Bruno LEROY.
29/03/2012
Tomber amoureux c’est laisser s’abattre le mur qui sépare les individus.
L’amour, acte révolutionnaire pour l’individu et la société, voilà qui peut surprendre ! L’amour comme acte révolutionnaire, pour l’individu mais aussi contre le système capitaliste et patriarcal. L’amour est un art et à ce titre nécessite connaissance et effort, alors que la plupart des gens le considèrent comme un effet du hasard, une chance.
On pense habituellement que le problème essentiel est d’être aimé et non d’aimer. On pense aussi qu’en amour l’important, c’est de trouver le bon objet et non d’avoir la faculté : deux personnes tombent amoureuses « lorsqu’elles ont le sentiment d’avoir découvert le meilleur objet disponible sur le marché, compte tenu des limitations de leur propre valeur d’échange ». Il existe également une confusion entre tomber amoureux et être amoureux. Tomber amoureux c’est laisser s’abattre le mur qui sépare les individus, c’est un miracle de soudaine intimité facilité par la consommation sexuelle. Mais ce type d’amour est éphémère, l’intimité perd son caractère miraculeux, antagonismes et déceptions reprennent le dessus. Alors que les témoignages accablants montrent la difficulté d’aimer, on a coutume de considérer qu’il n’y a rien de plus facile et que nul n’a apprendre sur le sujet. Or l’amour est un art qui nécessite de maîtriser la théorie et la pratique, il doit devenir la préoccupation ultime de l’individu.
« L’homme est vie consciente d’elle-même », de sa solitude, de sa séparation, de son impuissance devant les forces de la nature et de la société". L’expérience de la séparation d’avec la nature est source d’angoisse et suscite un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors comment surmonter cette séparation et trouver l’unicité ? La première solution partielle se trouve dans les états orgiaques (abolition du moi séparé ). Les rituels dans les tribus primitives font apparaître une exaltation collective, une fusion au groupe au cours de laquelle le monde extérieur disparaît. Ces orgies sexuelles permettent d’atteindre un orgasme amenant à l’état d’extase.
Ces rituels sont admis par le groupe et ne suscitent ni angoisse, ni culpabilité. Alors que dans une société qui a renoncé à ces pratiques, ceux qui s’y adonnent (en se réfugiant dans l’alcool ou les drogues ) se sentent encore plus angoissés quand l’expérience prend fin. Quant à ceux qui recherchent l’orgasme sexuel pour échapper à l’angoisse de séparation, l’acte sexuel ne comble la distance entre les individus que pour un instant, ils se retrouvent ensuite avec un sentiment croissant de séparation.« Toutes les formes d’union orgiaques ont trois caractéristiques : elles sont intenses, même violentes ; elles mettent en jeu la personnalité totale, esprit et corps ; elles sont transitoires et périodiques ». La seconde solution partielle se trouve dans le conformisme. L’union au groupe constitue un moyen de surmonter la séparation : « c’est une union où, dans une large mesure, le soi individuel disparaît, et dont le but est d’appartenir à la foule. » Par peur d’être différent les gens veulent se conformer à un degré bien plus élevé qu’ils n’y sont contraints. Ils se contentent de manifester leur différence sur des points mineurs".
Dans la société capitaliste, l’égalité des individus devient une égalité d’automates, d’hommes faisant les mêmes choses, ayant les mêmes idées et les mêmes sentiments. L’égalité des femmes a ainsi été pervertie, celle-ci se paie par l’élimination des différences : la polarité des sexes est entrain de disparaître. « Le processus social requiert la standardisation de l’homme, et cette standardisation, on l’appelle »égalité".
L’union par conformisme est dictée par la routine mais suffit rarement à calmer l’angoisse de séparation. Elle concerne surtout l’esprit et peu le corps. Son seul avantage est d’être permanente. La troisième solution partielle se trouve dans le travail créateur où la personne s’unit avec son matériau. Mais dans le système économique, le travailleur devient un appendice de la machine ou de l’organisation bureaucratique, il n’y a plus de vrai travail créateur. L’amour est la seule solution humaine. « Le désir de fusion interpersonnelle est le plus puissant dynamisme en l’homme ». L’amour est la réponse plénière au problème de l’existence mais de quel amour s’agit-il ? Il existe des formes imparfaites de l’amour, par exemple l’union symbiotique. Il s’agit d’unions dont le modèle est la relation mère-foetus. La forme passive se trouve dans le masochisme et la forme active dans le sadisme.
