08/05/2012
Une tempête d’espérance dans un monde désespéré.
Tu souris dans mes nuits. Une larme de la lune dans les flots du ciel. Une étoile flamboyante sur la toile de ma peau. Le reste t’appartient jusqu’au matin frêle et rebelle. Paisible et ponctuel.
Ah ! cette illumination me parle comme un feu dans ma chair. Je suis heureux de revoir le jour et ses états matutinaux. J’aime la vie qui respire en moi telle une brise légère qui donne des jours moins froids.
Esprit au souffle éternel qui chante quand il veut et où il veut dans sa liberté. Cette liberté qui devient mienne dans la mélodie harmonieuse de la vie.
Je t’attends après mes sombres hivers comme une évidence.
Je t’attends avec la maîtrise de la confiance de l’âme qui aime.
Je t’attends dans la profondeur caverneuse de mes prières.
Je sais que tu viendras donner Ta joie comme un sourire sur les lèvres d’un enfant.
Tu entreras dans mes fibres intérieures pour me tisser à ta bouche.
Et les mots viendront discourir pour mes frères et sœurs, des langages aux parfums de prophétisme.
Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.
Et je savourerai ce bonheur arraché au passé, aux blessures dépassées.
Je te promets la paix si tu suis mes pas avais-tu dit. Je ne suis pas venu apporter la paix mais la discorde as-tu dit aussi.
Tu ne veux pas de ce pacifisme insipide qui ne brûle aucune âme et laisse derrière lui des traces d’indifférence, d’apathie.
Tu veux que nous soyons des êtres de lumière qui redonnent espérance aux cendres grises des pensées malheureuses.
Nous serons ce que tu voudras que nous soyons…
Des reflets d’écume nacrée sur les rivages de nos révélations. Des valeurs assumées aux embruns de nos sociétés.
Une tempête d’espérance dans un monde désespéré. Un tsunami d’amour qui dévaste tout sur son passage.
Dans l’oraison, nous serons. Dans les musiques sacrées, nous serons. Nourris au diapason de tes inspirations qui nous ancrent de tes desseins mirifiques pour notre humanité à venir.
Dans la contemplation d’une rose, d’un oiseau, d’une herbe mouillée de rosée, nous serons.
Dans l’émerveillement d’entendre battre le cœur de la foi chaque jour, nous serons.
Dans le silence qui invoque délicatement ta présence , nous serons.
Oui, nous serons avec le Paraclet les combattants d’un univers jovial, aux éclats d’un espoir sans fin, des Hommes debout et libres qui redonnent au destin son divin équilibre.
Amen !
Bruno LEROY.
12:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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