10/03/2012
La Journée de la Femme est une invention de notre société.
La Journée de la Femme est vraiment une invention de notre société qui cherche par tous les moyens à se donner bonne conscience. Comme s’il fallait attendre une journée particulière dans l’année pour respecter la chair de notre chair.
Les femmes qui se font battre quotidiennement, sans parler d’autres traitements sadiques de la part soit du mari ou d’autres hommes. Ces femmes dis-je, ne se sont point senties mieux traiter qu’à l’ordinaire.
Mais les pouvoirs publics sont heureux d’avoir pu commercialiser cette journée fantastique qui ne sort pas du terrifiant ordinaire. Tout le monde est content. Aujourd’hui déjà, nous avons mis dans les tiroirs de nos mémoires ces femmes maltraitées.
J’ai la chance de travailler avec, je dirais des jeunes filles, au regard de mon âge puisque celles-ci n’ont qu’une vingtaine d’années. Je dis bien la chance et si je pouvais le souligner
avec du rouge pour signifier à quel point cela est essentiel, je le ferais !
La Femme est une rose empourprée de rosée à chaque aurore naissant. Elle travaille avec la réflexion de ses instincts maternels et sa sensualité féminine lui donne la compréhension des blessures d’autrui. Elles sont même sans le vouloir ou le savoir, les mères de l’Humanité.
Mon épouse est cette orchidée mirifique qui parfume mes heures de sa présence angélique.
Elle est le cœur de mon Bonheur. Sans le savoir, elle ne remplace pas ma mère, mais ses gestes lui ressemblent parfois si fort que, je me dis intérieurement que Dieu vit avec la mienne morte trop jeune.
Les ados qui conspuent leurs parents en disant qu’ils sont ringards, emmerdants et d’autres mots tout aussi charmants. Ces ados là devraient imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, leur mère dans un cercueil, comme je l’ai vécu à 17 ans. Cela refroidit le plus costaud de tous.
Nous ne pouvons, en tant qu’hommes, vivre sans cette complémentarité de la femme en une relation enrichissante qui nous ouvre vers une sensibilité souvent enfouie. Hé oui, l’Homme est à la fois masculin et féminin. Et c’est peut-être l’homme qui refuse cette part de féminité en lui qui est plus à même de frapper celle qui la représente. Mais, ne partons pas dans des considérations psychopathologiques.
Tout être Humain a droit au Respect, point barre. Si ces règles sociales ne sont pas mises en évidence, seule la loi peut trancher. Mais, j’espère que la conscience fait son chemin chez certains machos de kermesse. Nous avons le devoir de la correction fraternelle lorsque la barre de la Dignité est dépassée. Et je ne me gêne pas, croyez-moi ! D’ailleurs, cela est valable pour toutes formes d’injustices. Nous devons témoigner de l’inviolabilité de la dignité humaine, là où nous sommes. Et pas seulement en temps de Carême. Ce n’est pas de la morale, c’est du bon sens. Nous ne pouvons sans cesse nous plaindre des valeurs qui s’effritent dans nos sociétés et accepter allégrement toutes les incivilités qui se présentent.
C’est aussi une question de conscience. C’est dans le silence intérieur que je puise cette force de combattre quotidiennement. Je laisse aux femmes d’autres combats, celui des salaires et de la parité, par exemple. Qu’elles sachent seulement que nous les soutenons indéfectiblement.
Pour retrouver la puissance de la Vie, il faut s’imprégner de silence. Ce silence qui parle à l’Esprit dont les injonctions viennent des profondeurs de l’âme. Puis, le chant sublime Don des oiseaux offert par Dieu, peut devenir notre talent. Nous avons de quoi enchanter l’existence et non la ruiner avec de vulgaires commerces avec les autres qui nuisent à notre dignité d’enfants de Dieu.
Nous devons aimer la Vie pour que celle-ci finisse par nous aimer aussi. Elle ne peut pas être sourde à nos appels puisque le Christ est dedans. Alors, ayons confiance aux lendemains qui dansent. Et dansons notre Vie au rythme de la joie parfaite. Vous écouterez cette musique sacrée qui s’inscrit sur vos partitions.
Je vous promets un merveilleux Dimanche si vous mettez quelques rayons de soleil dans votre journée. Et de l’Espérance offerte au temps.
Je vous salue fraternellement et vous envoie toute ma joie pour qu’elle devienne contagieuse et s’embrase auprès de vos amis ( es ), comme de vos ennemis.
La Terre aura ainsi un visage plus charmant, plus accueillant qu’il ne laisse transparaître parfois.
Votre Frère, Bruno.
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20:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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