L’amour n’est une activité libre que s’il consiste essentiellement à donner, non à recevoir, sinon il s’agit d’une « passion » résultant d’une motivation inconsciente. Le don constitue la plus haute expression de la puissance : « donner est source de plus de joie que recevoir » parce qu’il exprime de vitalité. La sphère la plus importante du don ne se situe pas dans les choses matérielles mais dans les relations humaines : donner de sa vie. Celui qui donne ainsi de sa vie« enrichit l’autre, il en rehausse le sens de la vitalité en même temps qu’il rehausse le sien propre ». Dans le don, chacun est reconnaissant à l’autre de la vie qui naît pour les deux.
La capacité d’amour en tant que don, nécessite d’avoir surmonté la dépendance, le narcissisme, le désir d’exploiter et d’avoir acquis la foi en ses propres possibilités. Si ces qualités ne sont pas acquises la personne a peur de se donner, donc d’aimer.
D’autre part, le refus du don dans la relation, car pour pouvoir donner, il faut que ce don soit accepté par l’autre, comment donner à celui qui refuse ? Accepter le don, l’amour de l’autre, c’est déjà aimer, donc donner. L’amour est sollicitude, responsabilité, respect et connaissance. « L’amour est une sollicitude active pour la vie et la croissance de ceux que nous aimons. »
Le désir d’union repose également sur un besoin biologique : l’union des pôles masculin et féminin. Le mythe des êtres androgynes primitifs est l’expression de cette recherche de l’unité perdue. Cette polarité est à la fois extérieure : recherche de l’autre pour trouver l’union, mais aussi intérieure. Au niveau physiologique, hommes et femmes possèdent des hormones du sexe opposé, psychologiquement ils sont aussi bisexués. Hommes et femmes ne réalisent leur union intérieure que par la conjonction de leur pôle masculin et féminin (pénétrer et recevoir ). Le rapprochement avec les idées de JUNG sur « l’anima » et « l’animus » est en ce domaine assez saisissant, tout comme la parenté avec des philosophies beaucoup plus lointaines : tantrisme, taoïsme, des convergences riches de perspectives apparaissent dans ce domaine des pôles intérieurs masculins et féminins.
L’amour érotique bien qu’exclusif ne saurait être un égoïsme à deux, il doit aussi comporter une dimension d’amour fraternel, pour s’ouvrir aux autres. L’amour érotique est à la fois attirance individuelle unique et aussi acte de pure volonté.
L’amour de soi ne doit pas être confondu avec le narcissisme qui représente le premier stade du développement humain, celui qui régresse à ce niveau est incapable d’aimer. L’amour de soi est souvent assimilé à l’égoïsme, celui-ci traduit-il réellement un souci de soi-même ?
En fait l’amour est indivisible, il concerne à la fois les autres et soi : « si quelqu’un est capable d’amour productif, il s’aime également, s’il ne peut aimer que les autres, il n’aime en aucune façon ». La personne égoïste se hait elle-même, elle est vide et malheureuse, « avide d’arracher à la vie les satisfactions qu’elle pourrait obtenir si elle n’y faisait elle-même obstacle. »
L’amour est une expérience personnelle qu’il nous appartient de réaliser par nous-mêmes. Pour ce qui est de l’art d’aimer, ceci signifie que quiconque aspire à devenir un maître dans cet art doit commencer par pratiquer la discipline, la concentration et la patience dans chaque phase de sa vie. La discipline ne doit pas être une règle pénible, imposée mais ressentie comme un style de vie. Pour pratiquer la concentration, il faut apprendre à rester seul avec soi-même, c’est une conception essentielle de l’aptitude à aimer : faire le vide en soi-même pour respirer dans la prière.
Se concentrer signifie aussi savoir écouter, "vivre pleinement dans le présent, dans le ici et maintenant, sans penser à ce que l’on fera par la suite. Nous devons aussi avoir foi en nous-mêmes, en ce noyau immuable de notre personnalité. Seul celui qui a foi en lui-même, en Dieu, peut avoir foi dans les autres et dans leurs virtualités. Enfin « pour aimer, comme pour se laisser aimer, il faut avoir le courage de juger certaines valeurs, comme étant d’importance ultime et alors de faire le saut et de tout miser sur elles. »
Le système accepte toutefois une certaine dose de non-conformisme et cantonne l’amour dans un rôle marginal. Dès lors si l’on prend l’amour au sérieux en le considérant comme la seule réponse rationnelle au problème de l’existence, on est forcé de conclure que des changements importants et radicaux dans la structure de la société sont indispensables pour que l’amour devienne un phénomène social, et non plus marginal, hautement individuel.
Bruno LEROY.
09:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L'écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine.
