à l'époque où les domestiques lillois avaient obtenu le droit de vendre, entre le coucher et le lever du soleil, les vieux vêtements et objets usagers de leurs patrons. Depuis, la braderie s'est modifiée au fil des années, et s'est considérablement étendue, dans le temps et l'espace. Mais l'esprit - libertaire - de la grande fête de septembre demeure.
Pendant ces deux jours et nuits de "franchise totale", chacun fait ce qui lui plaît. Commerçants en herbe, professionnels de la brocante et de la pacotille en profitent pour aligner sur des kilomètres de rues le bric-à-brac le plus invraisemblable qui, à force de marchandage, finira par trouver acquéreur.
La braderie s'achève le dimanche soir à minuit, c'est alors que les véhicules des services d'entretien remplacent dans les rues, les badauds épuisés par les heures passées à fouiller les étals, une lampe de poche à la main, à la recherche du petit trésor, au milieu d'une foule immense, des odeurs de merguez, de moules et de frites - les plats traditionnels de cette fête - et au rythme des musiques les plus diverses, distillées par les hauts-parleurs des radios qui y tiennent podium.
L'histoire de la Braderie de Lille reste mal connue. On suppose - sans qu'aucun document ne l'atteste - que la tradition remonte au Moyen Age, à l'époque où les domestiques lillois avaient obtenu le droit de vendre, entre le coucher et le lever du soleil, les vieux vêtements et objets usagers de leurs patrons. Depuis, la braderie s'est modifiée au fil des années, et s'est considérablement étendue, dans le temps et l'espace. Mais l'esprit - libertaire - de la grande fête de septembre demeure.
Pendant ces deux jours et nuits de "franchise totale", chacun fait ce qui lui plaît. Commerçants en herbe, professionnels de la brocante et de la pacotille en profitent pour aligner sur des kilomètres de rues le bric-à-brac le plus invraisemblable qui, à force de marchandage, finira par trouver acquéreur.
La braderie s'achève le dimanche soir à minuit, c'est alors que les véhicules des services d'entretien remplacent dans les rues, les badauds épuisés par les heures passées à fouiller les étals, une lampe de poche à la main, à la recherche du petit trésor, au milieu d'une foule immense, des odeurs de merguez, de moules et de frites - les plats traditionnels de cette fête - et au rythme des musiques les plus diverses, distillées par les hauts-parleurs des radios qui y tiennent podium.
Bruno LEROY.
20:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Je suis contente que vous parliez de la braderie de LILLE car j'y ai habité 4 ans (mon mari est Lillois). Chaque année, nous regrettons de ne pas pouvoir y aller car c'est une grande fête avec les copains.
Bonne nuit
Écrit par : elisabeth | 28/08/2006
Les commentaires sont fermés.