12/03/2008
“Dieu est continuellement près de nous”
Il faut se convaincre que Dieu est continuellement près de nous. — Nous vivons comme si le Seigneur était loin, là-haut, où brillent les étoiles, et nous ne voyons pas qu'Il est aussi toujours à nos côtés. Et Il est là, comme un Père aimant — Il aime chacun de nous plus que toutes les mères du monde ne peuvent aimer leurs enfants — Il nous aide, nous inspire, nous bénit... et nous pardonne. Que de fois n'avons-nous pas déridé nos parents, en leur disant, après une espièglerie: je ne le ferai plus! — Peut-être le jour même sommes-nous retombés. — Et notre père, avec une dureté feinte dans la voix et le visage sévère, nous a réprimandés..., alors même que son cœur était attendri; il connaissait notre faiblesse, et pensait: pauvre enfant, comme il s'efforce de bien faire! Il faut nous en pénétrer, nous en saturer: le Seigneur, qui est à la fois près de nous et dans les cieux, est un Père et vraiment un Père pour nous. (Chemin, 267)
Appuyez-vous sur la filiation divine. Dieu est un Père débordant de tendresse, d'un amour infini. Appelle-le “ Père souvent dans la journée et dis lui, seul à seul, dans ton cœur, que tu l'aimes, que tu l'adores, que tu ressens l'orgueil et la force d'être son fils. Cela suppose un authentique programme de vie intérieure qu'il faut canaliser sous la forme de tes relations de piété avec Dieu. Peu nombreuses, mais constantes, j'insiste, elles te permettront d'acquérir les sentiments et les façons d'être d'un bon fils.
Je dois encore te prévenir contre le danger de la routine, véritable sépulcre de la piété, qui se cache fréquemment sous l'ambition de réaliser ou d'entreprendre de grandes choses, tandis que l'on néglige, par commodité, les obligations quotidiennes. Lorsque tu percevras ces insinuations, mets-toi en présence de Dieu avec sincérité: vois si tu n'es pas las de toujours lutter sur les mêmes points pour n'avoir point cherché Dieu ; regarde si, par manque de générosité, d'esprit de sacrifice, ta persévérance fidèle dans le travail ne s'est pas affaiblie.
Tes normes de piété, tes petites mortifications, ton activité apostolique sans fruits immédiats te semblent alors terriblement stériles. Nous nous sentons vides et nous commençons peut-être à échafauder de nouveaux projets, pour couvrir la voix de notre Père du Ciel qui nous réclame une loyauté totale. Et avec ce “ cauchemar de rêves grandioses dans notre âme, nous faisons fi de la réalité la plus sûre, de la route qui nous mène tout droit vers la sainteté. C'est le signe le plus évident que nous avons perdu le point de vue surnaturel: la conviction que nous sommes des tout-petits, la certitude des merveilles que notre Père est prêt à opérer en nous si nous recommençons avec humilité. (Amis de Dieu, 150)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=12995
10:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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