Mais que peut évoquer le terme "spirituel " pour nos contemporains, lorsque l'on parle de problèmes ou de besoins spirituels ? Nous ne sommes pas si loin de nos racines !
Nous pensons qu'il évoque d'abord l'intériorité, ce qui est au-delà des apparences, ce qui se donne progressivement à découvrir à un regard attentif et plein de pudeur. Pensons aux paysages intérieurs, ceux des mystiques du XVIe siècle qui les évoquaient en parlant de montagnes et de vallées, ceux d'un musicien ou d'un poète. Pensons à ce qui transparaît dans certains sourires, dans certaines paroles et dans certains silences. Pensons à cette impression que nous donnent certains d'être " habités ", d'exister vraiment, de se tenir par eux-mêmes, alors pourtant qu'ils sont en proie à un grand désarroi psychologique et au déferlement des émotions.
La psychanalyse nous dit, qu'il existe un lien incontournable entre la qualité de relation que l'on entretient avec soi-même et celle que nous souhaitons établir avec l'Autre. Il n'est pas de relation à l'autre si un minimum vital d'amour pour soi n'est pas assuré.
La spiritualité serait donc en chacun ce minimum de cohérence et d'amour avec et pour soi-même qui fait qu'un être humain se tient dans son identité. Une sorte de sérénité ou de sécurité fondamentale, d'acquiescement à sa propre singularité, ce par quoi chacun est incommunicable et qui permet pourtant qu'il entre en relation. Du coup, le spirituel serait aussi ce qui en l'homme passe l'homme, l'ouvre à l' Universel, lui permet de prendre du recul, de ne pas s'engluer toujours dans le particulier, de percevoir les enjeux au-delà de l'immédiat, d'inventer avec d'autres, une histoire.
Cette dimension spirituelle appartient à tout homme et ne relève pas d'abord du " religieux ". Le spirituel, entendu en ce sens, n'est pas désincarné. " Car le spirituel est lui-même charnel ", nous rappelait Péguy. Comment en serait-il autrement s'il signifie l'adhésion d'un être avec lui-même, en même temps que son ouverture aux autres, tel qu'il est, tels qu'ils sont.
Nous entrons dans une écologie mentale, l'écologie de l'esprit qui permet de revaloriser le noyau émotionnel et porteur des valeurs de l'être humain, face à la nature. Elle permet de développer l'aptitude à l'intimité, d'être à l'écoute du message que tous les êtres diffusent par le simple fait qu'ils sont là, par leur relation à ce qui les environne, par leur capacité de symbiose avec l'univers pris dans sa complexité, dans sa majesté et dans sa grandeur. Elle conduit au renforcement des énergies psychiques positives de l'être humain pour pouvoir affronter avec succès le poids de l'existence et les contradictions de notre culture dualiste, machiste et consommatrice. Elle favorise le développement de la dimension chamanique de notre psyché. Le chaman qui habite en chacun de nous entre en syntonie non seulement avec les forces de la raison, mais avec les forces de l'univers qui se manifestent en nous par nos impulsions, nos visions, nos intuitions et nos rêves, et par la créativité. Chaque être humain est, dans sa nature intrinsèque, créatif. Même lorsqu'on imite ou copie les autres, il le fait à partir de ses critères individuels, ce qui lui confère toujours une note de subjectivité unique. Ainsi, l'être humain s'ouvre au dynamisme cosmique originel, qui mène le monde, diversifie, complexifie et fait progresser vers des paliers plus élevés de la réalité et de la Vie.
Sans révolution de l'esprit, une révolution de la relation entre l'individu et la nature sera impossible. L'écologie mentale trouve ses racines dans la profondeur humaine. C'est là que s'élaborent les grandes motivations, la magie secrète qui transforme le regard sur la réalité, la transfigurant en ce qu'elle est, un maillon de l'immense communauté cosmique.
Si, l'éthique dégénère en en code de préceptes et d'habitudes de comportement, l'écologie mentale court le risque de se perdre dans la fascinante symbolique intérieure, si toutes deux ne sont pas l'expression d'une spiritualité ou d'une mystique. Quand nous parlons de mystique, nous pensons à une expérience fondamentale englobant toute chose, par laquelle la totalité des choses est captée en tant qu'ensemble organique chargé de signification et de valeur. Quel est le type de poésie qui nous fera redécouvrir le mystère du monde et notre sensibilité, afin que tous les êtres puissent être reliés ?.
09:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/03/2012
J’ai bu à la source de Vie !
J’ai bu à la source de Vie ! Voilà, le cri que j’ai chanté lorsque je suis reparti de ma retraite spirituelle. Sans vous oublier, je me suis abîmé dans la prière.
