13/10/2010
On n’honore les prophètes que parce qu’ils sont morts.
Pour Jésus, on n’honore les prophètes que parce qu’ils sont morts, c’est-à-dire muets. Ils ne sont des signes de Dieu que dans la mesure où leur tombeau le dit, mais de leur parole personne ne veut. Cette vérité ne manque pas de faire frémir et nous renvoie à nous-mêmes. Combien de prophètes sommes-nous en train de persécuter ? Cette phrase terrible de Jésus jette une lumière crue sur la façon dont nous regardons nos frères.
Mais Dieu ne sera pas mis en échec. Non seulement le Seigneur continue d’envoyer des prophètes et des apôtres, mais Jésus annonce que Justice sera rendue ! À nous, donc d’accueillir la parole qui dérange et de la laisser transformer nos vies.
Considérons également que se convertir à la vérité annoncée par Jésus oblige nécessairement à annoncer cette vérité. C’est d’ailleurs à la façon dont nous annonçons l’Évangile par nos vies que l’on peut évaluer la mesure où nous l’avons accueilli. Ainsi la Parole fait-elle de nous des prophètes… Or, accepter d’être prophète est accepter le sort qui leur est réservé depuis Abel le Juste. Et si nous l’acceptons, c’est sur la seule promesse que Jésus nous fait ce soir : justice leur sera rendue.
L’alternative est simple, mais humainement cette perspective rend hésitant car elle ouvre sur un monde où l’abandon radical à l’Esprit de Jésus-Christ est l’unique mode de vie. Pour les prophètes que Jésus envoie, et nous le sommes par notre baptême, il n’y a plus de compromis possible avec l’esprit du monde.
Seigneur Jésus, par ta grâce, fais de nous des signes du Royaume. Nous te prions seulement que justice soit rendue, à ta façon à toi : Seigneur, que tous les hommes soient sauvés.
Frère Dominique.
21:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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