28/06/2011
NOTRE SOUFFLE INTÉRIEUR.
Il est évident que prendre sa plume pour expliquer que la vie est facile, que les jours coulent de source...Tout cela relève soit d'un romantisme échevelé ou d'un manque de réalisme certain. Non, l'existence n'est pas facile, elle est et demeurera un combat de chaque instant. Oui, elle est passionnante justement parce qu'elle prend le visage du lion combatif. Nous sommes dans cette obligation vitale de relever des défis, d'affirmer des valeurs et de les vivre envers et contre tout.
Cependant, nous ne sommes pas seuls face au précipice et parfois au néant inexplicable qui habitent nos journées. Nous avons plus de puissance que nous le pensons souvent. Puissance donnée par Dieu. Notre souffle intérieur, cette force divine qui irrigue notre sang spirituel peut affronter les pires tribulations. Simplement, nous manquons parfois de confiance absolue. Rassurez-vous, nous en sommes tous à ce stade. Surtout, lorsque les activités nous submergent et nous engloutissent dans un activisme malsain. Par exemple, une personne se présente, car elle a un grave problème Administratif qui pourrait mettre son avenir en danger. Nous nous précipitons pour l'aider de notre mieux. Et cela est humain et généreux, mais nous oublions, dans ces cas précis la présence de Dieu. Et si nous mettions davantage l'Esprit dans la banalité de notre quotidien ? Qu'adviendrait-il ? Serions-nous distraits au point de commettre des erreurs. Et bien, non !
Nous serions dans une parfaite osmose de joie avec notre Seigneur Jésus-Christ. Et ce qui nous semblait routinier deviendrait source d'épanouissement. Puis, même si vous êtes au bureau ou ailleurs, prendre un quart d'heure pour prier ou pour le athées faire une introspection. Pour mieux se retrouver et retrouver Dieu, l'essence même de nous mêmes.
Tout cela peut prendre des formes diverses d'émerveillements. Écouter de la musique ou le chant d'un oiseau. Admirer le paysage comme le beau visage de l'Amour. Lire un livre et l'entendre nous parler.
Alors, remonte à la surface des lames de la mer, une Joie venue d'ailleurs et pourtant qui danse à l'intérieur.
Oui, nous pouvons cesser de gémir comme des vieillards usés. Sainte Thérèse de Lisieux est l'exemple même de cette absolue confiance en Dieu miséricordieux qui procure la Joie. Cette Joie qui est un Don de Dieu. Nous devons Lui demander chaque matin de nous l'accorder. Il se fera un plaisir de nous la donner sans attendre en retour.
Et pourtant, il me semble juste de lui offrir en retour, notre moindre respiration, nos moindres gestes d'amour. Lorsque je rencontre une personne, quelle qu'elle soit, et peu importe l'apparence, je vois un être de lumière. Dieu est partout, à la fois autour de nous et dans notre intériorité lorsque nous Le visitons dans le silence habité de notre âme.
Alors de qui, de quoi avons-nous peurs ?
De rien, ni de personne pour ma part. Si, la crainte de manquer parfois à Son Amour ! Alors, je demande " Pardon ", par écrit, le soir en rentrant ( chacun sa méthode ! )
Et je continue le chemin entamé dès le lendemain, avec la joie chevillée au corps. Celle qui me fait oublier mes douleurs rhumatismales et circulatoires qui font rire les jeunes. Je vais de l'avant sans me plaindre, sachant que le Christ est à mes côtés pour me soutenir. Et je me dis souvent au cours de la journée : Dieu que la Vie est difficile parfois et c'est bien pour cela que je la trouve si merveilleuse. Oui, la Vie est belle, c'est l'Homme qui la rend hideuse par ses soucis d'argent, de paraître et de rancunes. Même dans les plus grandes souffrances et mes amis vous le diront, je n'ai jamais désespéré de la Providence.
L'espérance, Frères et Sœurs, est notre Force, notre quintessence. Il nous faut la transmettre aux générations qui désespèrent de cette société pour en faire des militants en vue d'un monde plus fraternel.
Bruno LEROY.
19:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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