Comme les problèmes les plus quotidiens paraissent lointains dans une cellule monastique.
Et pourtant, ils reviennent vite dès les premiers pas dehors.
Le sang coule de nos journaux. Et les crimes se vendent bien en période de crise journalistique.
J’ai bu à la source de Vie !
Me voici entrant de nouveau dans une culture de mort. Les hommes politiques s’insultent avec un langage pire que mes adolescents. Belle image pour les Jeunes auxquels nous inculquons les valeurs de respect et de tolérance d’autrui.
Oui, me voici donc revenu tel un fantôme au milieu d’autres spectres.
La réalité est ainsi faite, et notre équilibre psychique demande de l’intégrer mentalement.
Une fois ce mauvais met bien digéré, il faut discerner et même cracher ce qui nous semble indigeste.
Je retrouvais donc mes Jeunes avec leurs brusqueries et leurs herculéennes potentialités, surtout.
Ce monde ancré dans ma peau depuis plus de 35 ans.
Cet Univers que je n’ai jamais vraiment quitté même lorsque je me promenais le long des plages Antillaises. Il y a quelques années déjà…
Ne nous figurons pas que l’existence est meilleure ailleurs. D’ailleurs Dieu nous demande de vivre notre Foi à l’endroit même où nous vivons. Et non dans un passé dépassé ou un futur qui n’est pas encore là.
Donc, je traîne mes santiags sur les pavés des Banlieues, là où l’on croit que la culture de mort est la plus puissante. Hé bien non, c’est le contraire. Dans les Banlieues palpitent de réelles puissances de Vie.
En fait, tous les jours, je bois à la source de Vie. Et dans le visage de mes ados, je vois le Christ parfois meurtri, flagellé par les incompréhensions des autres. Comme les prophètes vétéro-testamentaires mais, disons des prophètes en négatif.
Au quotidien, nous buvons de cette eau pure dont le Christ nous abreuve. Savons-nous, simplement l’apercevoir dans le tumulte incessant de nos journées ?
Profitons de la soirée, de la nuit pour nous ressourcer au tréfonds de nous-mêmes. Dans la tendre mélodie de nos prières d’amour et de confiance.
Je vous souhaite une nuit où vos songes auront le parfum de vos désirs et de votre Bonheur que vous ambitionnez de construire avec Dieu Amour.
Bien Fraternellement,
Bruno LEROY.
21:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/03/2012
Toi qui habites ma Vie cette demeure pleine d’ombres.
Je t’aime toi qui habites ma vie cette demeure pleine d’ombres,
Je te reconnais en moi telle une respiration essentielle, nécessaire,
Tu coules dans mes veines et de mes peines tu veux les fondre,
Je t’aime dans l’acceptation absolue de ton délicieux mystère.
Je t’adore devant cette croix qui fait de mon cœur infirme un croyant,
Ta main dans la mienne éclaire mes prières d’un feu foudroyant,
Je sais que tu es sans cesse à mes côtés dans les pires souffrances,
L’amour que je ressens est ton cri de condamné mon unique chance.
Je t’adore quand je sais que ta mort a détruit nos peurs de la finitude,
Ta résurrection en harmonie avec ton Père met un terme à nos solitudes,
Nous souffrons de tes blessures et de celles de nos frères qui te ressemblent,
Par ta résurrection tu désires que la pénombre et le soleil s’assemblent.
Tu es le maître de l’impossible Amour que notre âme ne saurait savourer,
Mais nous tenterons tout pour devenir meilleurs chaque jour dans l’instant,
Nous tendrons les bras pour semer les pétales de vie et dans nos nuits nous aimer,
Toujours aimer le Vent de l’Esprit qui habite notre corps même souffrant .
Tu sais les plaies qui façonnent certains êtres brisés, meurtris toujours abîmés,
Par un regard mortifiant qui juge sans que la personne puisse se justifier,
Il est des gestes, des mots des jugements dont la source n’est point humaine,
Nous trahissons ton message d’Amour par notre indifférence où fomente la haine.
Pardon pour ces murmures qui découragent nos frères qui nous entourent,
Pardon pour ces manques de jovialité qui font de nous de tristes chrétiens,
Pardon pour ces oublis souvent volontaires de nos prières qui élèvent le jour,
Pardon d’oublier habituellement que tu vis toujours avec nous dès le matin.
Pardon de ne pas Honorer Ton Amour lorsque nous souffrons et nous pensons seuls.
Bruno LEROY.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
QUI POURRA DÉVOILER AUX JEUNES LE SENS DE LA VRAIE VIE ?
Bruno LEROY
10:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Dans le soleil de votre cœur.
10:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/03/2012
La grâce d’être joyeux toujours.
Comme un cri dans la nuit ta prière hurle,
Comme une larme sur tes joues elle bouscule,
Elle parle à Dieu bien-sûr, aux bien-pensants aussi,
Elle transcende ta vie de toutes ces impressions moisies.
Et tu penses qu’un jour viendra la paix intérieure,
Lorsque tu auras du travail et un peu moins peur,
Des lendemains incertains qui se greffent en ton cœur,
Où l’argent fait du bien loin de tes rancoeurs.
Et tu t’aperçois que la prière n’est pas magique,
Qu’elle s’absente souvent de tes rêves chimériques,
Il sert donc à quoi de parler dans le vide sidéral,
Et d’espérer que le monde devienne amical ?
Tu sais, la prière est le langage de l’Amour gratuit,
Tu respires les fleurs que Dieu sème dans ta Vie,
Tu chemines doucement vers la vérité vraie,
Pour donner à tes jours une couleur de sincérité.
C’est tout,
La prière donne la grâce d’être joyeux toujours,
Même lorsque dans ta brume tu sens les vautours,
La prière donne la force de les affronter sans regrets,
Puisque cette Force te vient de Dieu voilà ton secret.
L’espérance est la puissance d’amour que tu mets chaque jour dans tes moindres gestes, tes moindres sourires. Et dans l’admiration que tu as de la divine Nature qui te fait contempler la splendeur de Dieu.
Bruno LEROY.
21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu.
Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?
Le Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres. Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie !
Et pourtant, combien d’abnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.
La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.
Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait déshonorer Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos cœurs. Amen !
Bruno LEROY.
10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/03/2012
Nous sommes du printemps que nous chantons ensemble.
Tu brûles en mon âme comme une flamme
Que l'eau ne saurait éteindre d'un seul charme
Dieu que l'Amour en ta présence devient beau
Telle une espérance incarnée dans ma peau
Un souvenir et un avenir mêlés en mon être
Avec la puissance de chaque jour être une fête
Rien ne pourra donner davantage d'éclats
A ma destinée car le bonheur prit mes pas
Le jour où je t'ai rencontré et secrètement aimé
Désormais, c'est aux feux de l'aurore que je puis exprimer
Enlacés l'un à l'autre comme si le temps n'existait pas
Je t'Aime du fond des mystères de l'Amour
En essayant de mettre des mots sur des sentiments
Sur des caresses de tendresse aux douceurs de velours
Je t'Aime dans la certitude de vivre cet Amour éternellement
Avec Toi...pour Toi...pour Nous...pour Toujours...
Et construire chaque jour l'arche de notre Amour.
L'automne n'est plus notre saison nous sommes
Du printemps que nous chantons ensemble
Pour ignorer la grisaille du monde car tout nous assemble
Pour palper une Vie féconde où nous serons réellement des Hommes!
Bruno LEROY.
12:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La poésie fait chanter le Printemps.
La renaissance de la vie vient avec le printemps. La sève monte silencieusement dans les arbres pour faire éclater les bourgeons de mille étoiles de fleurs mirifiques. L'âme des poètes traverse les saisons avec le même silence pour revenir au printemps avec des mots fleuris et parfumés. La plus somptueuse des Fêtes est celle-ci, elle évoque le mystère des hommes face à la beauté ou l'angoisse. L'écriture peut être spontanée ou recherchée, peu importe les métaphores véhiculent des histoires personnelles dévoilées à la face d'autrui.
La poésie est la substance de l'âme où jaillissent des gerbes de mots pour savourer la profondeur humaine. Les jeunes font du slam pour crier et hurler la splendeur de leurs vérités tant retenues. Les anciens prennent le stylo pour noircir le papier et éclaircir leur conscience. Tout le monde est sur la même longueur d'onde de la poésie inspirée par l'existence.
Les poètes redonnent un souffle à notre société qui s'étouffe dans la routine. L'horizon devient lumineux soudainement car, ce sont les poètes qui font le printemps. Sans eux, nous resterions définitivement en hiver dans le froid de notre cœur. Il font naître une nouvelle saison, celle du bonheur de l'expression. Oh ! Magnifique musique mélodique des mots qui chantent entre eux.
La poésie fait chanter le printemps et celui-ci, écoute à la fois étonné et transcendé. Nous sommes tous et toutes des poètes en puissance, il suffit de laisser parler cette voix en nous, cette petite symphonie qui met des accords sur notre vie. Pour nous faire redécouvrir notre harmonie intérieure à l'aube du printemps, renaissance vers un autre temps.
Bruno LEROY.
10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |